Les dossiers Dresden, tome 3 : Tombeau ouvert

- Bob ! Tu t’es planté ! On est à Féerie !
- Bien sûr, c’est la région la plus vaste de l’Outremonde. On ne peut aller nulle part sans passer par ici.
- Alors dépêche-toi et guide-nous. On ne doit pas traîner ici !
- Crois-moi, je n’en ai aucune envie. Soit on va avoir droit à la version Disney, avec des elfes et des lutins en jupette, et je ne sais pas quoi de mignon tout plein made in Cour d’Été, soit on aura la version de la méchante sorcière de la Cour d’Hiver. Elle est beaucoup plus intéressante mais qu’est-ce qu’elle fait mal !
- Mais la Cour d’Été peut se montrer cruelle, Bob.

Quinze kilos de chat, ça fait beaucoup d'amour.

"I still can't believe," Michael said, sotto voce, "that you came to the Vampires' Masquerade Ball dressed as a vampire."
"Not just a vampire," I said, " a 'cheesy' vampire. Do you think they get the point?". I managed to peer past the spotlight enough to make Thomas and Jutine at the foot of the stairs. Thomas was staring around at the courtyar with undisguised glee, then flaashed me a smile, and a thumb-up.
" I think," Michael said, "that you've just insulted everyone here."
"I'm here to find a monster, not to make nice with them. Besides, I never wanted to come to this stupid party in the first place."
"Al the same. I think you've peeved them off."
"Peeved? Come on. How bad could that be? Peeved."
From the courtyard below came several distinctive sounds. A few hisses. The rasp of steel as several someones drew knives. Or maybe swords. The nervous click-clack of someone with a semi-automatic working the slide.
Michael shrugged in his cloak, and I sensed, more than saw him put his hands on the hilt of one of his knives. "I think we're about to find out."

Je n'ai rien contre Dieu, mais je ne le comprends pas. Et je me méfie de la majorité des gens qui prétendent agir en son nom. Les feys, les vampires et tout le reste sont plus dans mon rayon. Au pire les démons. Et parfois même les Déchus. Je comprends leurs motivations.
Mais pas celles de Dieu. Je ne vois pas comment il peut observer ce que les hommes s'infligent, sans effacer la race humaine et trouver quelque chose de meilleur.

- Houlà ! souffla le crâne. Un chakra. C'est mauvais, il t'a eu en plein dans le chi.
- Bob ! (Harry)
- Heureusement qu'il ne s'est pas attaqué à ton... heu... ta trésorerie personnelle, hein. Ce que je veux dire, c'est que ça aurait pu être pire...

- Le Mal tire son pouvoir de la peur, monsieur Dresden. (Prêtre Forthill)

- "Fais à autrui ce qu’il veut te faire, mais en premier, telle est ma devise", grogné-je. (Harry)

Le temps est le maître mot dans la thaumaturgie. Avec assez de temps pour tout organiser, préparer le rituel, les objets symboliques et le cercle magique, on peut faire bien des choses.
Je n'ai jamais rencontré d'horreur écumante ayant la politesse de me laisser finir mes préparatifs.

« Fais à autrui ce qu’il veut te faire, mais en premier », telle est ma devise, grogné-je.

Il n’existe pas vraiment de mots magiques, ce sont les mots qui contiennent la magie. Ils lui donnent une forme, définissent son utilisation et décrivent son apparence.
Pourtant, je peux affirmer ceci : certains mots ont un pouvoir qui n’a rien à voir avec le surnaturel. Ils résonnent dans le cœur et l’esprit, et demeurent longtemps après que leur écho a disparu. Ils vivent en nous. Ils ont un pouvoir, et ce pouvoir fonctionne.