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Ne faites jamais de promesse que vous ne pourrez pas tenir !

C'est ce qui est arrivé à l'inspecteur Darian Richards qui n'a jamais retrouvé le tueur du train, ni jamais apaisé les proches des victimes. Et ses cauchemars les plus tenaces lui font enfin abandonner la crime et prendre une retraite anticipée. Exit Melbourne et ses tueurs, le voilà parti dans un lieu plus rural et calme à Noosa Hill, au nord du Queensland. Mais, hélas, là aussi le crime est bien d'actualité. Bientôt ses cauchemars refont surface et lui font reprendre la traque d'un autre tueur en série, massacreur de très jeunes filles blondes. Et c'est à lui-même qu'il fait alors une promesse. Sans l'accord de la police locale, il mène sa propre enquête...

Nouveauté pour moi : une plongée dans le polar australien. Une découverte des régions peu peuplées où le bush joue un rôle bien marquant. Une vraie réussite tant au niveau d'une intrigue bien construite que du personnage principal, un policier misanthrope, qui flirte souvent avec l'illégalité et dézingue sans état d'âme les criminels.

Le tueur en série est également un personnage très étudié. Winston se parle à lui-même et donc au lecteur. Il explique son système, son protocole de travail, car tuer est son métier. Il suit à la lettre son plan parce que « le plan est un chemin connu, une route très sûre. » Les mots du tueur sont glaçants. Aucune empathie ne se dessine dans son discours. Il aura aussi la peau du meilleur-inspecteur-de-la-criminelle-du-pays. Car Winston est un dieu. Winston est Dieu.

Un très bon polar, au suspense parfois insoutenable. Une traque implacable menée de main de maître par un inspecteur au tempérament presque aussi sombre que le criminel qu'il poursuit.
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J'ai lu le premier tome de cette série grâce à une masse critique et j'avais adoré la découverte de ce nouvel auteur et de son personnage atypique. Dès que j'ai pu, je me suis procurée la suite dans la même édition (j'aime bien Sonatine) et je l'ai enterré dans ma pal à réception. Caro29 m'a aidé à l'en sortir grâce à la pioche de Septembre. J'espère que la lecture de ce tome sera aussi bonne que pour le premier tome et meilleure que le roman précédent.

Après un petit temps de réadaptation et de remise à niveau, j'ai de nouveau suivi avec plaisir le personnage principal Darian Richards. J'aime beaucoup sa psychologie et sa façon d'être avec les autres, ça donne quelques répliques bien sympathiques. de temps en temps, on a également accès au meurtrier, son mode de pensée fait froid dans le dos mais c'est très différent de Mör. Par ailleurs, le dépaysement est total avec les habitants de certaines régions d'Australie. L'auteur a un style sarcastique que j'aime beaucoup, son personnage n'est pas tout mignon, il a des blessures et fait tout pour éviter de penser à son boulot de flic. Mais des cauchemars l'y ramènent constamment et pour les faire cesser, il n'a qu'une solution : enquêter (même sans l'accréditation de la police locale). Par contre, il n'est pas toujours simple à suivre, il saute des étapes pour revenir en arrière ensuite… Il me tardait la fin car certains passages sont assez rudes à lire, ce tueur en série ne fait pas dans la dentelle quand il nous explique ses méfaits. Il me tardait également de savoir comment Darian allait le coincer à son propre jeu. L'histoire n'est pas totalement racontée, il manque des bouts surtout concernant l'enquête de Darian de façon à nous laisser dans le flou jusqu'à la fin. Je n'ai donc rien vu venir même si nous connaissons le nom du meurtrier, la résolution est loin d'être simple.

Comme vous l'aurez compris, ce second tome a été une excellente lecture, c'est toujours un plaisir de suivre Darian dans ses enquêtes avec le style très sarcastique de l'auteur. Plus d'une fois, j'ai souri aux répliques de Darian. du coup, il me tarde de pouvoir me procurer Requiem, le tome 3 de cette série. Il n'y a pas d'autres tomes pour le moment mais j'espère que l'auteur continuera encore un peu à nous régaler avec son personnage principal sombre et tourmenté, et sa façon très radicale de régler ses affaires de tueur en série. Je conseille aux amateurs de thriller « noir » de découvrir cet auteur australien et son personnage atypique.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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*** Âmes sensibles ... passez votre chemin ***

Je retrouve avec plaisir cet auteur Tony Cavanaugh, que j'avais découvert avec L'affaire Isobel Vine. J'enchaîne avec La promesse ... en fait il faudrait commencer avec celui-ci, car l'auteur nous brosse les vies de Darian, Maria, Isoceles et Casey ... que l'on retrouve ensuite dans L'affaire Isobel Vine.
A noter donc, pour ceux qui découvre, car c'est véritablement le début de la vie des ces flics Australiens. Je regrette que la 4ème de couverture nous mettent en défaut, mais je pense que c'est une question de sortie en France...

