Tout le début du roman change radicalement des autres romans de cet auteur. Cette période est sombre et douloureuse. J'ai vraiment eu l'impression d'éprouver les sentiments d'Ivona. Les souvenirs sont assez confus. La famille paternelle est tombée dans le fanatisme religieux et la folie. Ils sont cruels envers les femmes. Cela entraîne un gros contraste avec le bonheur qu'elle connaîtra avec le duc Robert de Sancerre. le prénom du duc n'est utilisé qu'une fois. Il reste donc un homme anonyme qui laisse le lecteur (ou plutôt les lectrices) libre d'imaginer leur prince. Encore une fois, il est plus âgé et chevaleresque. Pour une fois le sauvetage va dans les deux sens. Il doit y avoir un petit souci de traduction parce que le duc est parfois désigné par le titre de comte. Bien évidemment, l'histoire se précipite. Elle n'a pas le temps de se développer pour me faire ressentir le bonheur et la joie d'avoir trouver le véritable amour. Je crois que c'est l'un des romans les plus travaillés de cet auteur. Peut-être est-ce du à la période choisie et le lieu. La France fascine toujours autant les anglais.
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