AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les dieux silencieux tome 1 sur 2
EAN : 9791028116859
552 pages
Bragelonne (12/08/2020)
3.64/5   68 notes
Résumé :
Vous connaissez déjà cette histoire - celle d'un orphelin élevé par un vieil homme sage, d'un garçon qui découvre qu'il possède des pouvoirs et apprend à s'en servir pour protéger le monde d'un grand mal. Mais qu'arriverait-il si ce héros et ce mal ne formaient qu'un ? Sauverait-il le monde, ou le détruirait-il ?

Parmi les avatars de l'Académie, Annev de Breth est une exception. Au contraire de ses camarades, qui furent dérobés à leurs familles dans ... >Voir plus
Que lire après Les dieux silencieux, tome 1 : Le maître des chagrinsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 68 notes
5
5 avis
4
7 avis
3
10 avis
2
1 avis
1
0 avis
Je dois avouer que mon impression générale n'est pas parmi les plus enthousiastes sur ce premier tome. Je ne peux pas non plus dire qu'il ne m'a pas plu, il a du potentiel, mais il contenait quand même pas mal d'éléments qui m'ont un peu laissé de coté. le coté positif a été mon évolution tout au long de ma lecture jusqu'à la fin où j'avais envie de savoir la suite et de continuer la série.

De quoi ça parle : le héros vit dans un village reculé, caché. Un village très religieux en fait, parce qu'il est chargé de l'éducation de religieux combattants, appelés des avatars (pour les hommes), chargés de libérer le monde des artefacts magiques laissés par les précédentes générations et qui sont considérés comme étant le mal incarné.

Je ne vais pas vous détailler toute la mythologie mais l'important est de savoir que suite a une dispute entre les trois dieux principaux, la religion considère maintenant toutes les personnes à qui il manque une partie du corps comme étant les représentant du mauvais dieu.

On tue bien entendu les enfants nés ainsi dés leur naissance. C'est d'ailleurs une partie de la mission des femmes du villages. On tue également leurs parents car c'est forcement par eux que la souillure est arrivée. Les personnes perdant un membre ou étant mutilées avec cicatrices, quel qu'en soit la raison, sont aussi très mal vues, pour eux ça signifie que la personne a forcement mal agi car elle a été marquée par le mauvais dieu.

Et il se trouve que le héros, Annev, est né manchot. Heureusement, son gardien, celui qui a réussi à le sauver nouveau né en faisant semblant d'aller le tuer dans la foret, a réussi par ses relations a mettre la main sur un artefact magique qui imite une main. du coup personne au village ne sait qu'il est marqué. Mais ça fait que Annev est doublement mauvais d'après la religion sous laquelle il a été éduqué. Non seulement il se sait marqué par le mauvais dieu, il devrait être mort, mais en plus il utilise un artefact maudit que sa propre secte est chargée de détruire normalement pour passer incognito parmi eux.

Il va donc passer son adolescence à se chercher. Faut-il croire à ce qu'on lui enseigne si ça signifie qu'il est le mal incarné? Comment peut-il se faire une place en sachant ça? Comment même grandir et se construire en se cachant en permanence? Ça ne l'empêche néanmoins pas d'avoir de l'espoir. Il visualise vraiment sa vie dans son village et n'imaginerai pas devoir en changer pour tout l'or du monde. Il va tout faire pour devenir un adulte respecté et un avatar.
Malheureusement vous vous doutez bien que ça ne va pas se passer comme ça …

Si je n'ai pas vraiment apprécié les 100 premières pages, c'est principalement parce que ce qu'elles semblaient délivrer ne me plaisait pas (je précise que je n'ai pas lu le résumé éditeur, je suis rentrée dedans totalement à l'aveugle). Mais l'évolution de ce qu'on sait va devenir l'intrigue change vraiment tout au long du livre. On pourrait appeler ça des retournements de situation, mais c'est plus des retournements de perception dans ce cas la, car avec les informations qui arrivent au fur et à mesure, je me suis aperçue que je m'étais fait une mauvaise image du livre. du coup mon avis a changé. On va dire que sur ce point, je suis sortie du livre bien plus intéressée que je ne l'étais dans la première partie.