Cette enquête est .. glaçante, horrible, gore à souhait !
Âmes sensibles s'abstenir au risque de cauchemarder et de se retrouver dans un des logements de Big Winnie qui vous fera découvrir son "ami" Thor, le Brise-Roche ... Jeunes filles évitez d'aller chez le coiffeur vous faire une dernière coloration suivi du brushing car Winston (Winnie) vous fera ... perdre la tête afin d'en faire sa "chaîne" ...
Darian Richards a rendu sa plaque suite à la défaite de son enquête "le tueur du train", mais, tout le monde le connaît : il ne peut pas rester en place et travaille dans l'ombre avec son meilleur ami : son Beretta 9mm coincé dans sa ceinture.
Il est secondé par Maria, une flic toujours en service, mais aussi par Casey et Isoceles un Geek. Darian n'a qu'une seule obsession : se débarrasser de façon radicale de ce tueur en série !

Un scénario très banal me dire-vous ... Oui mais ....
L'auteur a deux dons :
Celui de vous faire une visite guidée assez précise de l'Australie : villes, plages balnéaires, bush ... ce qui permet au lecteur de prendre un peu d'air et un sacré coup de soleil entre deux chapitres où Winston (le psychopathe) vous donne un cours sur l'art et la manière d'être un tueur en série !
Et, justement, l'auteur a ce don malsain de vous mettre les nerfs à vifs lorsque Winston prend la parole devant une assemblée de lecteurs pour vous expliquer comment il va procéder avec "Helen Les-Gros-Nénés" où vous donner une recette de ... cuisine ! Là, on se dit : Darian prête moi ton ami qui s'appelle Beretta !!!! .... Puis de suite après : Mais non ! Je deviens folle, je ne veux pas d'un ami comme ça ...!!!

Voilà ... c'est l'Art et la Manière façon Tony Cavanaugh !
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Des adolescentes, blondes, jolies disparaissent. Pour certains enquêteurs de Noosa ce ne sont que des fugues... Mais Darian Richards un ancien flic ne croit pas à cette théorie !
Il va donc mener son enquête a ses risques et périls !

Je découvre avec ce roman la plume de Tony Cavanaugh ! Depuis un certains j'aime me plonger en Australie et avec ce roman je m'y suis sentie !

J'ai adoré ce Darian Richards un ancien flic, le meilleur mais alors avec une façon de faire, une façon de pensé peu commune !

J'ai apprécié les chapitres ou le kidnappeur parle, nous sommes bien immergés dans sa tête ! Et cela n'est pas forcément joli...
Ce livre ne nous epargne pas ! Même si je l'avoue j'ai eu un peu de mal au démarrage... Mais une fois bien dedans... Sombre, noir, violent avec un flic sur le fil j'adhère, j'adore !

Bref je vais poursuivre l'aventure !
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La Promesse de Tony Cavanaugh c'est comme une enquête de Dirty Harry à Sin City, mais le lieu est plutôt une petite ville dans le Queensland australien. Comme son livre précédent L'Affaire Isobel Vine j'ai dévoré cette histoire. Dans ce polar nous sommes plongés dans les méandres et les fantasmes d'un Ted Bundy australien, j'ai adoré ce polar même si dans certain chapitre j'étais mal à l'aise, et comme les personnages du roman donne au lecteur un accès privilégié à la connaissance du coeur humain bon comme mauvais un peu comme si étions des voyeurs. Comme les grands romanciers du roman noir américains des années 30 et 40 Tony Cavanaugh ne laisse personne sur sa faim.
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Est-il possible d'encore écrire un thriller enthousiasmant basé sur une classique histoire de tueur en série ? Avec son roman La promesse, Tony Cavanaugh balaye cette question du revers de son talent.

Addictif, enthousiasmant, formidablement mené et écrit avec une verve assez jubilatoire, l'écrivain australien marque son territoire.

C'est une étrange idée qu'a eu son éditeur Sonatine de publier initialement en 2017 son quatrième roman mettant en scène ce personnage récurrent de flic qu'est Darian Richards, pour sortir ensuite en 2018 le tout premier roman de la série. En tout cas, étonnamment, il n'est pas gênant de lire celui-ci après L'affaire Isobel Vine, et c'est tant mieux.

