Nous aurions trouvé la petite Mazarinette - c'est ainsi que la cour appelait les nièces du puissant ministre - fort piquante avec ses yeux noirs, son teint mat, sa bouche faite pour l'amour, sa peau colorée ; malheureusement, au XVIIe siècle, les Français n'appréciaient que les peaux de nacre et les pâles blondeurs. Aussi rimait-on à propos de Marie, de ses sœurs et de ses cousines :
Elles ont les yeux d'un hibou
L'écorce blanche comme un chou,
Les sourcils d'une âme damnée
Et le teint d'une cheminée.
- Le but d'un voyage est attrayant, disait-elle*, parce que pour l'atteidre, il faut voyager. Si je me trouvais en quelque endroit, en sachant que jamais je ne pourrais plus en partir, ce lieu me semblerait l'enfer, même si c'était le paradis. L'idée que je dois quitter l'endroit où je suis m'émeut et me le fait chérir.
* l'impératrice d'Autriche Elisabeth "Sissi"