Il faut aussi vraiment garder à l'esprit qu'il s'agit de fantasy YA classique. du coup si l'histoire d'un ado et d'une prophétie ne vous intéresse pas, ce n'est même pas la peine de tenter celui ci.
Ceux qui me connaissent savent déjà que si je dis ça c'est que le coté YA m'a dérangé. En effet ça n'est pas vraiment ma tasse de thé de base. J'en lis assez peu et rares sont ceux qui arrivent vraiment à ressortir du lot.

Et ici ça a clairement été un des points négatifs pour moi. J'avais vraiment envie de baffer le héros. Certes il n'est pas incohérent, c'est un ado tout ce qu'il y a de normal, mais ça ne l'a pas rendu plus sympathique à mes yeux. Ces choix sont tellement évidemment de mauvais choix, à mes yeux de lectrice de fantasy de longue date, que je bouillonnais de frustration à certains moments.

Néanmoins j'ai trouvé le monde intéressant. En plus ce premier tome est clairement une critique de la religion (pas de la croyance elle même, mais des dogmes de la religion), même si on ne sait pas encore tout sur ce point. Un sujet qui normalement ne me plait pas plus que ça mais qui ici a quand même réussi à me faire tenir car de nombreux secrets semblent y être liés et j'ai envie de savoir ce qu'il y a derrière.

Le héros étant un adolescent et vivant en plus dans un village reculé où on lui a fourni une éducation très ciblée, il ne sait pas grand chose du reste du monde. le lecteur en apprend vraiment beaucoup avec lui au fur et à mesure du roman ce qui ouvre les possibilités et rajoute du mystère à l'ensemble.

Je dirais que l'univers a du potentiel. Pour l'instant je ne suis pas convaincue à 100% mais ce premier tome a quand même réussi à me donner envie de lire la suite. Je suis vraiment curieuse de voir quel chemin prendra Annev dans le futur et comment sa perception du monde extérieur va changer avec le temps.
Lien : https://delivreenlivres.home..
Commenter  J’apprécie          90
Saga qui avait sensation à sa sortie, comme souvent chez Bragelonne quand ils pensent avoir la dernière pépite à la mode, j'ai pour ma part attendu un peu de laisser décanter cela et j'ai eu raison. Car si ce fut une lecture divertissante et aventureuse, assez complète avec un chouette univers et une écriture rythmée, c'est en revanche très classique pour ne pas dire un peu facile.


Premier roman de Justin Call, ce dernier était présenté comme un phénomène à sa sortie à cause de son acquisition par plusieurs pays dès le tome 1. Il compte à ce jour 3 tomes dont le dernier en date Master of the fallen vient de sortir aux États-Unis. Chaque couverture met en scène un très bel oiseau façon écrin et livre bijou avec ses décorations tout autour, mais une belle couverture parfois ne suffit pas et ce fut le cas ici.

J'ai d'abord été enchantée par ma lecture qui présentait des ressemblances assez flagrantes avec nombres de sagas où l'on suit l'apprentissage d'un jeune héros promis à un grand avenir et ceux même si c'est plutôt une sombre prophétie qui l'annonce. C'est un schéma classique qui me plaît beaucoup depuis La roue du temps. Avec son décor très religieux où l'on suit une sorte de congrégation de guerriers qui apprennent tout ce qu'il faut pour lutter sans magie contre ceux qui la possèdent car ils sont vu comme les enfants du diable, c'était original et différent, un alléchant contre-pied. L'apprentissage se déroulait en plus dans un institut plein de mystères où les maîtres des héros portaient différents titres évocateurs comme le Maître des chagrins, celui des Malédictions, de la Furtivité, des Mensonges ou des Châtiments. Garçons et filles participaient à cet apprentissage bien que de manière séparée, les uns prédestinés à devenir des avatars ou des intendants, les autres des sages-femmes, car il est de monnaie courante d'enlever des nourrissons dans les pays voisins pour ensuite les former ici. C'était donc étrangement sombre et dérangeant malgré une allure très bonne enfant portée par les jeunes héros.

