De Catel et Boquet, j'avais déjà lu
Kiki de Montparnasse et
Joséphine Baker.
Sans surprise, je n'ai pas été déçue avec
Olympe de Gouges. Si le début est un peu longuet par moments, il a au moins le mérite de poser le contexte dans lequel Marie Gouzes, veuve Aubry et plus tard
Olympe de Gouges, s'est formée et développée. de comprendre d'où lui vient sa grande liberté - de sa mère, en fait, et sa vision des choses.
Olympe de Gouges était donc avant tout une femme libre, mais aussi une femme qui réfléchissait, pensait et s'engageait. Contre l'esclavagisme, avec notamment sa pièce Zamore et Mirza, et le long combat qu'il lui fallut mener pour la voir enfin jouée sur scène ! Et puis pour le peuple, et ses opinions politiques aussi pleines de bon sens que d'imprudence, qui lui vaudront de monter sur l'échafaud.
Robespierre n'appréciait pas trop qu'on le déprécie !
Olympe de Gouges nous laisse, entre autres
oeuvres, sa
déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, reprise dans cet album sur une pleine double page. En fin d'ouvrage, une chronologie et une galerie de portraits des protagonistes aident aussi beaucoup à se repérer.
Une façon bien plaisante de faire plus ample connaissance avec cette féministe avant l'heure, trop longtemps restée dans l'ombre.
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