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EAN : 9782070196975
496 pages
Gallimard (09/03/2017)
3.95/5   649 notes
Résumé :
En 1967, cela fait déjà quelques années qu'Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres. Elle travaille dans un magasin de chaussures mais elle s'y ennuie, et rêve de devenir écrivain. Et voilà que sa candidature à un poste de dactylo dans une galerie d'art est acceptée ; un emploi qui pourrait bien changer sa vie. Dès lors, elle se met au service de Marjorie Quick, un personnage haut en couleur qui la pousse à écrire. Elle rencontre aussi Lawrie Scott, un jeune h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (156) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 649 notes
Voici donc le deuxième et très attendu roman de Jessie Burton! J'avais adoré Miniaturiste qui m'avait littéralement sidérée par son originalité, sa pertinence et la minutie de sa documentation, parfaitement intégrée à la trame romanesque. Il y était question d'une maison de poupée hollandaise et d'une jeune femme isolée mais combative, en butte à une famille opaque et pleine de secrets.

Tout en étant très différent, Les filles au lion n'est pas sans points communs avec Miniaturiste : au centre du récit, encore une oeuvre d'art-un tableau, cette fois- et une héroïne-narratrice originaire des Caraïbes, vivant et travaillant dans le Londres des années 60, solitaire, timide, souvent humiliée mais réfléchie, indépendante et d'une étonnante force de caractère.

Les poInts communs s'arrêtent là, car à première vue, ce deuxième roman semble plus convenu que le premier: deux intrigues qui se succèdent d'abord, puis se croisent, et s'éclairent enfin l'une l'autre. Une histoire d'amour. Une intrigue romanesque sur fond de guerre d'Espagne et de supercherie artistique. Une intégration gagnée à la force du poignet.

Mais à y regarder de plus près, de même qu'il y a des surprises dans les découvertes du lecteur, et que se découvrent progressivement les talents et la distribution des rôles entre ces deux intrigues dans des temps et des espaces séparés , se découvre aussi un sous-texte.

Comme un pentimento original derrière un tableau académique.

Odelle, l'héroïne qui rêve d'être romancière et Olive, la jeune peintre de génie, ont toutes les deux en commun d'être des créatrices qui ne se font pas confiance , se méfient de leur entourage amical trop enthousiaste ou trop sévère , et qui ont besoin, pour exister, d'être découvertes sans pression, à couvert, sans tapage.


J'y ai vu- peut-être à tort?- l'aveu inquiet d'une jeune auteure, secouée par le succès de son premier livre et qui demande une ombre propice, un anonymat protecteur pour retrouver sa verve créatrice.

Et surtout une amie éclairée : Marjorie Quick pour Odelle ou Teresa pour Olive qui puisse la comprendre, l'aider, l'encourager...

Car - et c'est un autre point commun avec Miniaturiste- Les Filles au Lion est aussi un roman de femmes, un roman à la gloire de la solidarité et de l'émancipation féminines.

Dans un monde où les pères, les amants, les maris mettent souvent les créatrices sous le boisseau, il faut pour les pousser vers la lumière des amazones comme Teresa ou Quick- Marjorie de son prénom, mais son nom de famille lui va tellement mieux... et cache tant de mystères!

Cette figure de l'Amazone est, comme celle de la Miniaturiste du premier roman, une divinité tutélaire mystérieuse et forte, attachante et surtout attachée : en elle s'incarne, me semble-t-il, la seule vraie histoire d'amour du roman. Les autres ne sont qu'un leurre.

Je ne suis pas sûre d'être dans le vrai, mais cette piste de lecture m'a paru progressivement se confirmer. J'ai aimé en retrouver les signes, semés discrètement dans le récit, comme les admirateurs des Filles au lion retrouvaient sur la toile la touche et la palette d'un peintre trop rare et trop tôt disparu.

J'ai donc aimé ce jeu de piste, dissimulé derrière une composition savante et une histoire romanesque, et remercie les éditions Gallimard et Babélio de me l'avoir offert.
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Bouuh je m'ennuie un peu…
Allez allez, on persévère.
Bon.
Page 79, changement d'histoire, changement d'époque.
Ouuuh je m'ennuie toujours...
Encore 400 pages...

Honte sur moi, à la 90ème (page, pas minute, on n'est pas au foot là Jacky) j'ai abandonné, c'est dit.