Un serial killer donc, qui s'en prend à des jeunes filles. Certaines scènes sont difficiles, mais contrebalancées par l'emballant traitement de l'intrigue. Un auteur qui a trouvé son univers dès son premier livre.

Des personnages étonnants, dont cet ex-flic au caractère trempé et qui ne s'encombre pas du respect des règles et des lois. On le compare au Harry Bosch de Michael Connelly, ce n'est pas faux mais il est bien plus « hors des clous » que son homologue américain.

L'attrait de l'intrigue repose beaucoup sur ses épaules, mais pas seulement. Ce serait faire injure aux épatants personnages secondaires et au tueur qui a, lui-aussi, droit à la parole à travers la plume de l'écrivain.

Et quelle écriture ! Rythmée, pleine d'éloquence, directe et inspirée. Parfaite pour donner vie à un thriller tel que celui-ci et le sortir de flot continuel de romans du genre.

L'environnement y est également pour beaucoup. L'Australie, terre étonnante, pays de contrastes.

Ce récit est l'histoire d'une traque (ou de plusieurs). Celles du tueur chassant ses proies, et celle de cette enquêteur (hors de l'enquête officielle) qui le piste. Je ne suis habituellement pas très fan des courses-poursuites, mais certains chapitres sont des modèles du genre, à s'en cramponner aux pages. Et l'intrigue est particulièrement variée.

A coups de chapitres courts et prenant, entre surprises liées aux méthodes de Richards et alacrité et vésanie du tueur, Cavanaugh construit une histoire épatante du début à la fin (excellent final !).