En effet, dès le début on sent un je ne sais quoi en décalage dans cette histoire, comme si on ne suivait pas vraiment les gentils, mais des méchants déguisés en gentils, quelque chose que je ne peux qu'affectionner. Je me suis donc fait tout un plan là-dessus. J'ai aimé au début de chaque grande partie plonger dans la mythologie de l'univers à travers le récit du mythe originel des dieux qui ont fini par se fâcher et qui sont à l'origine de la scission actuelle. Cela m'a plu que ce soit ceux possédant la magie qui soient diabolisés et qu'on rejette violemment les handicapés de naissance ou par accident et même les gens défigurés sous prétexte que ce seraient des enfants du diable de ce monde. C'est violent juste comme il faut et ça tranche avec la vertu dont se prévalent les maîtres / mentors de nos héros. C'était donc alléchant.

Malheureusement, l'écriture n'est pas vraiment à la hauteur. Bien que pleine d'allant et d'aventure, la plume de Justin Call souffre surtout d'une grande superficialité : il passe rapidement du coq à l'âne parfois, ses personnages manquent de profondeur, son héros est très très jeune parfois en dépit de son âge et son passé, les relations sont dignes des soap américains et même les retournements de situation, on les voit venir de très très loin. Il y a certes un léger mieux dans les dernières pages et encore, je persiste à avoir l'impression d'être dans un Young Adult voir un titre purement jeunesse quand je vois Annev évoluer avec ses camarades et maîtres / mentors, même dans La roue du temps, qui était bien lourd dans le genre, c'était plus crédible et le summum revient au love interest du héros avec qui l'auteur s'est pris les pieds dans le tapis tant elle est mal écrite...

Ce manque de crédibilité m'a vraiment gâché mon plaisir au bout d'un moment, surtout que le tome est assez copieux et souffre un creux important en plein milieu et un milieu assez long en prime. Il ne suffit pas d'imaginer un univers alléchant, il faut ensuite en faire quelque chose, le développer et pas juste à coup d'allusions à une prophétie, d'artefacts mystérieux et surpuissants, de magies et actions variées pour faire avancer celui-ci à marche forcée. On sent bien trop que certains moments sont propulsés là miraculeusement pour faire avancer l'histoire sans que ça ait vraiment été préparé et sans que ce soit justifié et crédible. C'est donc entraînant mais ça manque de souffle et de profondeur.

Saga annoncée un peu comme une pépite à l'époque par son éditeur et une partie de la blogosphère, Les dieux silencieux se révèle surtout pour moi un divertissement efficace dans son aspect aventure et mythologie mais un peu décevant dès qu'on creuse la dynamique narrative et relationnelle de l'histoire. Les personnages sont creux, l'histoire trop prévisible et facile, ça manque de quelque chose. Heureusement on passe quand même un bon moment et on a envie découvrir ce sur quoi va déboucher cette drôle d'altérité et qui sont les vrais méchants de l'histoire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          90
Chaenbalu est un village caché dirigé par un ordre de maîtres cléricaux, l'Académie, qui forment des jeunes gens pour récupérer des artefacts magiques qu'ils considèrent comme hérétiques. Les élèves, ou acolytes, sont enlevés à travers le monde pour étudier toute leur vie à l'Académie. Pour eux, tout ce qui est magique provient de Khéos, le dieu du Mal. Et chaque personne présentant une infirmité ou un handicap (cicatrice sur le visage, bras ou oeil en moins) est considérée comme envoyée par Khéos. Ces gens sont soit lapidés, soit brulés, ou s'ils ont le droit de vivre ils sont ostracisés. Sous couvert de la religion, ils parcourent le monde pour voler les artefacts magiques et les consigner dans l'Académie. Annev, dix-sept ans, est acolyte de l'Académie. Il vit avec Sodar, un vieux prêtre du village. Il ne lui reste plus qu'une tentative pour devenir avatar, en passant le Test du Jugement. S'il perd, il sera intendant, et n'aura pas le droit d'épouser qui que ce soit, notamment Myjun, la fille du directeur de l'Académie dont il est amoureux. Cependant, Annev a une grande différence : il est né avec un bras en moins. Grâce à Sodar, il porte une prothèse magique qui l'a empêché d'être découvert jusqu'à présent. Sodar, ce vieux prêtre mystérieux, a élevé seul Annev et le protège du Mal. Dans le secret, il lui apprend également la magie et le combat. Lorsqu'Annev se retrouve à devoir éliminer un marchant s'étant égaré dans la forêt prêt du village caché, il découvrira qu'il n'est pas seulement un acolyte handicapé, mais qu'une prophétie l'annonce comme celui qui va combattre le Mal, Khéos.

