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Critique de tamara29


Darian Richards, ex-flic des homicides de Melbourne, reçoit l'appel d'une jeune femme Ida qu'il avait aidée quelques mois auparavant. Il ne sait pas encore dans quoi il va mettre les pieds mais qu'importe, cela présage des cadavres et un peu de castagne.
Avec « Requiem », je découvre un policier et un auteur australien Tony Cavanaugh. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier roman avec ce policier récurrent pour comprendre que Darian Richards suit ses propres règles, un peu borderline d'ailleurs, et tant pis pour les autres s'il dépasse la ligne blanche sans trop de culpabilité.
Le style est cash, parfois trash ; l'ambiance oscille entre noire et glauque. Il y a les ingrédients habituels pour accrocher les amateurs de polars noirs : le flic solitaire, la belle et jeune Maria -ancienne partenaire, ayant encore un sens moral et des principes-, le geek asocial, de jeunes et jolies étudiantes, ces petites brebis qui veulent fêter la fin de l'année scolaire -comme le veut la tradition avec « les schoolies » (avec sexe, alcool, drogue et rock and roll)-, et bien entendu, les méchants qui frisent pour certains les traits de vrais psychopathes.
L'adversaire le plus coriace de Darian Richards pourrait figurer dans un James Bond, même sans stigmate apparent. Si le portrait de cet adversaire est un peu too much et fait tiquer aux entournures, il a l'avantage de ne pas être un copycat. Et, malgré certains passages cousus de fils blancs, ce roman policier est assez prenant dans son genre.
Pas le temps de faire bronzette sur les plages de la Gold Coast ni de se renseigner pour un programme culturel en Australie ou encore de peaufiner la psychologie des personnages. Non, les qualités de ce polar tiennent dans le rythme et le sombre. Ça taille dans le dur, ça fonce dans le tas, ça frise les plus de 40° dans le bush. Et pour les frenchies dans mon genre, l'Australie, c'est plutôt dépaysant. En tout cas, ça m'a changée des quartiers new-yorkais, de ceux de Los-Angeles (petite pensée logique pour ‘'Brown's Requiem'', le premier d'Ellroy) ou encore des bas-fonds de Londres.
Merci à Babelio et Sonatine pour cette découverte (bien loin de « Nos voisins du dessous- chroniques australiennes » que m'avait vendue Bill Bryson…)
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