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Critique de HORUSFONCK


Ce livre possède la beauté éteinte du malheur.
L'écriture est maîtrisée, sobre, au service d'un récit qui n'est pas sans rappeler certaines pages d' Eugène le Roy, Alphonse Daudet, Emile Zola ou François Mauriac.... pour n'en citer que quelques-uns
L'écriture du malheur, dans sa hideuse simplicité nimbée d'une effroyable fatalité... C'est le manège de la méchanceté, de l'égoïsme et de la bêtise qui tourne et tourne encore. C'est la ronde de la médisance, des bassesses et des ignominies du terroir: Rien à envier, parfois, aux red necks d'Erskine Caldwell!
Il y a tout de même quelques lumières ténues, dans cette grisaille bien foncée: Marie, l'enfant-narratrice avec Rose la vachette aveugle et Benoît le canard... Et puis le grand-père, tout de même, et Louis le petit frère-rayon d'un soleil rare et vite éteint.
Génie la folle, est un livre tellement triste et pourtant plein d'une vie retenue au fond du regard éteint de Génie. Génie au mutisme et au courage têtus... Génie qui rejoint Emma, Tess et Pomme dans mon album des femmes de la fiction littéraire qui me marquent à jamais.
Merci, Inès Cagnati qui n'êtes plus.
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