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3,92

sur 79 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C’est par mon club de lecture que j’ai été amené à lire ce roman, dont je ne connaissais pas l’auteur a priori. C’est en quelque sorte un "conte immoral" italien. Tout le récit est relaté alternativement par Raffaello et par Silvano.
Raffaello, petit voyou grossier et paumé, est condamné à la perpétuité pour avoir assassiné l’épouse et le fils de Silvano, pendant un braquage qui a mal tourné. Son complice - en fuite et non identifié par la police - échappe au châtiment. Quinze ans plus tard, Silvano est un homme complètement détruit par son deuil et Raffaello, atteint d’un cancer incurable, demande une liberté conditionnelle pour se faire soigner hors de la prison. En réalité, il espère bien retrouver son complice resté en liberté et récupérer sa part de l’argent volé quinze ans plus tôt. Le lecteur apprend que, en l’occurrence, la personne la plus proche de la victime doit donner son accord préalable pour qu’une telle demande soit acceptée: ça parait incroyable et je ne sais pas si c’est exact. Quoi qu’il en soit, Silvano hésite puis finit par donner son aval pour la sortie de Raffaello hors de prison. Mais ce n’est pas par bonté d’âme ! Il est confit dans sa rancœur et dans sa haine. Il compte lui aussi retrouver le complice de Raffaello et exercer sur lui une impitoyable vengeance privée. Sur ce canevas, l’auteur nous fait assister à un complet retournement de situation: Silvano nous apparait comme sadiquement vindicatif; au contraire Raffaello, tout cynique qu’il se prétende, suit en fin de compte la voie de la rédemption (ce qui est pour le moins surprenant). Evidemment,, je ne donnerai pas ici des détails sur la fin de l’intrigue.
C’est un roman bien ficelé, qui se lit rapidement et avec intérêt, mais dont la vraisemblance ne me semble pas évidente. Il a le mérite de nous introduire dans les mondes délétères de la délinquance et de la prison, et il souligne que les "honnêtes gens" peuvent se révéler parfois très cruels.
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Massimo Carlotto «L'immense obscurité de la mort» éd Métaillé 2006 (original italien cop. 2004) Grand prix du festival du livre policier à Cognac en 2007.

Roman à deux voix : tantôt la victime parle, tantôt le criminel. Silvano, père et mari, a vu sa femme et son petit garçon assassinés froidement par deux gangsters lors d'un cambriolage raté. L'un des deux gangsters, Rafaelo, a été arrêté mais n'a jamais dénoncé son complice, espérant bien récupérer sa part du butin à sa sortie de prison qui, bien évidemment, interviendra au bout de quelques années.

Le roman traite justement de ces criminels auxquels tout le monde trouve des circonstances atténuantes, par rapport aux victimes qui n'intéressent personne, dont l'affliction ne parvient pas à se refermer, et qui - dans ce roman - sont incarnées par ce père qui finira par poursuivre sa vengeance jusqu'au bout.

Excellent.
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Un braquage tourne mal, deux morts, une femme et son enfant. Un des mecs réussit à disparaitre, l'autre se fait prendre et finit en prison.
15 ans passent. le taulard est rongé par un cancer et demande à mourir hors de la prison.
Pour le père de l'enfant, c'est le temps de la vengeance, ou du pardon, et nous voici plongés dans ce qu'il y a de plus noir en l'homme.
Du roman noir très noir.
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