il faut épuiser la joie, c'est la seule façon de ne pas la gâcher, après elle disparaît.
« Qui se serait douté qu’à Marseille il y avait des endroits aussi beau? a fait remarquer mon père au bout d’un demi heure de navigation.
Fitzgerald était un grand écrivain et un homme malheureux. Je pense souvent à cette citation de lui : “Dans la véritable nuit noire de l’âme, il est toujours trois heures du matin.
Aujourd'hui encore, je suis parfaitement capable de faire une pause dans un travail longtemps avant de l'avoir commencé. p. 91
Parfois, je me demande ce que ça veut vraiment dire, être libre, ai-je dit de but en blanc.
- Je crois que la liberté n’existe pas sans un certain degré de risque, d’insécurité. La liberté, c’est un équilibre précaire, c’est n’être jamais tout à fait à sa place.
- J’aime bien cette idée : ne jamais être tout à fait à sa place.
- C’est ce que nous disions, ta mère et moi, il y a des années de cela
Pour finir elle explique qu’il faut épuiser la joie quand elle nous surprend car c’est la seule façon de ne pas la gâcher. Elle répète cette expression, à l’évidence très importante, et qui reste en effet gravée en moi : il faut épuiser la joie, c’est la seule façon de ne pas la gâcher, après, elle disparait
Deux nuits sans sommeil affaiblissent, ralentissent les réflexes, troublent la vue, mais elles donnent aussi une perception très subtile et précise de l’essentiel.
Deux nuits sans sommeil affaiblissent, ralentissent les réflexes, troublent la vue, mais elles donnent aussi une perception très subtile et précise de l’essentiel.
- Fitzgerald était un grand écrivain et un homme malheureux. Je pense souvent à cette citation de lui : « Dans la véritable nuit noire de l’âme, il est toujours trois heures du matin. »
Cette phrase et sa poésie sont restées gravées dans ma mémoire.
C’était une intuition fulgurante et, en même temps, j’avais l’impression qu’elle contenait aussi le contraire de sa signification apparente. C’est ce qui se produit avec les plus belles métaphores, au-delà des intentions de leurs créateurs.
Il m’avait toujours paru distrait, désintéressé des autres, uniquement centré sur son univers de symboles abstraits. Et maintenant, je découvrais qu’il était, entre autres, capable de saisir, d’interpréter des détails comme une main affectueuse qui remet en place une mèche rebelle.