Les dieux silencieux, tome 1 : Le maître des chagrins

J'avais acheté ce roman un peu par curiosité, intriguée par un récit initiatique s'attachant à un personnage principal devant devenir le méchant de l'histoire, et s'attachant à aller contre la prophétie le concernant. Au bout du compte, j'en ressors avec une lecture qui m'a laissée relativement indifférente. Non pas parce qu'elle est foncièrement mauvaise, mais surtout parce que je l'ai trouvé très (trop) introductive et mettant du temps à démarrer.

Il y a tout de même des propositions intéressantes dans le roman, notamment avec le rejet des infirmes par la société, à cause d'une croyance selon laquelle ils seraient marqués par un dieu maléfique, et donc foncièrement mauvais et dangereux. La chasse à la magie, quoique moins originale, est également assez intéressante car n'étant pas nécessairement le plus représentée en fantasy. La quête d'artefacts magiques par des chasseurs de mages est également plutôt intéressantes de par la nature des objets décrits.

Au niveau des personnages, l'écriture pêche un peu. Je n'ai pas vraiment réussi à avoir d'attachement pour Annev, le personnage principal, sans pour autant avoir une dent contre lui. J'ai eu un peu de mal à ne pas lever les yeux au ciel face à ses décisions clairement malavisées et ses tourments de jeune adulte au sortir de l'adolescence. Les autres personnages n'ont pas un meilleur traitement en soi, même si j'ai été assez intriguée par le personnage de Sodar, qui est plus intéressant que les autres et qui pour moi sort du lot.

Les péripéties sont assez peu importantes et moyennement intéressantes, jusqu'à ce qu'on arrive à la fin où les choses se mettent en place et commencent à devenir plus intrigantes. En soi, ce n'est pas un mauvais livre mais il ne m'a pas transportée. Je vais laisser une seconde chance au tome suivant, afin de voir où tout cela va mener, et en espérant que l'intrigue décolle un peu !

Jai tellement aimer ce roman destiné à la magie noire et le côté fantastique que je l'ai lu 5 fois.
Parmi les élèves de l'académie A9 de Brette et une exception ayant survécu un sacrifice il a été enlevé par cela même qui ont tué ses parents 17 ans plus tard Annev porte le fardeau d'une magie interdite...

Le maître des chagrins m'intriguait depuis quelques temps mais hésitant car je n'avais pas vu énormément d'avis positifs, j'ai décidé de le découvrir en format audio.
C'est une aventure de fantasy très classique, un élu orphelin, un vieux sage pour mentor, une prophétie, un groupe d'amis sympathiques.
Le rythme est efficace et dynamique car il y a énormément de dialogues.
La narration et le style ne m'ont pas transporté ce qui en fait pour moi une lecture moyenne bien que le personnage principal soit plutôt attachant.
Je ne lirais pas la suite, une bonne lecture mais oubliable.

Une véritable claque. Je ne suis pas une habituée des univers médiévaux fantastiques, mais qu'est ce que j'ai aimé ! Outre quelques moments de combats assez longs, le tout est réaliste, prenant, envoûtant. L'histoire est développée sans pour autant lassé, ce qui n'est pas une mince affaire. L'écriture donne toujours envie de tourner la page, de continuer la lecture, et lâcher le livre peut s'avérer très difficile. J'ai eu un peu de mal avec les termes et l'univers au début, il faut bien l'avouer, mais j'ai fini par plonger dans l'histoire et à être impatiente de connaître le chapitre suivant. Je n'ai pas pu attendre de finir ma lecture pour acheter le second tome, que je m'empresse de lire !

Même si la plume de l'auteur est facile à lire, l'histoire ne m'a pas forcément plu. J'ai trouvé que beaucoup de moments dans le livre étaient très prévisibles. de plus, je n'ai accroché avec aucun des personnages. Après je pense que pour bien comprendre cette histoire il faut lire le deuxième tome alors je verrais si j'en ai envie un jour.

Une très belle découverte!
L'univers est riche, intéressant.
J'ai trouvé touchant les personnages, en particulier Annev et Sadar. J'ai aimé leur relation et je trouve intéressant les secrets qui les entourent et j'ai hâte d'en savoir un peu plus.
Je n'ai pas aimé le personnage de Myjun que j'ai trouvé détestable.
Un tome intéressant où l'univers se met en place ainsi que l'intrigue.

Saga qui avait sensation à sa sortie, comme souvent chez Bragelonne quand ils pensent avoir la dernière pépite à la mode, j'ai pour ma part attendu un peu de laisser décanter cela et j'ai eu raison. Car si ce fut une lecture divertissante et aventureuse, assez complète avec un chouette univers et une écriture rythmée, c'est en revanche très classique pour ne pas dire un peu facile.


Premier roman de Justin Call, ce dernier était présenté comme un phénomène à sa sortie à cause de son acquisition par plusieurs pays dès le tome 1. Il compte à ce jour 3 tomes dont le dernier en date Master of the fallen vient de sortir aux États-Unis. Chaque couverture met en scène un très bel oiseau façon écrin et livre bijou avec ses décorations tout autour, mais une belle couverture parfois ne suffit pas et ce fut le cas ici.

