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3,62

sur 68 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Scipion » est composé d'un mélange subtil d'érudition, de tendresse, de noirceur, le tout enrobé de beaucoup d'humour. Voilà un livre dont le déroulement énigmatique maintient jusqu'au bout le désir de découvrir le fin mot de l'histoire. Une histoire simple mais complexe dans son déroulement à l'image de l'esprit torturé d'Annibal.

Le narrateur Anibal Brener est le fils d'un historien émérite, spécialiste de l'Empire romain qui a écrit 32 ouvrages, entre autres, « En lisant Gibbon » et « Histoire et déclin de la chute de l'Empire romain ». Il entretient, depuis son enfance, une relation conflictuelle avec ce père dominateur, séducteur, imbu de lui-même qui l'écrase et l'a toujours regardé avec condescendence. Lui-même devenu un historien raté, est tombé bien bas, devenu alcoolique, vivant dans une pension où il loue une chambre qu'il partage avec un vieillard.

Le roman débute alors qu'Anibal qui n'a pas revu son père depuis des années et n'a même pas assisté à son inhumation deux ans auparavant, doit retourner dans la maison familiale pour récupérer et ouvrir trois boîtes qu'il lui a légué. L'ouverture de ces boîtes va l'embarquer dans une grande aventure intérieure et extérieure.

« Dans la penderie de la chambre jouxtant la bibliothèque, je laisse pour Anibal trois boîtes contenant des éléments que j'ai jugés pertinents pour son développement » p13

A l'ouverture de la première de ces boîtes il retrouve un costume d'étrusque qui lui avait été confectionné pour la fête de fin d'année de l'école. Il avait alors onze ans et s'était senti ridicule.
Puis une note de son père qui lui indique qu'un testament l'attend chez un certain Maître Manzini. A partir de là Annibal et le lecteur vont se trouver pris dans un tourbillon, bien en peine de démêler le vrai du faux.

Annibal va tout au long de son récit parvenir à relativiser ses vieilles blessures en les disséquant au gré d'évènements et de rencontres parfois surprenantes. En lui semblant avoir été programmés, ils vont malgré tout, au fur et à mesure de l'avancée du récit se révéler formateurs.
Cet adolescent qu'est encore Annibal à la quarantaine va se rapprocher de son père pour lequel il ressentira progressivement une réelle empathie. En découvrant le journal de ce dernier, où le professeur Wolfgang Brener alias Scipion vainqueur d'Hannibal apparaît sous un tout autre jour, il finira par se rendre compte qu'il lui ressemble jusqu'à secréter la même ambivalence.
Et une inondation mémorable va lui faire redécouvrir la perception de son corps et lui permettre d'enfin grandir.
«  J'observai l'eau un instant, le regard dans le vague, comme si son alarmante proximité du toit où nous étions ne comportait pas de véritable risque, mais pouvait même être considérée comme belle et bienvenue.
(…) avec ce plongeon dans la rivière …je venais de retrouver la sensation d'avoir un corps au-dessous du cou, un corps dont l'histoire frémissait sur toute l'étendue de sa peau. Cette nouvelle perception corporelle tenait peut-être à ce que mon escarmouche avec la mort avait eu lieu sur un plan nettement physique, étranger à mes doutes et mes obsessions habituelles. » p 206
Annibal Tesino Brener Gomez va alors retrouver le visage et le souvenir des caresses maternelles qui s'étaient effacés, retrouver cette mère qui avait fui l'emprise de son mari pour vivre sa vie.
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De l'influence du prénom sur la destinée.
Anibal a grandi aux côtés de son géniteur, l'éminent historien Wolf Brener, spécialiste des civilisations antiques et auteur du retentissant En lisant Gibbon. Affublé de ce prestigieux prénom, il a voulu marcher dans les pas d'un père exigeant, perpétuellement insatisfait, maniant l'érudition et les bons mots comme des armes. Hélas Anibal rate sa carrière universitaire, sombre dans l'alcool et la précarité, et se retrouve à 38 ans, ostracisé par sa famille ainsi que par la bonne société. Deux années après la mort du patriarche, il reçoit en legs trois boîtes poussiéreuses dont l'inventaire à la Prévert le laisse tout d'abord dubitatif, puis prend connaissance d'une nouvelle clause testamentaire qui va bouleverser son existence.
"Me revint en mémoire une citation de Marc Antoine, reprochant à Octave de n'avoir aucun mérite que celui d'être le fils De Cesar. O puer, qui omnia nomini debes. "Oh enfant, qui doit tout à son nom". Comment était-il possible que durant toutes ces années je n'aie pas associé cette phrase bénie, lue et relue mille fois, aux inutiles études que j'avais entreprises sous l'influence de mon patronyme?"