Vraisemblablement c'était pas mon moment pour Les filles au lion, et au vu des commentaires que je découvre sur Babelio j'ai dû manquer un truc. Seulement la narration m'a semblé parfois maladroite, avec le sournois pressentiment d'une histoire un peu cul-cul niaiseuse. Généralement j'aime pas trop le cul-cul niaiseux voyez.

Bref, oubliez cette pseudo chronique, et pour vous donner l'envie d'avoir envie, attardez-vous plutôt sur les commentaires cinq étoiles des babelionautes enthousiastes (et permettez que de mon côté je file me planquer avant le lancer de tomates).


Lien : https://minimalyks.tumblr.com/
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Sans en avoir lu aucune [critique] au préalable, je me hasarde à transcrire une note de lecture de ce roman qui m'a "époustouflée "!...


Je me souviens avoir lu moult critiques positives de "Miniaturiste"...
et comme souvent après avoir été sollicitée par d'autres lectures...j'ai
reporté la découverte de cette auteure à plus tard !...et ainsi le
temps va !!...

Ce deuxième roman traduit en français... je l'ai acquis à la rentrée 2017...
Et je ne le lis qu'en ce début d'année 2018....Un grand , grand bonheur de lecture...

"(...) mais ce n'était pas une question d'argent. Je faisais un pas vers ce que l'on m'avait présenté comme les Choses Importantes : la culture, l'histoire et l'art. (p. 23)"


Deux récits parallèles en deux périodes qui alternent entre 1930 et 1967...

Notre première héroïne des années 60, Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres, comme vendeuse de chaussures... ce qui ne la réjouit guère !!! Elle, elle ne rêve que de devenir écrivain. Elle parvient àêtre acceptée comme secrétaire dans une galerie d'art...où elle rencontre sa responsable,
Marjorie Quick, personnage mystérieux, haut en couleurs, qui va l'encourager à écrire , qui va chambouler son existence !!...

Elle rencontre en même temps un jeune homme séduisant et sympathique, Lawrie Scott, venant d'hériter de sa mère d'un seul tableau, des plus mystérieux quant à son origine.
Ce dernier représente Deux jeunes femmes et un lion. Il soumet cette toile à Marjorie, la patronne d'Odelle, qui a l'air d'en savoir bien plus qu'elle ne laisse paraître.

Ce qui incite Odelle à chercher, à enquêter sur ce tableau ainsi que sur sa directrice, très amicale à son égard, mais si déroutante, imprévue et insaisissable !

La jeune femme va se retrouver dans une histoire d'amour et d'ambition, dans l'Andalousie des années 30, alors que la guerre d'Espagne débute avec rage entre les nationalistes et "les rouges" !
Des individus pris dans les tourments de l'Histoire ainsi que dans leurs tumultes tant amoureux que créatifs...

Des personnages attachants, complexes, des pages magnifiques sur l'Art, les difficultés de tout peintre, ainsi que celle de l'Ecriture.... Toutes ces puissances créatrices qui peuvent être aussi contestation de son époque ...

Un suspens des plus réussis... Des rebondissements, des sauts dans différentes époques....un immense talent dans la construction et les emboîtements des narrations, qui nous tiennent en haleine,
jusqu'au bout ...

Un roman très dense, bouleversant, qui nous oppose de multiples questionnements dérangeants sur les frontières du Mal et du Bien, les contradictions, ambivalences humaines, parfois terrifiantes,
le poids de l'Histoire, et L'Espoir, la force toujours offerts par l'Art, la Beauté et la puissance de vie de tout créateur....sans oublier aussi, parfois les miracles d'une rencontre !

"On ne connaît pas forcément le sort qu'on mérite. Les moments qui changent une vie - une conversation avec un inconnu à bord d'un bateau, par exemple- doivent tout au hasard.
Et pourtant, personne ne vous écrit une lettre, ou ne vous choisit comme ami, sans une bonne raison. C'est ça qu'elle m'a appris : vous devez être prêt à avoir de la chance. Vous devez avancer vos pions."

