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3,96

sur 671 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Démarrage difficile mais ensuite impossible de lâcher le livre tant l'histoire est bien ficelée.
Le personnage d'Isaac Robles mériterait d'être un peu plus creusé peut-être mais les personnages féminins sont magnifiques.
Merci à la personne qui m'a offert ce livre
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Après avoir lu et adoré « le miniaturiste », premier roman de Jessie BURTON, j'ai eu quelques réticences à me plonger dans cette deuxième oeuvre. J'avais peur d'être déçue. Cette peur n'était heureusement pas fondée. Même si je n'ai pas été captivée comme par « le miniaturiste », j'ai tout de même apprécié la capacité de l'auteur à nous emporter dans cette nouvelle histoire. La documentation, tant sur la guerre civile espagnole que sur Londres et le monde de l'art de cette période (entre deux guerre et années 60) est riche et s'intègre parfaitement au récit. L'alternance des récits à deux époques différentes ne nuit pas à la narration et entretient le suspens.
Les personnages, surtout les héroïnes, sont magnifiques et laissent apparaître leurs sentiments et leurs imperfections.
« Les filles au lion » est un beau roman, avec une belle histoire, des personnages attachants.
C'est un roman à conseiller sans réticence. J'attends le prochain avec impatience.
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N'ayant pas lu son premier roman, je n'avais donc pas d'attente particulière pour ce roman. A vrai dire, c'est la couverture qui m'a attirée tout simplement,puis le titre et enfin le thème de ce fameux tableau.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue qui se brode et se délie autour de ce tableau, la quête pour connaitre qui est qui. Les personnages sont aussi très intéressants, Olive qui m'a le plus touchée.
Naviguer entre deux époques, donne un certain mouvement au récit.
L'auteur a su mettre en avant la difficulté de se faire connaitre en tant qu'artiste qui plus est, une femme. La notoriété parfois tient à presque rien, un coup du hasard, un changement d'identité, ou même le nom du tableau.
Au final, c'est une histoire intéressante nous garde une part de mystère jusqu'au dernier chapitre.
Je vais pouvoir m'aventurer avec le premier roman de Jessie Burton.
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En quête d'acquisition d'un roman, j 'ai opté pour « Les filles au lion » de Jessie Burton. Il s'agit là, d'une autrice que je n'avais pas le privilège de connaître mais qui, pourtant, a composé le best-seller 2015 en Grande Bretagne.

Les filles au lion est une oeuvre qui s'articule à travers la vie d'Olive et d'Odelle, deux jeunes femmes britanniques qui ont, en dépit de l'époque et de leurs localisations, énormément de similitudes.
Toutes deux artistes innées, alors que l'une nous fascine et nous intrigue par ses peintures si atypiques, l'autre imprègne de sa personnalité les textes qui suscitent tant d'émerveillement et d'émotions chez ceux qui la lisent.

En 1936, Olive Schloss, 19 ans est une jeune fille issue d'une riche famille de Londres qui a précipitamment loué une large demeure à Arazuelo, en Andalousie. La peintre talentueuse, timide et gardant ce talent pour secret, un duo d'espagnols qui avec qui elle nouera une relation alchimique. La première sera une source d'inspiration et fera éclore son talent d'artiste et la seconde sera sa seule véritable amie.

Quelques années plus tard, en 1967, Odelle est une jeune britannique originaire de Trinidad, quitte sa terre natale pour Londres, terre de tous les miracles et de l'épanouissement.
Son poste en qualité de dactylo au sein d'une galerie d'art lui donnera l'espoir d'assouvir son désir le plus cher, gagner en visibilité au sein de l'élite de la société afin de devenir écrivaine. Elle finira par se nouer d'amitié avec son employeuse, Quick, une riche anglaise. Cette dernière, modèle de réussite et femme charismatique verra en Odelle un certain potentiel et l'accompagnera dans son épanouissement.



L'heure est donc aux dilemmes : la vérité et les secrets qu'elle dissimule, l'amour si passionnel qu'il engendre la douleur, à l'art si beau et évocateur mais tant subjectif, à la paix si fragile qui va sombrer dans le chaos. Enfin, la gloire et les problèmes liés à la célébrité seront également retranscrits par Jessie Burton. Cette situation qu'elle maîtrise tant, ayant eu à gérer les avantages et les méfaits de sa récente mise au-devant de la scène.

