Citations sur Les faucons de Raverra, tome 2 : L'héritière rebelle (53)
C’est le truc le plus idiot que vous ait suggéré la démone de la Folie, et parlant de vous, ça n’est pas rien.
Je devrais rester consciente de cela, parce qu’il est crucial que j’appréhende la réalité.
C’était forcément un cauchemar, il ne pouvait en être autrement. Mais l’air était vif et froid dans mes poumons, et les larmes qui perlaient à mes yeux étaient bien réelles, de même que la douleur de mon corps.
C’est pour ça que je suis née. Pas pour détruire des villes ou massacrer des armées, mais pour sauver des gens quand ce serait normalement impossible. Pour remporter les batailles qui semblent perdues d’avance.
Qui refuserait l’opulence, le confort et la sécurité ?
Étant la fille de la Contessa et en âge de me marier, j’étais habituée au poids des regards, mais avoir les yeux d’une centaine de personnes fixés sur moi restait une expérience nouvelle. J’éprouvai aussitôt une conscience aiguë et paralysante de la moindre partie de mon corps.
Même les Hauts Ensorceleurs sont nés du ventre d’une mère, et même les Hauts Ensorceleurs peuvent mourir.
Tu te souviens bien plus de lui que tu ne le penses, tu sais...
Tu te souviens de lui par un millier de petites habitudes et expressions.
Ce n’était pas tant ses sujets que lui-même qu’il devait convaincre de sa valeur.
Oui, je dissuade les attaques des mages tout-puissants. C’est un service offert gratuitement, en échange du gîte et du couvert.