Malgré une thématique usitée, pour moi La promesse est un must pour tous les amateurs de thrillers qui sont sensibles au rythme et à une écriture vive. Tony Cavanaugh a le sens de l'intrigue autant que celui de la réplique, entre cynisme et émotions. Je le suivrai à l'avenir, j'en fait le serment.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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En théorie, ce roman avait deux bonnes raisons de m'attirer : le dépaysement promis par sa localisation aux antipodes et le plaisir de lecture promis par le bandeau affiché sur la couverture : "le Michael Connelly australien !" Deux promesses, donc... dont l'une plutôt remplie et l'autre vraiment mensongère.
Le dépaysement, lui, fut réellement au rendez-vous. Connaissez-vous la Sunshine Coast, située dans l'état du Queensland, au nord-est du pays des kangourous? Non? Eh bien moi non plus. Jusqu'à ce que Tony Cavanaugh m'invite à m'y promener. Plages démesurées, spots de surf, parcs nationaux, forêts sauvages, résidences chics au milieu de nulle part, villages paumés, rivières serpentines, canaux et lacs dissméinés dans la mangrove, adolescentes blondes et belles et indépendantes : le coin idéal pour un tueur en série ; et encore plus pour un tueur en série qui s'amuse à balader ceux qui le pourchassent. La promesse de découvrir ce coin du bout du monde a donc été tenue.
A l'inverse, l'affirmation à propos de l'auteur, placardée sur la couverture, fut à l'origine d'une cruelle déception. Pour faire court, je vous le dis clairement et simplement : non, Tony Cavanaugh n'est pas Michael Connelly. Si cette simple phrase a suffi à vous convaincre, vous gagnerez du temps en ne lisant pas la suite de ma chronique (qui spoile un peu, en plus) et en vous détournant de ce roman. Si vous n'arrivez pas à me croire, continuez votre lecture. Mais je vous aurais prévenu.
Alors, pourquoi "Cavanaugh = Connelly" est un mensonge? Parce que l'architecture au cordeau des romans de l'américain surpasse largement le désordre total de l'intrigue conçue par l'australien. Parce que le réalisme des détails et la manière de les agencer qui sont caractéristiques de Connelly ne se retrouvent pas du tout dans la succession d'évènements soit sans intérêt, soit tirés par les cheveux (soit les deux) ni dans la débauche d'indices miraculeux/ostentatoires/absurdes/ridicules (rayez les mentions inut... non, gardez-les toutes) qu'affectionne Cavanaugh. Et, enfin, parce qu'on ne peut comparer les personnages fouillés, solides, humains qui parcourent L.A. sous la plume de l'un et les pantins caricaturaux et sans profondeur qui écument le Queensland sous l'enclume de l'autre.
Quelques exemples : les confessions du tueur, placées régulièrement entre les chapitres qui présentent le point du vue du flic (ou plutôt ancien flic/justicier/karaté kid qui a pris sa retraite sur la Sunshine Coast après un échec cuisant sur une autre enquête liée à un tueur en série). Eh bien ces pages de pensées du tueur m'ont semblé être du pur et simple remplissage. Sa manière d'analyser sa folie, son manque d'empathie et son obsession pour les dessins animés de Disney (ben oui, c'est quand même une preuve de désordre mental) m'a semblé atrocement artificielle. Et à part répéter "Je vise une fille, j'enlève une fille, je m'amuse avec une fille, je tue la fille", il ne nous donne rien d'utile. Uniquement du déclaratif, rien de descriptif (à part à la fin). Comment les enlève-t-il, ses victimes? Que leur fait-il subir? Comment sent-on la tension, la peur, l'horreur? Je ne suis pas un adepte des romans gores et des détails répugnants, mais s'ils sont absents, à quoi sert de nous inviter dans l'intimité du tueur? A rien. Intimité survolée, longue description de la folie du criminel, analysée par lui-même ("Je tuais des animaux quand j'étais petit ; puis j'ai commis un viol ; puis des meurtres, puis une longue série de viols et de meurtres ; tout ça parce que je suis fou et que je manque d'empathie et que je suis fan de Pocahontas"). Ce genre d'analyse m'insupporte. Sans doute parce que j'ai lu un jour une phrase d'un type assez sérieux dans le domaine de l'écriture et qui disait, entre deux mojitos : "Show, don't tell". Un précepte que Cavanaugh a dû laissé tomber de sa poche en se baladant dans un coin perdu de la mangrove australienne.
Autre exemple, concernant les indices (attention, je vais peut-être spoilé : ce serait gênant pour ceux à qui ma chronique donnerait envie de lire ce roman (si, si, c'est possible)) : appartement vide, localisé grâce au portable d'une des victimes ; le type qui traque le tueur s'y faufile, fouille, ne trouve rien (ben oui, l'appart' est vide !), sauf... un rouleau de film plastique alimentaire dans un tiroir. Ben oui, le gars range tout, mais laisse bien en évidence l'outil qu'il utilise pour empaqueter ses victimes. Ensuite, le nom du tueur apparait (avec l'aide d'un geek photophobe, ami de l'ex-flic). Merci le rouleau de plastique qui a permis de trouver des empreintes ! Ah non ! En fait, on nous apprend un peu plus loin qu'il n'y avait pas d'empreintes sur le rouleau. Ben alors, comment qu'yzonfait? Eh bé, c'est tout simple : le tueur prend des photos de ses victimes avec leurs portables ; mais, pour ne pas se faire localiser, il enlève les batteries des portables (malin, le gars) et, surtout, il n'envoie pas les photos à la famille avec lesdits téléphones, mais en utilisant un ordinateur. Ce qui signifie que c'est un gars hyper-doué en informatique. Donc, c'est un électricien (ben oui, tous les électriciens sont des geeks surdoués). Et il n'y a que mille ou deux milles électriciens dans le Queensland (selon les Pages Jaunes). Donc, c'est Promise, le coupable. Pas mal, comme déduction. C'est vrai que moi, qui ne suis pas électricien, je ne sais pas comment transférer une photo de mon portable sur mon ordinateur. Evidemment je passe sur le fait que prendre une photo avec un portable qui n'a pas de batterie, ça doit pas être fastoche, même pour un électricien surdoué du Queensland. Et qu'il est quand même ballot que le tueur ait oublié d'enlever la batterie dans un cas, un seul, mais qui est justement le cas qui va le perdre (puisque c'est à cause de ça qu'on trouve le film plastique, sur lequel il n'y a pas ses empreintes : sale coup pour lui!). Enfin, je ne reviendrai pas non plus sur le titre du roman, "La Promesse", qui en version originale s'intitulait tout simpement "Promise", et qui correspond à la promesse faite par l'ex-flic/justicier/karaté kid, qui veut à tout prix coincer le tueur pour se racheter de l'échec qui l'avait conduit à démissionner de la police de Melbourne. Lequel tueur s'appelle, justement, Promise. Incroyable, quand même. Et heureusement qu'il ne s'appelait pas Jimmy Bullshit.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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Avis de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :

Nous avions été ravis de cette découverte dans « L'affaire Isobel Vine », et bien, force est de constater que Mister Tony Cavanaugh a remis le couvert… Toujours la banderole qui accompagne le livre, dessus, « le Michael Connelly australien ». Comme son homologue américain, entre les lignes, l'auteur nous laisse une playlist, dans un autre style, soit, mais présente tout de même…


