Nous apprîmes à vivre en paix.
Ma chaîne et moi nous étions faits
Comme à fraterniser ensemble,
Tant l’habitude qui rassemble
Et nous étreint de ses forts nœuds,
Nous commensaux des mêmes lieux,
Dans la société des hommes
Sait nous faire ce que nous sommes.
Libre enfin, quand je dois sortir
De Chillon, je pousse un soupir !
(p22)