Scipion est le récit brillamment mené d'une quête, une réflexion sur la filiation, la construction de l'identité et les choix d'une vie.
Pablo Casacuberta narre les errances et les souvenirs d'Anibal mais ce n'est pas lui qui donne son titre à l'ouvrage, c'est Scipion, le père tout puissant qui même après sa mort pousse son fils dans ses derniers retranchements. Car il n'y a pas de Scipion sans Hannibal, ni d'Hannibal sans Scipion. Comme dans les livres d'Histoire, l'un obtint les honneurs et la gloire, l'autre connut le bannissement et la pauvreté, mais les deux figures masculines de ce roman iconoclaste sont bien plus liées qu'il n'y parait. Pablo Casacuberta nous offre un texte érudit, émaillé ça et là de références à l'histoire antique, pétri d'humour et de cruelle ironie, et qui ne manquera pas de susciter chez le lecteur des interrogations quant à sa propre filiation. le premier prénom est souvent celui auquel on voudrait voir l'enfant ressembler. le destin de notre héros aurait-il été autre si Tesino, son second patronyme avait pris le pas sur le premier, et si le père n'avait pas projeté de folles espérances en baptisant ainsi son rejeton?
J'ignore tout de la littérature uruguayenne, j'avoue n'avoir lu que Horacio Quiroga et deux romans noirs de Rafale Courtoisie, et je remercie la Bibliothèque hispano-américaine des éditions Métailié, pour la découverte de Casacuberta déjà auteur de cinq romans.
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Pablo Casacuberta est un écrivain ,cinéaste,artiste visuel uruguayen.Scipion est son cinquième roman,le premier à être traduit en français.
C'est le récit d'un règlement de compte posthume entre un pére et un fils,tout deux historiens,le premier ayant réussi(?),le second ,tout raté.
Le narrateur Anibal Brener doit la vie à un historien mondialement connu"le professeur".Il lui doit aussi son prénom,hommage à l'un des plus grand vaincu de l'histoire:Hannibal Barca,seigneur de guerre carthaginois mis en échec par le général romain Scipion,et condamné à finir son existence"borgne,humilié et seul".Anibal ne sera jamais à la hauteur des rêves de son pére.A la mort de ce dernier,qu'il apprendra à la télévision,les ponts étant coupés depuis longtemps,il hérite de trois boîtes qui lui sont destinées.Véritable boîte de Pandore ,cet héritage piégé va être sa résurrection.On se retrouve au centre d'un imbroglio incroyable,accéléré par les événements,dont des métaphores brillantes.
C'est un splendide roman trés riche et profond dominé par les monologues intérieurs à l'humour décapant du narrateur.Et la fin est romanesque et elle me plait!
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Deux ans après la mort de son père, Anibal est convoqué dans sa maison natale où l'attend une étrange surprise. Son père, qu'il a terriblement déçu, lui lègue trois mystérieuses boites.

"L'auteur semblait plus enclin à suggérer une idée en dix pages qu'à la formuler directement en une phrase".

Voilà ce que l'on peut lire à la page 324 de ce livre. Est ce de l'auto dérision ?
Parce que le moins que l'on puisse dire est que l'auteur ne va pas à l'essentiel, du genre:
-"Comment allez-vous"
trois pages
-"Bien"..
Vous voyez le style. Et pourtant du style, il y en a . Fabuleuse plume, où la métaphore est à propos et non pas échouée là comme par hasard pour créer un effet comique. La langue est velouté, je ne sais pas si cela se dit, mais elle donne cette impression de douceur , la sensation de porter le lecteur au grès des mots.
Pour l'histoire, bien sur la reconquête du fils par le père mort est belle, présentée de façon originale et dans une ambiance tragicomique, mais tout cela est très long,lent, plein de digressions.
C'est d'ailleurs un des reproches fait par le père à son fils : "des détails, des détails, des détails..."
Voilà, les longs moments où l'intrigue se perd dans la tête du narrateur sont compensés par la beauté de l'écriture. l'histoire en elle même et sa trame aurait pu tenir en 50 pages , mais le tout est bien ficelé.
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Aníbal Brener, historien érudit mais raté, a toujours vécu dans l'ombre méprisante de son père, historien à succès. Et le décès de ce dernier ne va pas arranger les affaires de son fils, car si l'on pourrait penser qu'il est plus facile de faire le deuil d'un parent quand on l'a toujours haï ce serait faire erreur... Aníbal se trouve en proie a des souvenirs et des émotions contradictoires et dérangeants, et le défunt ne lui facilite pas la tâche du deuil puisqu'alors qu'il a légué à sa soeur une véritable fortune, il ne laisse à son fils, en tout et pour tout que trois boites, remplies de souvenirs, à Aníbal de faire le tri... Trois boites, oui, mais aussi, dans l'une d'elle un livre, dans lequel se cache une lettre, et des instructions... Finalement Aníbal pourrait peut-être toucher un gros héritage et sortir de sa misère, mais il lui faudrait pour cela obéir aux dernières volontés de son père, et ce ne sont pas les moindres... En sera-t'il capable et où donc pourrait bien le mener ce chemin, c'est ce qu'il nous reste à découvrir...

