Bon, par où commencer ? Allez, par le style. Il ne m'a pas du tout convenu, mais alors pas du tout. Il résume plus qu'il ne raconte et la ponctuation des dialogues est...désolé, elle est tout simplement fautive.
Le deuxième défaut qui m'a sauté aux yeux est l'idéalisation de malade mental que subit systématiquement le personnage de Cassandra. Elle est belle, elle a du goût, elle parle parfaitement l'italien, elle a un travail épanouissant, elle a des amis géniaux, elle...elle et sa vie sont trop parfaites pour qu'on y croie, voilà tout ! En soi, c'est un petit peu logique, puisque le narrateur est amoureux d'elle, mais bon, on était vraiment obligé de s'infliger ça ? D'ailleurs, comme le narrateur en question fait-il pour tout savoir à ce point ? Aurait-il un don de double vue ?
La base du récit est le fait que notre héroïne ne mélange pas ses "mondes", c'est-à-dire que son meilleur ami rencontré en concert n'a jamais vu sa meilleure amie du boulot, et ainsi de suite. J'ai peut-être l'esprit fermé, mais je ne vois pas là un problème insurmontable et monumental. Disons que ça à le mérite d'être plutôt original.
Ensuite, l'histoire. Elle s'articule principalement autour de la relation de Cassandra avec un certain Frédérick, qui se révèle dangereux. Par-dessus, se greffe les petites histoires de ses amis. Mais ce n'est pas très réussi. On perd vite le fil, les personnages ont des évolutions incompréhensibles, le style "résumé" nuit grandement à l'intensité dramatique et on dirait que certaines péripéties sont tirées en ligne directe d'un sitcom pour ados. Et le pire, c'est sans doute qu'on ne voit pas où cela nous mène, même à la fin. OK, la conclusion, c'est que Cassandra à changé de boulot et s'est trouvé un mec, mais du coup...pourquoi on s'est tapé tout ça ? Quelle grande transformation notre héroïne a-t-elle connue ?
Franchement, je me suis ennuyée pendant les 311 pages que compte ce roman. Il y a de nombreux clichés, beaucoup de personnages inconsistants, des pseudos réflexions philosophiques très fatigantes et les relations sont stéréotypées.
Navrée, mais je ne vois pas l'intérêt de ce livre, hormis sa couverture plutôt classe.
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