Citations sur Les chroniques de Virgin River, tome 1 : Virgin River (5)
Vingt années dans les Marines donneraient la passion de la pêche à n’importe qui.
On m'a assuré que virgin river est un endroit tranquille et sûr.
- Et paumé en pleine pampa, à des milliers de km d'un Starbucks. Un bled où tu te feras payer en oeufs et en pieds de porc....
Il tendit les préservatifs à Rick dont les joues virèrent à l'écarlate, mais qui les accepta néanmoins.
—Laisse-moi m'assurer que tu connais certaines choses, reprit Jack. Cette histoire de se retirer à temps, tu sais que c'est de la blague, n'est-ce pas ? Tout comme essayer de ne pas entrer complètement. Ça non plus, ça ne marche pas. Pour commencer, si tu y arrives, tu es plus fortiche que moi. Et même si tu y arrives, tu peux quand même mettre la fille enceinte. Tu es au courant, hein ?
—Ouais, évidemment.
—Rick, tu comprends, si je ne peux pas te dissuader de renoncer à cette relation et s'il y a un risque qu'elle devienne plus sérieuse, tu auras peut-être à prendre la situation en main. Insiste au moins sur un moyen de contraception. Il y a une sage-femme en ville pour Liz. Personnellement, je pense qu'elle est trop jeune pour avoir des relations sexuelles. Ce qui est certain en tout cas, c'est qu'elle est trop jeune pour tomber enceinte. Tu me suis, mon pote ?
—Je te l'ai dit, je contrôle la situation. Mais merci, Jack. Je sais que tu ne veux que mon bien.
—Crois-moi, j'ai vu plus d'un homme bien se rétamer parce qu'il pensait avec autre chose que sa tête. Assure-toi d'avoir toujours un préservatif dans la poche, d'accord? C'est ta responsabilité de ne pas lui faire prendre de risque, fiston. Et si vous en utilisez un, même un seul, tu l'emmènes voir Melinda le plus tôt possible.
—Bon, on est obligés de continuer à parler de ça?
Jack agrippa l'adolescent par le bras et sentit un biceps solide sous ses doigts. Rick approchait le mètre quatre-vingts et n'avait pas fini de grandir.
—Si tu veux être un homme, tu dois raisonner en homme.
—D'accord, même si avant dix-huit ans, ce n'est pas vraiment obligatoire.
Jack rit malgré lui.
—Gros malin, tu veux toujours avoir le dernier mot, hein?
—Pose ce couteau, ordonna-t-il, solidement campé sur ses jambes écartées, son arme braquée sur l'homme qui menaçait la femme de sa vie. Doucement.
—Tu vas me laisser partir, et je l'emmène pour plus de sûreté, répliqua Calvin sans se démonter.
Melinda fixait Jack et ne le reconnaissait pas. L'expression de froide détermination sur son visage aurait suffi à terrifier n'importe qui. Il ne lui avait pas adressé un regard, et ne quittait pas Calvin des yeux par-dessus le canon de son revolver. Malgré sa peur des armes à feu, Melinda sentit son angoisse s'évanouir, consciente en cet instant que jamais Jack ne mettrait sa vie en péril.
Il ne disposait que d'une fenêtre de tir très réduite d'une dizaine de centimètres : le côté gauche de la tête de l'agresseur, pressé contre celle de Melinda. Contre sa gorge, la lame. Il préférait ne même pas y penser. Pas question de la perdre de cette façon.
—Je t'accorde une seconde.
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Les yeux plissés, Melinda scrutait l'obscurité à travers le rideau de pluie, progressant à grand-peine sur l'étroite route tortueuse et boueuse ensevelie sous les arbres.