Citations sur On the road with you (22)
James s’est raidi dès qu’il m’a vue. Ouais, mon gars, je suis en pétard ! Dix-neuf ans à partager le même toit, on se connaît un peu ! Je suis des yeux sa pomme d’Adam faire des allers-retours précipités dans sa gorge. Finalement, un sourire craquant apparaît sur son visage. Ah ! Il a choisi son arme : le charme. Courage, mon p’tit père ! Ce soir, même George Clooney en personne, nu et recouvert de chocolat me suppliant de le lécher ne me dériderait pas.
– Vous ! commence-t-il en me pointant du doigt. Vous et votre sale gamin !
STOP !
Ça, faut pas. D’accord, James n’est pas un enfant de chœur. Mais c’est le mien. Mon loulou. Mon fils, ma bataille. Un gamin beau, merveilleux, et intelligent. Je lance un regard d’avertissement à Archy pour lui signifier que le terrain devient glissant pour ses jambes de sauterelle, mais il n’en a cure.
En règle générale, dans le quartier, on évite de me marcher sur les escarpins. Ici, je suis plutôt connue comme la voisine, propriétaire d’une société de sécurité, dépositaire d’un permis de port d’arme et pratiquant le krav maga depuis presque dix-sept ans. Bref, les voisins évitent de trop me contrarier !
Je farfouille dans mon énorme sac essayant d’en extraire mon tout petit trousseau de clés.
Pour la énième fois, je me fais la réflexion que je devrais acheter une besace plus petite. Et pour la énième fois, je me dis que ce n’est pas une bonne idée !! Mon sac c’est ma seconde maison. Peut-être accrocher mes clés à une grosse peluche pour les retrouver plus facilement.
C’est ça, Vic, bonne idée : rajouter du bordel au bordel. C’est bien, tu progresses, ma fille !
Je suis gentil et bien élevé avec les dames, moi, je leur donne ce qu’elles demandent ! D’ailleurs, quand on y réfléchit bien, on devrait me remercier au lieu de m’engueuler ! C’était plus un acte de civisme qu’autre chose !
Soulever de la fonte n’est pas ce que je préfère, mais je ne connais pas mieux que quelques muscles pour attirer les nanas.
Ce petit con se tape ma femme… et elle veut me quitter, maintenant. Oh, je sais bien qu’elle me trompe avec tous les hommes du quartier ! Mais jusqu’à présent, jamais au grand jamais, elle n’avait parlé de partir.
Je la soulève pour l’empaler sans ménagement. Ça doit lui faire de l’effet, parce qu’elle ferme ses beaux yeux, basculant la tête en arrière. Pour ma part c’est le paradis. Sa chatte est si serrée et si chaude ! Elle commence à prendre son rythme en ondulant du bassin. Je la laisse imposer la cadence, le temps qu’elle fasse monter son plaisir.
Un truc que j’adore chez elle, elle ne se peint pas la figure. Juste un peu de mascara et un gloss rosé qui donne à sa bouche un goût de framboise.
Mon sexe répond immédiatement à cette invitation, se gonflant un peu plus, comme animé d’une vie propre.