Même visage délicat, même nez fin. Elles étaient absolument identiques ! Iris aurait juré se trouver devant un miroir.
Et en fin de compte, le cœur du sujet était là. Dans les plantes, dans le jardin, c'était son propre reflet qu'on voyait. Chaque geste, chaque fleur chaque travail de la terre était une expression de l'âme de celui qui l'avait effectué.
J'étais en train de dire que les jardiniers ont beaucoup de chance: on est toujours récompensé de l'amour que l'on donne aux plantes, il vous est rendu des milliers de fois, car ce qui naît et grandit entre celui qui plante une fleur et la nature est la forme d'amour la plus parfaite.
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Iris et Viola avaient les idées claires,elles partageaient les mêmes objectifs,mais n’était-ce pas normal quand on avait un rêve en commun?Les mots des deux jeunes filles étaient comme des pétales qui volaient,portés par le vent de leur imagination.
Chaque fois que vous cultivez votre jardin, qu'il s'agisse d'un balcon ou d'un parc, c'est en vous qu'il portera ses fruits. Patience, humilité, satisfaction, compassion, joie. tout ce que vous avez ressenti en travaillant la terre a grandi et s'est enraciné en vous. Vous avez découvert ces émotions, l'une après l'aitre ... Elles changeront à jamais votre façon de voir les choses, elles vous aideront à vivre pleinement vos vies.
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Tu sais, on ne récupère jamais ce qu'on a perdu.
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Les erreurs sont comme des pierres sous le sable: tu auras beau les ensevelir elles resteront toujours là; lourdes, indéniables. Toi, tu sauras qu'elles existent, ceux qui les verront le sauront. La seule façon de s'en libérer, c'est de s'en saisir et de les jeter le plus loin possible.
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On ne peut pas effacer le passé. (....) Parfois, il est d'une telle puissance qu'il nous condamne à vivre sous son influence. Il nous prive de toute possibilité d'avenir, il rend nos efforts inutiles, il nous intimide, nous anéantit. Mais le désir de réparer nos erreurs est toujours là. Et c'est ça, notre force. Car tout peut-être changé. C'est à nous de décider le prix à payer.
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Si on y réfléchit bien, la peur est comme un récipient vide que chacun remplit à sa façon. Mais si ce récipient est déjà plein de jolies choses, il ne reste pas beaucoup de place pour les choses négatives.
Giulia observait sa petite-fille qui marchait à côté d'elle.Elle était la clé de tout.Les jumelles étaient la clé de tout.Mais leur seule présence ne suffirait pas à redonner vie au jardin.