Citations sur Les faucons de Raverra, tome 2 : L'héritière rebelle (53)
Tout ce qui peut brûler appartient au domaine du feu
Ma fierté se teinta toutefois d’un certain malaise. Si personne ne vous écoutait, personne ne se rappelait que vous aviez eu tort. Plus vous jouissiez d’un grand pouvoir, plus terribles étaient les conséquences de vos erreurs.
J’avais la main posée sur la plume du destin tandis qu’elle écrivait le prochain chapitre de l’histoire...
-Formidable, souffla Zaira. J’ai fait mordre la poussière à un Haut Ensorceleur, je flanque des cauchemars à des armées entières, et voilà que je me retrouve prisonnière d’une bande de brouteurs de feuilles.
La loi ressemble à un corset. Lacez-le trop serré et votre silhouette sera parfaite, mais vous ne pourrez plus respirer.
La marée changeait, le soleil se couchait, l'amour se fanait. Et un homme qui retenait sa respiration finissait toujours par la reprendre.
Le pire dans cette situation, dit Marcello d'une voix basse et troublée, est que je vais devoir à présent me méfier des gens à qui je fais confiance depuis toujours.
Je hochai la tête, tout en pensant: Non. Le pire est que quelqu'un à qui vous faites confiance depuis toujours vous a déjà trahi.
Nous connaissons tous la peur, dame Amalia. Ce n'est pas un ennemi, mais un professeur. Et un professeur dont vous feriez bien d'écouter les enseignements.
Mais le cœur a tout à voir avec l’amour. Et l’amour est une chose sacrée, une chose que l’on donne librement et que l’on ne reprend pas. Ce n’est pas une chose avec laquelle on joue.
Pour chaque raison que vous me donnerez de mettre fin à notre relation, je vous en donnerai deux de continuer ma cour.