C'est ce qui en fait une oeuvre que j'ai apprécié et englouti en quelques jours. le contexte est, en effet, parfaitement maîtrisé. Une multitude de clins d'oeil aux artistes d'antan et des passerelles historiques rendent le récit d'autant plus riche et intéressant. Jessie Burton a réalisé un travail de recherche impressionnant quant à la vie en Espagne et à Londres ainsi qu'aux us et coutumes de l'époque. Elle nous plonge dans un tragique passé lié à la vie durant un siècle ravagé par la guerre avec, à son centre, deux femmes modernes et fortes, à la conquête de leurs rêves. Elle nous plonge en pleine période de guerre civile espagnole puis à l'après-guerre, nous embarque dans diverses étapes du XX° s, de la paix si fragile au chaos puis débouche sur la reconstruction de l'Europe. Une ère pendant laquelle la prospérité était à son comble, les valeurs modernes d'égalité et d'équité se démocratisaient peu à peu et où deux jeunes femmes modernes, leurs passions, leurs cultures, leurs fréquentations, leurs visions pionnières ainsi que leurs choix vont influencer chacun de leurs destins.

J'ai été séduit par l'enquête et les thèmes abordés du bon « Les filles au lion » de Jessie Burton. Elle a suscité mon attention, m'a ému et donné envie de m'attaquer à son premier roman.


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Le roman est bâti autour de femmes et deux époques, 1936 dans une petite ville espagnole et 1967 à Londres. le lien entre elles est une peinture énigmatique "Les filles au lion".
Le récit alterne entre 1936 et 1967, et l'on suit notamment deux femmes, étrangères au lieu dans lequel elles vivent et au milieu dans lequel elles évoluent mais toutes deux animées par une force créatrice (peinture pour l'une et littérature pour l'autre). Mais être une femme et artiste de surcroit n'est pas chose facile.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre, l'écriture est un peu inégale et il y a quelques longueurs à mon sens, mais j'ai finalement été happée par le mystère autour de ce tableau car l'intrigue est habilement ficelée et emmêlée et le suspens demeure jusqu'au bout. Cela reste donc un bon moment de lecture.
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Excellent !
J'avoue avoir eu un peu de mal à "entrer" dans le livre, un peu de mal à comprendre, (un bon quart) puis ... les personnages et l'histoire deviennent addictifs.
Le sujet de la guerre civile espagnole de 36 (rarement évoquée dans les romans) est ici parfaitement maîtrisé.
Le roman est extrêmement bien structuré et passionnant.
J'ai adoré.
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C'est un livre acheté à sa sortie, parce que j'avais beaucoup aimé Miniaturiste.
Et puis j'ai eu enfin envie de lire. Sous des abords assez légers Jessie Burton nous donne à voir la condition de la femme artiste en 1936, le monde des marchands d'art et des collectionneurs. Mais aussi les secrets familiaux, le racisme latent.
J'ai vraiment été embarquée, J'aime être surprise dans une histoire que l'on crois avoir deviner. le va et vient entre les deux époques m'a bien plus.
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Sans en avoir lu aucune [critique] au préalable, je me hasarde à transcrire une note de lecture de ce roman qui m'a "époustouflée "!...


Je me souviens avoir lu moult critiques positives de "Miniaturiste"...
et comme souvent après avoir été sollicitée par d'autres lectures...j'ai
reporté la découverte de cette auteure à plus tard !...et ainsi le
temps va !!...

Ce deuxième roman traduit en français... je l'ai acquis à la rentrée 2017...
Et je ne le lis qu'en ce début d'année 2018....Un grand , grand bonheur de lecture...

"(...) mais ce n'était pas une question d'argent. Je faisais un pas vers ce que l'on m'avait présenté comme les Choses Importantes : la culture, l'histoire et l'art. (p. 23)"


Deux récits parallèles en deux périodes qui alternent entre 1930 et 1967...

Notre première héroïne des années 60, Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres, comme vendeuse de chaussures... ce qui ne la réjouit guère !!! Elle, elle ne rêve que de devenir écrivain. Elle parvient àêtre acceptée comme secrétaire dans une galerie d'art...où elle rencontre sa responsable,
Marjorie Quick, personnage mystérieux, haut en couleurs, qui va l'encourager à écrire , qui va chambouler son existence !!...

