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Critique de ladesiderienne


J'arrête ici ma relation littéraire avec Donato Carrisi. En partant du plus grand enchantement avec "Le chuchoteur", je suis allée de déception en déception au fil de mes lectures. Je me suis aperçue que dans la série avec Mila, j'avais zappé "L'égarée", mais je ne pense pas que cela change grand chose à la donne.

Une réussite incontestable : la quatrième de couverture qui met vraiment l'eau à la bouche. La voix sensuelle d'Elvis Presley en fond sonore (chanteur favori de la fille de Mila), un suspect tatoué des plus ... énigmatique, ça commençait plutôt bien, malheureusement le scénario est parti rapidement dans tous les sens et tel un magicien sortant des lapins de son chapeau, l'auteur nous a déposé une multitude d'affaires à résoudre sur les bras. J'ai été tout de même ravie de mettre enfin un nom sur les problèmes de comportement de la jeune enquêtrice : elle souffre d'alexithymie qui l'empêche d'éprouver des sentiments. Elle perd ainsi un peu ce côté "machine de guerre" des précédents opus.
Je reproche une nouvelle fois à l'auteur d'utiliser le même fil conducteur, tout repose encore sur un travail de manipulation. "Le jeu du chuchoteur" s'inscrit aussi dans une autre thématique, les dangers de la toile et de certains jeux vidéos. Moi qui n'en suis pas adepte, j'ai été perdue dans ce monde d'avatars et le mix de réalité et de virtuel. A maintes reprises, j'ai failli abandonné ma lecture mais malgré le brouillard dans lequel j'évoluais, j'ai voulu connaître le dénouement (par empathie pour Mila, sans doute) et là, nouvelle déception, encore cette fin ouverte qui n'en est pas une.
Une lecture qui se solde par un 7/20.
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