Cette lecture a été assez mitigée pour ma part. Tout d'abord, j'ai eu beaucoup de mal à retenir les noms des lieux et des personnages que j'ai trouvé compliqués. C'était assez difficile au début de bien rentrer dans l'histoire quand je n'arrivais pas à retenir qui était qui. Pour les lieux, je trouvais la carte trop petite pour tous ceux que le texte évoque. Et le plan de Chaenbalu est, selon moi, assez incompréhensible…

De plus, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Annev, dont les décisions déstabilisantes m'ont plusieurs fois laissé penser qu'il était soit très naïf soit stupide. S'il peut briller par son intelligence, sa stratégie et son observation, il est vite aveuglé par ses désirs et par Tosan qui arrive très facilement à lui embrouiller l'esprit. Il vit avec Sodar depuis dix-sept ans, cet homme est un père pour lui. Mais quand Tosan remet en doute les intentions que peut lui porter le vieil homme, il le croit volontiers… du coup, il fait des choix malheureux qui entraînent des conséquences terribles. Alors, c'est certain, le héros est humain donc il fait des erreurs, c'est aussi un adolescent qui veut vivre sa vie et se faire accepter par ses pairs. Sodar étant la figure paternelle, il la remet aussi logiquement en cause. Mais certaines de ses réflexions sont, je trouve, paradoxales, d'autres sont stupides. le tort de Sodar, c'est de lui avoir caché la vérité. Aussi, quand tout se révèle, Annev a du mal à y croire et se sent trahi. Ce qui rajoute certainement de quoi le manipuler, comme Tosan ne se gêne pas pour le faire. Mais au-delà de cela, quand Annev se rend compte que Sodar ne mentait pas, il choisit quand même de combattre la magie et garder caché toute une part de lui-même, plutôt que d'en être libéré. J'espère que par la suite il va mûrir, parce que si ce n'est pas le cas, ils sont tous mal barrés…

Mais ce qui a le plus plombé ma lecture, ce sont les longueurs. Il y a énormément d'actions, mais je dirai que l'écriture est lourde, du coup l'action m'a paru longue et ralentie. Je pense notamment au passage dans la forêt de Brake que j'ai beaucoup aimé, notamment Crag, mais c'était également particulièrement long ! Il n'a qu'à la fin que l'action s'enchaîne très vite et que l'écriture devient rythmée et dynamique.

A propos des personnages, j'ai beaucoup aimé Crag le marchand que j'ai trouvé excellent ! Son apparence laisse à penser qu'il est faible, alors que pas du tout. Il n'hésite pas à se mettre en danger juste pour venger sa mule qu'il aimait beaucoup. Il est aussi mystérieux, j'avais envie qu'Annev parte avec lui pour le connaître plus encore et vivre ses aventures. Sans doute que c'est un personnage que l'on va recroiser. Sinon, j'ai peu aimé la plupart des camarades d'Annev, à part peut-être Titus, et encore… Et contre toute attente, j'ai beaucoup apprécié Fyn, le rival d'Annev !