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L'action commence en 1967 avec Odelle, une jeune femme venue de Trinidad. Elle rêve de devenir écrivaine.
En attendant, elle vend des chaussures mais dès le début de notre histoire, elle est embauchée comme dactylo dans une galerie d'art dont la patronne est l'originale Marjorie Quick.
Odelle rencontre Lawrie Scott qui vient d'hériter d'un tableau de sa mère. Odelle va essayer de connaître l'origine et l'histoire du tableau des filles au lion.
Pour cela, on passe l'autre partie du roman en Espagne, peu avant la guerre civile. L'auteur du tableau serait Isaac Roblès, un peintre décédé pendant la guerre civile.
Nous faisons la connaissance d'un marchand d'art, un Juif viennois; de sa femme, une anglaise fantasque et de leur fille Olive qui n'ose pas avouer sa passion pour la peinture à ses parents. Elle part cependant perfectionner son art dans une école d'art londonienne.
On passe donc successivement d'une période à l'autre, d'un pays à l'autre.
Petit à petit, j'ai été tentée de démêler le mystère du tableau avant l'auteure en reliant les évènements les uns aux autres. Cela met du piment à la lecture.
D'habitude, le fait qu'il y ait deux périodes dans un livre me trouble comme lorsque je lis une nouvelle et qu'il faut trop vite s'en séparer mais ici, les histoires sont aussi passionnantes l'une que l'autre et bien reliées par les évènements d'une époque à l'autre.
Le mystère du tableau nous fera remonter loin dans l'histoire chrétienne avec deux héroïnes saintes, Justa et Rafina.
L'intrigue est plus attachante que les personnages pour lesquels j'ai gardé une certaine distance malgré moi.
L'ambiance est moins prenante que dans "Miniaturiste", le premier roman de Jessie Burton.
Cela reste néanmoins un très bon roman aux liens finement entrelacés.
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Mais qui donc a peint Les Filles au lion?

Concernant l'attribution de tableaux inconnus, on peut être confronté à des erreurs d'expertise. Mais être mystifié par le peintre lui-même peut apparaître incongru, partant du postulat que tout artiste a un désir absolu de reconnaissance.

C'est pourtant ce que nous propose Jessie Burton dans cette fiction finement construite autour de la redécouverte d'un tableau.

L'auteure a trouvé un public avec son précédent livre, Miniaturiste, que j'avais beaucoup aimé.
Il fallait donc qu'elle transforme l'essai et je trouve qu'elle fait encore une fois un "sans faute" avec ce roman insolite où on retrouve son goût du mystère et des atmosphères dramatiques, des personnalités ambiguës, le tout porté par une forme de poésie dans les décors.

Elle nous fait changer d'atmosphère et de siècle. Par deux temporalités, la narration se promène entre la Grande Bretagne des années 60 (aux remugles de condescendance raciale d'un Empire disparu) et l'Espagne aux soubresauts de guerre civile, dans les origines et la destinée d'un tableau qui réapparaît et dont on piste la trace sur plusieurs décennies. S'invite dans ce récit un peu étrange et douloureux, une réflexion sur l'identité féminine, sur le combat des femmes dans tous les domaines, personnel, artistique, éducatif...

J'ai été très intéressée par ce qui fait l'ossature intellectuelle du roman: cette idée de l'écartèlement vécu par l'artiste, entre quête de notoriété et la nécessité de se protéger de la critique pour préserver cette chose infiniment fragile: le processus créatif.

