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Critique de LambertValerie


Un jour pourtant
Un jour viendra
Couleur d'orange
Un jour de palme
Un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue
Où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau
Sur la plus haute branche

Ce poème d'Aragon mis en chanson, en 1967 par Jean Ferrat dénonce la guerre, celle d'Espagne mais aussi toutes les guerres.
En lisant le livre de Giula Caminito, ce poème m'a paru être le plus bel hommage, la meilleure association à faire avec son roman : Un jour viendra. Un espèce de point lumineux qui demeure le fil rouge de ce magnifique roman de Guila Caminito.
Partant de l'histoire de son arrière- grand-père, anarchiste, elle nous plonge dans l'histoire d'un petit village des Marches, en Italie Centrale, au début du XX ième siècle.
L'écriture de Giula Caminito est captivante, sinueuse telle la rivière qui borde ce petit village : À Serra de' Conti.
Deux frères que tout séparent vivent pourtant en communion avec la nature, dans un amour fraternel sans faille. Lupo, l'aîné défend son petit frère : Nicola qui semble être un être fragile, presque inapte à la vie.
Lupo est un jeune homme fougueux, plein d'espérance qui se rapproche de l'anarchisme de son grand-père, qui veut lutter pour un monde meilleur qui viendra un jour.
Mais la première guerre mondiale renverse et broie tout sur son passage, Nicola est enrôlé comme soldat et échappe à la protection de Lupo.
Se mêle à la grande tragédie de la guerre, la grippe espagnole qui décime et fauche la presque totalité des habitants du village.
Que reste-t-il ? Quel est l'avenir de ces deux frères ?
Un exil lointain dans une Amérique qui apparaît encore à ce moment là comme une terre d'espoir et de liberté politique.
Oui, un jour viendra est un savoureux roman, plein de douceur de nostalgie, de l'espoir qu'on doit toujours porter d'un monde meilleur.

Un jour pourtant
Un jour viendra
Couleur d'orange...
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