Pour finir, je dirais donc que ce premier tome était intéressant, mais très long et compliqué. Les chapitres sont assez inégaux, l'histoire est prévisible, certains passages traînent beaucoup en longueur et plombent assez la lecture. Cependant, la fin est brutale et magistrale, elle donne envie de connaître la suite ! :)
Commenter  J’apprécie          30
Un univers qui s'essaye à l'originalité, mais aux personnages extrêmement simples : Annev est un adolescent tout ce qu'il se fait de plus normal, avec un mentor des plus classiques. Sauf qu'Annev est handicapé : son bras gauche est une prothèse magique qui imite à la perfection son teint de peau et répond aussi bien qu'un membre de chair.
Pas si handicapé que ça, alors !
Un peu, en réalité : Annev grandit dans une communauté reculée qui considère les personnes diminuées physiquement (que ce soit depuis la naissance ou suite à un accident) comme des suppôts de Keos, divinité maléfique qui a elle-même perdu une main lors du combat titanesque qui l'a opposé à son frère. Si quiconque soupçonne quoi que ce soit, Annev sera condamné à mort.
Mais ce jeune homme à la vie sans cesse menacée a de l'ambition : il veut devenir un Maître et épouser la fille du directeur de l'Académie. Pourra-t-il, voudra-t-il garder le secret plus longtemps ?

Tout en s'efforçant de sortir des carcans de la fantasy classique (un univers mystérieux, avec une histoire recherchée, marqué par une mythologie créative, dépourvu des créatures merveilleuses qu'on y croise habituellement), Justin Call utilise des ficelles narratives usées jusqu'à la corde : le jeune héros naïf aux nombreux talents, le mentor au passé plein de secrets, le secret inavouable qui entoure la naissance dudit héros, la société injuste et étriquée à laquelle il ne peut correspondre, la romance impossible avec une jeune fille d'une condition plus élevée que la sienne, l'amitié indéfectible avec les deux pires troufions de sa promo (qui sont un peu comme des handicaps supplémentaires pour Annev, car tous ces jeunes gens évoluent dans une académie ultra compétitive destinée à les former au métier d'assassin)…

On sent bien vite qui sont les opposants et qui sont les adjuvants, on devine les retournements de situation avant qu'ils n'arrivent. En résumé : ce n'est pas parce qu'on fait un effort pour inventer un bel univers qu'on a écrit une bonne histoire. Personnellement, je n'ai pas l'intention de lire la suite et j'oublierai cette saga très vite.
Commenter  J’apprécie          10
❤️ Coup de coeur ❤️

Il y a des livres, quand tu en tournes la dernière page, tu as juste envie de crier « nooooon, vite la suite ! ».
Ça a été le cas avec le maître des chagrins, premier tome Des Dieux silencieux.
J'ai absolument tout adoré dans cette histoire.
De la fantasy comme j'aime, avec quelque chose de... traditionnel je dirais.

Annev est un jeune garçon qui rêve de devenir avatar. Avec ses compagnons de l'Académie, il s'entraîne durement avec des Maîtres.
Mais Annev est une exception. Au contraire de ses camarades, il ne vit pas à l'Académie mais avec Sodar, un prêtre qui l'a élevé. Car Annev cache un secret et un lourd passé. Il vit au milieu de ceux qui ont tué ses parents, accusés d'être des fils de Keos et de pratiquer la magie interdite.
Annev devra faire des choix s'il veut devenir avatar malgré la sombre menace qui pèse sur lui.