Excellente lecture! Un roman qui m'a bluffée jusqu'à ses ultimes rebondissements.
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critiques presse (4)
LeFigaro
07 avril 2017
Deux ans après Miniaturiste, premier roman ambitieux paru en 2015 et devenu un best-seller dans le monde, on l'attendait au tournant. L'Anglaise Jessie Burton ne déçoit pas.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaLibreBelgique
05 avril 2017
Le deuxième roman de Jessie Burton tient ses promesses.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Culturebox
29 mars 2017
Un roman trépidant de Jessie Burton à se garder pour l'été.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Telerama
22 mars 2017
Une jeune femme, engagée dans une galerie d'art londonienne, tente de percer le secret d'un tableau troublant. Un roman irrésistible.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (236) Voir plus Ajouter une citation
Si une réponse universelle à ma question reste à trouver, personnellement j'en suis certaine. Car s'il y a une chose que j'ai apprise, c'est celle-ci : en définitive, une œuvre d'art a du succès seulement quand son créateur - pour paraphraser Olive Schloss - possède la foi qui l'a fait naître.
Odelle Bastien
Wimbledon, 2002
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Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais vraiment connu la solitude. J'avais toujours eu mes livres, et Cynth avait toujours été là. Soudain mes pensées devenaient gigantesques dans ce minuscule logement, car personne n'était là pour les écouter et les domestiquer (...) Avez-vous un corps s'il n'y a personne pour le toucher ? (...)
Je ne savais pas comment être Odelle sans Cynth. (p. 56-57))
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"Mais ce n'est pas le sien, murmura -t-elle
- ça le deviendra, si je lui donne.
-Vous resterez invisible, senorita. Vous vous sacrifiez...
-Ce n'est pas un sacrifice, loin de là. Pour moi, je serai totalement visible. Si le tableau se vend, je serai à Paris, sur un mur. C'est de l'égoïsme, au contraire. C'est l'idéal : toute la liberté de création , sans le tapage. (p. 231)
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Elle avait son nom gravé sur une plaque de cuivre fixée à sa porte. Je me suis demandé combien de femmes à Londres, en l'an 1967 après Jésus-Christ, possédaient leur propre bureau. Les femmes des classes populaires exerçaient des métiers ingrats, elles étaient infirmières, ouvrières dans des usines, vendeuses ou dactylographes comme moi, et ça depuis des dizaines d'années. Mais c'était tout un monde d'écart, un périple presque irréalisable, avant d'avoir votre nom gravé sur une porte.(p. 31)
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A l'instant elle comprit que, malgré la gêne que lui inspirait le fait de poser, une partie d'elle-même avait espéré qu'Isaac soit réellement doué. Cela aurait été plus simple que s'il n'avait eu aucun talent. Peut-être était-elle davantage la fille de ses parents qu'elle ne le pensait. Il était toujours facile d'admirer une personne talentueuse, et la pitié menait à l'indifférence. Elle ferma les yeux, résistant aux dégâts potentiels que ce tableau ou l'absence de talent d'Isaac pouvaient causer à son coeur.
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Videos de Jessie Burton (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jessie Burton
Qu'est-ce qui se joue lorsque l'on décide d'écrire sur sa famille ? Et comment rejoint-on ce terrain d'écriture en particulier ?
Voici quelques-unes des questions que nous explorons avec Anne Berest dans ce nouvel épisode de notre podcast. Son roman, "La Carte postale" , une enquête palpitante et glaçante sur sa propre histoire familiale, a été sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens. Alice Bourhis, lycéenne à Brest, nous en dira quelques mots.
Et pour terminer, nous découvrirons les coups de coeur de notre libraire Romain : cinq histoires familiales que nous ne pouvons que vous recommander.
Pour retrouver les livres d'Anne Berest, c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/personne/personne/anne-berest/1960930/
Et pour nous suivre, c'est là : INSTA : https://www.instagram.com/librairie.dialogues/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/librairie.dialogues TWITTER : https://twitter.com/Dialogues
Bibliographie :
- La Carte postale, d'Anne Berest ( éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset
- Gabriële, d'Anne et Claire Berest (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/14416364-gabriele-anne-berest-claire-berest-le-livre-de-poche
- Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard
- Les Impatientes, de Djaili Amadou Amal (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924245-les-impatientes-djaili-amadou-amal-j-ai-lu
- Tous, sauf moi, de Francesca Melandri (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17044694-tous-sauf-moi-francesca-melandri-folio
- Les Survivants, d'Alex Schulman (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20116962-les-survivants-roman-alex-schulman-albin-michel
- Nature humaine, de Serge Joncour (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924222-nature-humaine-serge-joncour-j-ai-lu
- Lettre au père, de Franz Kafka (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/712442-lettre-au-pere-franz-kafka-folio
- Miniaturiste, de Jessie Burton (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10951710-miniaturiste-jessie-burton-gallimard
Et voici les romans dans lesquels vous pourrez retrouver les familles citées dans l'introduction de l'épisode :
- Les Rougon-Macquart : Les Rougon-Marcquart, d'Émile Zola (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/247912-les-rougon-macquart-1-le-ventre-de-paris-his--emile-zola-gallimard
- Les Rostov : La Guerre et la Paix , de Léon Tolstoi (éd. Pléiade Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/205936-la-guerre-et-la-paix-leon-tolstoi-gallimard
- Les McCullough : le Fils , de Philipp Meyer (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre
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