Elle rencontre en même temps un jeune homme séduisant et sympathique, Lawrie Scott, venant d'hériter de sa mère d'un seul tableau, des plus mystérieux quant à son origine.
Ce dernier représente Deux jeunes femmes et un lion. Il soumet cette toile à Marjorie, la patronne d'Odelle, qui a l'air d'en savoir bien plus qu'elle ne laisse paraître.

Ce qui incite Odelle à chercher, à enquêter sur ce tableau ainsi que sur sa directrice, très amicale à son égard, mais si déroutante, imprévue et insaisissable !

La jeune femme va se retrouver dans une histoire d'amour et d'ambition, dans l'Andalousie des années 30, alors que la guerre d'Espagne débute avec rage entre les nationalistes et "les rouges" !
Des individus pris dans les tourments de l'Histoire ainsi que dans leurs tumultes tant amoureux que créatifs...

Des personnages attachants, complexes, des pages magnifiques sur l'Art, les difficultés de tout peintre, ainsi que celle de l'Ecriture.... Toutes ces puissances créatrices qui peuvent être aussi contestation de son époque ...

Un suspens des plus réussis... Des rebondissements, des sauts dans différentes époques....un immense talent dans la construction et les emboîtements des narrations, qui nous tiennent en haleine,
jusqu'au bout ...

Un roman très dense, bouleversant, qui nous oppose de multiples questionnements dérangeants sur les frontières du Mal et du Bien, les contradictions, ambivalences humaines, parfois terrifiantes,
le poids de l'Histoire, et L'Espoir, la force toujours offerts par l'Art, la Beauté et la puissance de vie de tout créateur....sans oublier aussi, parfois les miracles d'une rencontre !

"On ne connaît pas forcément le sort qu'on mérite. Les moments qui changent une vie - une conversation avec un inconnu à bord d'un bateau, par exemple- doivent tout au hasard.
Et pourtant, personne ne vous écrit une lettre, ou ne vous choisit comme ami, sans une bonne raison. C'est ça qu'elle m'a appris : vous devez être prêt à avoir de la chance. Vous devez avancer vos pions."

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Ce roman nous raconte deux histoires en parallèle, qui se déroulent à deux périodes et dans deux lieux différents.

En 1967, Odelle, originaire de l'île de Trinidad, venue travailler à Londres, est embauchée comme dactylo au Skelton Institute, spécialisé dans l'expertise d'art, par Marjorie Quick. Au mariage de Cynth, sa meilleure amie elle rencontre Lawrie, un jeune homme détenteur d'un étrange tableau ayant appartenu à sa mère représentant deux jeunes filles et un lion. Ce tableau, que Marjorie semble bien connaître, intrigue Odelle qui va enquêter pour en apprendre plus.

En 1936, en Andalousie, dans un petit village, une famille s'installe dans une finca : Harold, marchand d'art à Londres et à Vienne, Sarah et leur fille : Olive. Teresa et son frère Isaac vont se mettre à leur service.

Le passage successif d'une période à l'autre m'a gênée au début et j'ai failli abandonner le roman. La période 1967 m'a parue un peu longue.

J'ai préféré la période trouble qui se déroule en Andalousie avec des histoires d'amour, des jalousies, la montée du franquisme, la création de merveilleuses toiles.

Qui a réellement peint ce tableau ? Quel est le lien entre les deux histoires ? Jusqu'où peut-on aller par amour ?

Je me suis attachée à Odelle qui rêve de devenir écrivain, et à Teresa qui voudrait faire éclater la vérité... Les autres personnages m'ont paru tous assez égoïstes.


Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Très bon livre, très belle écriture.
On rentre très rapidement dans l'histoire et dans l'enquête.
Malgré une très bonne écriture, certains points sont assez facile à deviner. Il m'est arrivé plusieurs fois de comprendre où l'auteur voulait en venir avant qu'elle ne dévoile complètement son "jeu".
Le personnage principal semble parfois très "niais".
Malgré ces petits bémols qui n'en sont pas vraiment, j'ai beaucoup aimé lire ce livre que j'ai dévoré très rapidement.
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