Je viens de faire connaissance, à partir de ce recueil de nouvelles d'inégales longueur, du célèbre commissaire Montalbano et de son équipe.
Chez Camilleri, il paraît faire tout de même moins noir que chez Scerbanenco et l'on goûte la cuisine sicilienne dont Montalbano semble abuser.
Le policier est humain, pour qui la guerre des police avec les carabiniers ne tient plus lorsqu'il s'agit d'aider un mourant à terminer sa tâche... Et curieux, lorsqu'il va découvrir une vérité qui restera ignorée: une haine éteinte au seuil de la mort.
Et puis, il y a cette traduction extraordinaire (voir l'avant-propos du livre) avec ce parlé si particulier de la Sicile, qu'à moi il plut bien quand je le lus.
Cela donne une musicalité particulière et savoureuse aux enquêtes.
L' oeuvre de Camilleri recevra donc d'autres visites attentionnées de ma part, en tant qu'excellente cuisine de la gastronomie littéraire italienne.
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6 nouvelles mettant en scène Montalbano et son entourage , dont deux ne se passent pas à Vigata. Il s'agit d'angoisses du commissaire nées parfois de rêves , parfois de maladies ,parfois de dilemmes professionnels . Les enquêtes portent sur des crimes présents ou passés , ou simplement sur le mystère de certaines vies .Ma préférée « Jour de fièvre »
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