Très beau roman dont chaque page a la surprenante qualité d'être à la fois hilarante et désespérément triste, Scipion est un vrai régal littéraire! Et pour cause, l'histoire est celle d'un paranoïaque dépressif dont l'intelligence et l'humanité sont à la hauteur des désespoirs, et qui va se retrouver bien malgré lui dans une série de situations abracadabrantes à mille lieues de ce qu'il est, quoi que...

Pablo Casacuberta, l'auteur phénoménal de ce petit chef d'oeuvre, nous mène avec un humour corrosif mais d'une grande tendresse à travers les dédales de l'aventure de son personnages, et au passage il nous invite aussi à nombre de réflexions d'une grande richesse sur des thèmes tels que la véracité des souvenirs, la difficulté de la rivalité filiale, l'amour dans le deuil... Je garde ainsi de ma lecture le souvenir agréable d'une intrigue riche, drôle et douce, mais surtout celui, délectable, d'avoir été invitée à penser et d'en être sortie enrichie!

A découvrir!
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J'ai lu "Scipion" dans le cadre du Prix du Meilleur Roman des Lecteurs Points 2016.

Comment survivre dans l'ombre d'un père à l'aura trop écrasante?
Pablo Casacuberta tente de répondre à cette question à travers son anti-héros, Aníbal Brener. Fâché avec son père historien émérite (qu'il considère être un imposteur) depuis de nombreuses années et ayant le sentiment de n'avoir jamais été aimé par lui, il apprend des années après sa mort que celui-ci lui a laissé un héritage.
Il se compose de 3 boîtes. A travers elles, il se rendra finalement compte de ce que pensait réellement son père de lui. Cette première moitié de roman est réellement brillante. le personnage d'Aníbal, dépressif et cynique, est magnifiquement dépeint avec beaucoup de style. Pablo Casacuberta arrive à bien décrire le caractère et les changements psychologiques de son héros au fil de l'ouverture des boîtes.
Il apprendra ensuite par le notaire qu'un héritage plus important l'attend s'il accepte les conditions dictées par son père dans le testament.
A partir de là, j'ai trouvé que le roman partait dans tous les sens jusqu'à un épisode rocambolesque (dont métaphoriquement j'ai compris le sens), bien trop gros pour paraître crédible. Heureusement la fin du roman, très réussie bien que trop courte, apporte une belle touche finale concernant le destin d'Aníbal.
En bref, j'ai bien aimé ce roman qui mérite vraiment d'être lu pour sa sublime première partie
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Un super thriller psychologique qui tient toutes ses promesses , l'histoire d'un fils qui ne se sentira jamais à la hauteur des espérances de son père. Il n'aura de cesse de chercher à lui convenir. Un jour il apprend sa mort à la télévision et hérite de trois boites bien mystérieuses. A partir de là sa vie va basculer et il va se retrouver dans une histoire incroyable qui va le faire revivre et s'avérer être une délivrance.

J'ai aimé les personnages très forts, très puissants et l'histoire alambiquée qui nous tient en haleine jusqu'au bout. j'ai apprécié aussi le coté psychologique de ce thriller qui est profond et qui pose des questions sur les liens familiaux, le poids d'un parent respecté et célèbre, les non-dits, la vie de couple qui vacille, l'alcoolisme. La vie d'Hannibal est une succession d'échecs et de ratages et finalement les trois boites laissées par son père vont en quelques sortes le sauver.

Les références littéraires apportent une touche supplémentaire agréable à ce roman très construit et bien écrit. J'ai été conquise par le style de l'auteur, par son aptitude à nous faire passer du comique au tragique. C'est tour à tour émouvant et inquiétant.