J'ai d'abord été enchantée par ma lecture qui présentait des ressemblances assez flagrantes avec nombres de sagas où l'on suit l'apprentissage d'un jeune héros promis à un grand avenir et ceux même si c'est plutôt une sombre prophétie qui l'annonce. C'est un schéma classique qui me plaît beaucoup depuis La roue du temps. Avec son décor très religieux où l'on suit une sorte de congrégation de guerriers qui apprennent tout ce qu'il faut pour lutter sans magie contre ceux qui la possèdent car ils sont vu comme les enfants du diable, c'était original et différent, un alléchant contre-pied. L'apprentissage se déroulait en plus dans un institut plein de mystères où les maîtres des héros portaient différents titres évocateurs comme le Maître des chagrins, celui des Malédictions, de la Furtivité, des Mensonges ou des Châtiments. Garçons et filles participaient à cet apprentissage bien que de manière séparée, les uns prédestinés à devenir des avatars ou des intendants, les autres des sages-femmes, car il est de monnaie courante d'enlever des nourrissons dans les pays voisins pour ensuite les former ici. C'était donc étrangement sombre et dérangeant malgré une allure très bonne enfant portée par les jeunes héros.

En effet, dès le début on sent un je ne sais quoi en décalage dans cette histoire, comme si on ne suivait pas vraiment les gentils, mais des méchants déguisés en gentils, quelque chose que je ne peux qu'affectionner. Je me suis donc fait tout un plan là-dessus. J'ai aimé au début de chaque grande partie plonger dans la mythologie de l'univers à travers le récit du mythe originel des dieux qui ont fini par se fâcher et qui sont à l'origine de la scission actuelle. Cela m'a plu que ce soit ceux possédant la magie qui soient diabolisés et qu'on rejette violemment les handicapés de naissance ou par accident et même les gens défigurés sous prétexte que ce seraient des enfants du diable de ce monde. C'est violent juste comme il faut et ça tranche avec la vertu dont se prévalent les maîtres / mentors de nos héros. C'était donc alléchant.

Malheureusement, l'écriture n'est pas vraiment à la hauteur. Bien que pleine d'allant et d'aventure, la plume de Justin Call souffre surtout d'une grande superficialité : il passe rapidement du coq à l'âne parfois, ses personnages manquent de profondeur, son héros est très très jeune parfois en dépit de son âge et son passé, les relations sont dignes des soap américains et même les retournements de situation, on les voit venir de très très loin. Il y a certes un léger mieux dans les dernières pages et encore, je persiste à avoir l'impression d'être dans un Young Adult voir un titre purement jeunesse quand je vois Annev évoluer avec ses camarades et maîtres / mentors, même dans La roue du temps, qui était bien lourd dans le genre, c'était plus crédible et le summum revient au love interest du héros avec qui l'auteur s'est pris les pieds dans le tapis tant elle est mal écrite...

Ce manque de crédibilité m'a vraiment gâché mon plaisir au bout d'un moment, surtout que le tome est assez copieux et souffre un creux important en plein milieu et un milieu assez long en prime. Il ne suffit pas d'imaginer un univers alléchant, il faut ensuite en faire quelque chose, le développer et pas juste à coup d'allusions à une prophétie, d'artefacts mystérieux et surpuissants, de magies et actions variées pour faire avancer celui-ci à marche forcée. On sent bien trop que certains moments sont propulsés là miraculeusement pour faire avancer l'histoire sans que ça ait vraiment été préparé et sans que ce soit justifié et crédible. C'est donc entraînant mais ça manque de souffle et de profondeur.

Saga annoncée un peu comme une pépite à l'époque par son éditeur et une partie de la blogosphère, Les dieux silencieux se révèle surtout pour moi un divertissement efficace dans son aspect aventure et mythologie mais un peu décevant dès qu'on creuse la dynamique narrative et relationnelle de l'histoire. Les personnages sont creux, l'histoire trop prévisible et facile, ça manque de quelque chose. Heureusement on passe quand même un bon moment et on a envie découvrir ce sur quoi va déboucher cette drôle d'altérité et qui sont les vrais méchants de l'histoire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Même s'il ne révolutionne pas le genre, ce premier tome se lit facilement. J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages au début et à entrer dans le récit, mais quand l'action s'est installée, je me suis laissée porter. J'attends de lire la suite avant de me prononcer sur la qualité de ce roman, mais pour le moment, je le trouve plutôt moyen (on n'attend pas fébrilement la suite, mais on n'est pas non plus rebuté à l'idée de la lire). Malheureusement, le récit semble baigner dans un certain manichéisme et c'est pour moi assez rédhibitoire...

Très bon romans. Malgré quelque passage un peux long selon moi. L'histoire en elle-même est très intéressante et très original. Un heros peux commun et qui parais un ennuyeux au début, mais qui prend p'is d importance après quelque temps. Je conseil cet ouvrage

J'ai adoré ce livre.
L'univers est riche et possède une mythologie bien travaillée. On y aborde l'extrémisme religieux et la haine de la différence (le handicap physique ici) puisque tout ceux qui le sont ont été marqué par Keos, dieu qui a mal tourné et qui voué à la destruction et la guerre. On fait donc face à une stigmatisation.
La magie est également vue comme hérétique dans l'environnement dans lequel notre hero va évolué. J'ai d'ailleurs bien accroché avec les différents systèmes de magie selon les peuples.
Les personnages sont également attachants et présentent plusieurs facettes dans leurs personnalités, ils ne sont, pour la plupart, ni tout blanc, ni tout noirs.
Le deuxième s'annonce tout autant passionnant au vu de l'évolution des différents personnages tout au long du livre.