Premier tome, celui de l'apprentissage du héros.
On découvre Annev dans son « école » dans laquelle il est tiraillé entre ce qu'on lui demande d'être et de penser et la vision bien différente de Sodar, son mentor.
Les épreuves sont un régal à suivre, les entraînements des élèves, les rapports entre eux... Tout est addicitf dans cette partie de l'histoire.
La compétition ou l'amitié, l'Académie ou Sodar, l'amour ou la sécurité ?
Un héros qui se découvre, plein de failles mais qui grandit. Un Annev auquel on s'attache.

Les parties suivantes mettent Annev à l'épreuve. Physiquement et psychologiquement.
Et c'est un régal !!!
De la magie. Des combats. Une forêt qui fait frisonner.
Une mythologie qui tient la route et qui passionne.
Bref, l'univers est parfaitement bâti, on sait où l'on met les pieds, les éléments nouveaux sont distillés quand il faut et les personnages ont une réelle profondeur.
Annev, en particulier, est plein d'ambivalences. le produit de deux éducations diamétralement opposées. le sauveur ou la menace ? Il sera, probablement, la troisième voie (je suppose en tout cas mais je ne suis pas à l'abri de quelques surprises dans les prochains tomes) et c'est quelque chose qui me plaît beaucoup en Fantasy.

J'ai visualisé chaque scène. J'ai adoré imaginer Sodar le prêtre/mentor avec son bâton (j'avoue, il avait la tête de Gandalf/Dumbledore).
J'étais à Chaenbalu. J'ai escaladé des parois et j'ai vu mes compagnons se battre.
J'ai vécu pleinement avec Annev durant plusieurs soirées.

Impossible de me détacher du livre.
J'ai adoré les passages à l'Académie, j'ai adoré les artéfacts, j'ai adoré les passages sur les Dieux, j'ai adoré...
Un petit bijou de la fantasy en somme, de son contenu jusqu'à sa couv'.

Vivement le tome 2, je suis beaucoup trop impatiente de retrouver Annev car les ennuis vont sérieusement commencer...

Amoureux de fantasy, n'hésitez pas !!
Lien : https://demoisellesdechatill..
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Elbakin.net
22 octobre 2020
Exemple type du roman auquel il manque un “je ne sais quoi” pour véritablement captiver celui ou celle qui se retrouve avec un tel livre entre les mains, y compris dans son registre, celui de la fantasy épique à tendance “vieille école”.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je suis désolé. Je ne t'ai rien dit car je craignais que le fait de savoir t'empêche de poursuivre tes rêves. Les jeunes gens ont besoin de rêves. Quand on devient vieux comme moi, on les échange pour de l'espoir, avant de mettre ses espoirs dans les rêves d'autrui.
Commenter  J’apprécie          20
La magie est proscrite depuis des siècles, expliqua le professeur, glacial. La magie est néfaste. Les gens qui refusent de renoncer à leur magie sont des hors-la-loi. Ils sont mauvais et avides de pouvoir. (Il attendit que le garçon ose protester.) La magie, quelle qu’elle soit, est dangereuse, et peu importe qui la pratique. Notre mission consiste à protéger autrui en l’enfermant dans le Caveau de la Damnation, sous la supervision de l’Ordre des Anciens.
Commenter  J’apprécie          00
Annev était rentré dans son foyer pour y trouver du réconfort, au lieu de quoi il s’était confronté à une énigme. Puis il s’était mis à la recherche de son mentor et ami, et il avait trouvé deux étrangers : l’un qu’il voyait pour la première fois et l’autre qu’il pensait connaître.
Jamais il ne s’était senti si seul.
Commenter  J’apprécie          00
... il avait le sentiment de commencer seulement à comprendre de quoi les artefacts étaient capables. Une part de lui était pressée de creuser la question, de tester les limites de la magie de la baguette...
Commenter  J’apprécie          00
- Les hommes sont parfois des monstres, grogna Crag. Un homme qui fait souffrir un animal effrayé est dix fois un monstre.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus

Autres livres de Justin Travis Call (1) Voir plus

Lecteurs (276) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2498 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}