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3,82

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre a gagné le Booker Prize et est largement plébiscité. Qu'importe qu'il s'agisse d'une brique, en langue belge, ou d'un pavé pour parler français, voici de la littérature anglaise, comme j'aime, me suis-je dit, c'est l'été, assurément un bon moment de lecture en perspective.

Quelle déception ! quelle consternation ! quel profond ennui ! Tout y est pédant, le style, le propos, la forme. Et la longueur n'arrange rien. Page après page, le lecteur cherche en vain quelque chose à se mettre sous la dent pour assouvir son appétit de littérature. Mais l'on a davantage l'impression de se trouver face à une de ses décoctions issues d'un des cours de création livresque américain où l'on a confondu sel et bicarbonate de soude.

Une recherche littéraire d'un amour entre deux écrivains victoriens inspirée du Nom de la rose d'Umberto Eco pour l'écriture nous annonce l'auteur. Mais n'est pas Eco qui veut.

Je ne vais pas épiloguer, vous aurez compris, je ne recommande pas. Passez à côté de ce livre sans vous retourner, vous n'aurez pas perdu mais gagné des moments de lecture.
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J'ai choisi "Possession" pour son sujet. J'ai moi-même baigné dans le milieu universitaire de la recherche en littérature et y ai découvert des passions, littéraires comme physiques. En d'autres termes, il était difficile d'imaginer un meilleur pitch pour m'intéresser. Incarnant en outre la parfaite midinette, l'histoire d'amour promise en quatrième n'a pu que confirmer mon enthousiasme.

Et dès les premières pages, j'ai cru que je ne le regretterais pas. AS Byatt manie une langue de qualité, une façon de réciter fluide et le postulat particulièrement intéressant, rend curieuse... Les choix narratifs (changements de perspectives, exploration des genres littéraires et des types de texte) de l'autrice auraient habituellement eu tout pour me plaire.

Et pourtant. Mes aïeux...! Quel ennui ! Quel profond et sincère ennui ! Pour être honnête, je me suis arrêtée à 500 pages (en anglais), découragée et surtout avec un manque de motivation croissant, une fois n'est pas coutume. Je ne saurais pas expliquer comment cela est arrivé, mais j'ai fini par craindre de même apercevoir ce livre sur ma table de chevet car il allait bien falloir m'y mettre, indicible horreur ! Aucune justification à ma baisse d'intérêt, je pense que "Possession" est un bon roman, mais étonnamment pas un roman pour moi.
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CHALLENGE SOLIDAIRE
Encore une auteure que je ne connaissais pas. En même temps, je ne suis pas forcément fan du style anglais victorien...
J'ai souffert, vraiment, les longueurs dans le récit sont presque plus nombreuses que les passages agréables et plaisants à lire. Tout est décrit de façon exagérée, lourde et sans nécessité. Je n'ai pas eu l'impression qu'elles apportaient quelque chose au récit.
De plus, les retranscriptions de lettres, de journaux intimes, de poèmes difficiles et alambiqués plombent le déroulement du scénario. Certes, les lettres aident à comprendre dans une certaine mesure le pourquoi et le comment de certaines révélations mais c'est d'une lourdeur.....
J'ai tout de même fini par arriver au bout pour découvrir une fin qui semblait évidente.
Néanmoins, et c'est la raison pour laquelle je mets 2 étoiles, le style de l'écriture est assez facile à lire et plutôt plaisant, même si certaines phrases à rallonge sont difficiles à comprendre.
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Dès les premières lignes, je me doutais fort que je n'allais pas apprécier.
Avant même d'attacher de l'importance à l'histoire, le style d'écriture ne me plaisait pas du tout.
Les phrases beaucoup beaucoup beaucoup trop longues, la mauvaise utilisation des virgules, parfois excessives, parfois absentes… le vocabulaire un peu trop répétitif. D'ailleurs, j'ai eu plusieurs fois l'impression que l'auteur se forçait à utiliser un langage trop littéraire, qu'elle ne maîtrisait pas forcément…

Ensuite, l'intrigue m'a un peu accroché, je dois dire. Ma curiosité m'a fait dévorer la première partie du roman.

Ensuite, retour à la déception… Avant même la moitié du livre, une pause dans l'action nous plonge dans une centaine de pages d'échanges épistolaires ennuyeux, où l'auteur se met en difficulté toute seule.
Ces 100 pages m'ont pris plus de temps de lecture que les 800 autres, tant ce fut ennuyant.

La suite ? Un patchwork, entrecoupé de lettres, de morceaux de journaux insipides, avec une intrigue qui est tellement hachée que la curiosité s'estompe.

Je suis incapable de ne pas finir un roman.
Cette fois-ci, j'aurais aimé pouvoir le faire.

Bref, je ne suis probablement pas la cible.
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