Son style, une histoire contée au « Je », tout de suite le lecteur rentre dans la peau du personnage. Nous retrouvons, Darian Richards, ex-chef de la criminelle de Melbourne, aux prises avec un tueur en série qui s'attaque à de jeunes filles.
Déjà six filles disparues, mortes, sur la Sunshine Coast…
Les douleurs de l'échec d'une précédente enquête sont là, bien présentes, ce qui rend cette nouvelle recherche encore plus personnelle, tenir une promesse faite à une mère.
« J'allais l'effacer de la surface de la terre... »


Mais, c'est sans compter avec les flics du coin et leur chef Adam Cross qui voient d'un mauvais oeil l'implication de cet ancien flic de la police de Melbourne qui arrive dans leur enquête auréolé de ses exploits passés.
Une alliée ? Maria, brigadier à la crime de la petite ville de Noosa qui va lui donner un coup de main sous conditions…
Des amis ? Casey Lack, le compagnon de Maria, au passé trouble et Isosceles, un geek avec « …sa batterie d'ordinateurs… »

Mais, le but reste de faire cesser, faire cesser les agissements de « Mister super », Winston Promise.
« Ce que nous faisons est un métier, une vocation… ». Les jeunes filles qu'il kidnappe et martyrise sont des paquets. Dès qu'il s'ennuie, il s'en débarrasse…

Le style est parfait pour ce type de roman. de l'intrigue, de l'émotion, du suspense, de l'humour, des personnages qui tiennent leur rôle, pas de dissonance, un très bon moment de lecture, un livre qui accompagnera agréablement vos séances de « bronzing ».

Bonne lecture amis (ies) lecteurs et lectrices !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Tony Cavanaugh est un romancier et producteur australien. Après des études universitaires dédiées à la littérature anglaise et à l'histoire de l'art, il débute sa carrière dans l'industrie cinématographique, dans laquelle il gravitera durant une trentaine d'années. Il vit à Melbourne et donne aujourd'hui de nombreuses conférences dans de prestigieuses universités australiennes sur le cinéma et se consacre à l'écriture de polars. La Promesse son second roman vient de paraître.
L'intrigue se résume assez rapidement : un serial killer de très jeunes filles, à ses trousses Darian Richards, ex-inspecteur ayant démissionné après seize ans d'exercice et reçu une balle dans la tête. Pour l'aider, Maria, une jeune femme flic en activité et un geek lui fournissant toute l'assistance informatique nécessaire.
Darian Richards est du genre à s'assoir sur la morale et les méthodes, « Elle savait que le moment venu, il refuserait de la laisser arrêter ce malade, le placer en détention. Il comptait le descendre. » Quant aux méthodes, il n'hésite pas à manipuler ses très proches, à leurs risques et périls, pour arriver à ses fins. Tout est très classique avec des épisodes abracadabrantesques comme souvent dans ce type de romans. La seule originalité, assez bien vue il faut le reconnaitre, le roman laisse la place à deux narrateurs, Darian Richards évidemment mais aussi au tueur. Ce qui nous vaut des passages pas banals quand celui-ci nous donne des conseils pratiques pour réussir dans son hobby ! J'ajouterai, pour les âmes sensibles, qu'il est préférable qu'elles aillent voir ailleurs…
L'intrigue tient néanmoins la route (si on ne fait pas le difficile) et les horreurs sont assez gratinées pour qui aime cela mais la grande faiblesse de ce bouquin, ce sont ses caractères. Darian Richards comme le tueur, sont des personnages insignifiants, on les suit sans ressentir quoi que ce soit, c'est du roman et la distance entre le lecteur et les personnages reste trop importante pour toucher/émouvoir/effrayer…
Certes, je n'ai pas lâché le roman jusqu'à ce que j'arrive à la dernière ligne, est-ce pour autant un gage de qualité ?, mais la fin n'est pas terrible, pour ainsi dire bâclée. Difficile de nier que ce bouquin ne tient pas toutes ses promesses.
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Un thriller australien chouette
Cela change des pays scandinaves ou des ricains
J'ai accroché d'emblée sans doute parce que je suis fascinée par cette terre lointaine
Darian Richards le meilleur " chasseur " de tueurs en série du pays , ex flic de Melbourne va reprendre officieusement du service pour traquer la bête
En plus avec internet j'ai cherché des cartes du Queensland où se déroule l'action
Et ça aide bien à se faire une idée ( photos à l'appui )
Petit bémol cependant la fin de l'histoire , de la traque , que je voyais beaucoup plus tordue
Je vais lire les autres livres de Cavanaugh pour voir si mon ressenti se concrétise mais j'en suis presque sûre
Quand je ne quitte plus un livre c'est très bon signe


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