Un auteur que je vais suivre de près

VERDICT

Un thriller qu'il faut absolument avoir lu , un thriller de qualité tout y est parfait.
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Une belle histoire dans un style d'écriture un peu ampoulé.
« Comme ce passage vers l'intérieur était ardu à entreprendre, je tentai de convoquer une présence amie pour me guider dans les ténèbres, qui me prendrait la main et me dirait qui j'étais, d'où je venais, ce qu'était devenue la personne que j'étais et où je pourrais la trouver. »
Anibal est un être perdu et désabusé suite à l'abandon de sa mère mais aussi de son père en quelques sortes. Il est pauvre, déshérité mais peut-être pas tant que ça. Que cache les trois boîtes que son père lui a légué ?
L'histoire est intéressante mais le déroulé un peu compliqué car il s'en passe des choses dans la tête d'Anibal. Son cheminement intérieur est un brin décalé.
« je voulais affirmer très clairement, même pour moi seul, que jusqu'à ce jour, y compris dans des contextes plus extrêmes, j'avais été un homme fondamentalement censé, qui répondait de façon un peu tordue à des stimuli encore plus tordus que mes réponses. »
Alors autant l'intrigue m'a plu, autant j'ai trouvé que l'auteur se perdait trop en pensée et que ces pensées étaient trop alambiquées mais surtout exprimée d'une manière un peu trop ‘grande littérature'. Les phrases sont longues, la grammaire particulière et certains mots m'ont obligée à sortir le dictionnaire ! ‘ratiocination en est la meilleur exemple puisqu'il signifie raisonnement trop subtil et que c'est je crois ce qui résume le mieux mon opinion sur ce livre.

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Anibal a toujours été dénigré par son père, un grand universitaire spécialiste de l'Antiquité, très populaire et considéré comme un illustre homme. A sa mort, Anibal reçoit pour tout héritage trois boites, sa soeur a semble t-il été plus privilégiée que lui, c'est encore un coup dur. Néanmoins, le contenu de ces trois boites bouleverse sa vie et surtout l'image qu'il se faisait de son père et de lui-même. Les différents objets légués par son père dont une partie de son journal intime lui permettent de mieux comprendre son attitude.

Anibal est un personnage intéressant car il a un esprit torturé. En effet, il se pose beaucoup de questions sur sa raison d'être et sur sa raison de vivre. Il a quelque chose de très humain, on s'identifie facilement à lui.

L'héritage de son père l'amène à rencontrer des gens peu scrupuleux et manipulateurs mais c'est sans compter sur les personnes bienveillantes qui veillent sur lui. Anibal est confronté à de nombreuses péripéties dont une spectaculaire inondation. le thème central du livre ce sont les relations entre père et fils, ce sujet parlera à de nombreux lecteurs.

J'ai apprécié le style incisif donné au récit et surtout l'humour de l'auteur. L'histoire est bien racontée même si la fin est un peu expédiée.


Merci aux éditions le cercle Points.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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C'est un héros de tragédie antique, Hannibal, celui qui traverse le Rubican avec ses éléphants.

Effectivement, le roman raconte une traversée du Rubicon, dont l'expression évoque une personne se lançant irrévocablement dans une entreprise aux conséquences risquées.
Un chapitre entier st consacré à un épisode de grande crue, d'inondation catastrophique, qui entraîne Anibal dans son furieux flux, emportant tout dans un grondement d'orage, animaux de ferme, objets agricoles, et hommes jetés à l'eau comme es fétus de paille.
Noyades, évanouissement, comas éthyliques jalonnent ce roman où Anibal se retrouve ainsi réfugié, échappant momentanément à la réalité blessante, celle dont il se figure être la victime expiatoire du narcissisme paternel.
Il y a en lui tout un monde onirique qui lui permet de longues digressions au beau milieu de dialogues, au lieu de paroles du tac au tac, nous avons droit à toute une interprétation, souvenirs de faits qui remonte à la mémoire du fait d'un mot prononcé avant d'obtenir une réponse :
" -Et alors? Il y a presque une minute que vous réfléchissez à ce petit déjeuner. Vous le voulez ou non?"

Tout cela est narré avec beaucoup d'humour, et on peut s'identifier à tout moment de notre vie à cette quête de reconnaissance paternelle (et maternelle) dont on se figure qu'elle n'est jamais telle que l'on pourrait l'exiger. Il y a toujours ce mystère de ce qu'on vécu nos parents et l'on ne saura jamais vraiment comment leurs actes et leurs décisions auront comme conséquences sur notre destinée.
De plus, il convient de satisfaire le plus étroitement possible à ceux qu'on se figure être une désir parental, obéir à ce qu'on attend de nous.
Rien ne semblait être satisfaisant aux yeux paternels, alors que la mère a fui sans rien lui demander.

Malgré cela, le héros s'aperçoit au bout de toutes ces péripéties, et aux yeux des femmes qui l'entourent qu'il est finalement un individu brillant et ainsi commence la voie de la réussite et la perspective des retrouvailles avec sa mère, l'autre partie importante de sa filiation.

J'ai apprécié la recherche du vocabulaire dans le dictionnaire ( hémérothèque! un mot à retenir), et les figures de style, métaphores, et rêve éveillé.
Depuis le moment précis où j'avais pris possession de ce douteux butin ma vie s'était déroulée dans un étrange demi-sommeil."
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