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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Darian Richards, ex policier, reçoit un appel au secours d' Ida, une jeune femme qu'il a jadis protégée. Grace à son ami Isosceles, il géolocalise l'origine de l'appel. Un policier dépêché sur place disparaît. Voilà notre flic à la retraite obligé de reprendre du service. Il découvrira rapidement deux jeunes femmes assassinées. Puis le policier disparu est retrouvé égorgé. Avec l'aide de Maria, une jeune policière, et malgré l'hostilité de la police locale, Darian va mener l'enquête avec l'objectif de retrouver et protéger Ida plus que démasquer les coupables.

Dans ce roman noir, où les coupables et leurs mobiles sont rapidement connus, Tony Cavanaugh dépeint une Australie partagée entre fête et violence : la débauche des jeunes qui fêtent la fin de l'année scolaire ; la violence de la traite des jeunes femmes, mais aussi celle des policiers. Il nous montre également une Australie partagée entre la modernité la plus folle, et l'ancrage dans le passé de ceux qui n'on pas pu, ou pas cherché, à suivre le rythme des changements. Ne connaissant pas le pays, je ne sais pas dire si l'histoire est très ou peu réaliste, mais elle nous en dit beaucoup sur la façon dont l'auteur voit son pays.

Tony Cavanaugh ne cherche pas à décrire finement ses personnages. Il en reste aux principaux traits saillants : l'ancien flic très doué, mais à la gâchette trop facile ; la belle fliquette intelligente mais trop ambitieuse ; les jolies étudiantes trop naïves... Et cela suffit tout à fait.

Au final, cela donne un roman très rythmé, présenté à la fois du point de vue de l'enquêteur et de celui des "méchants", qui se lit facilement. Un roman très noir et pessimiste, mais qui manque un peu de profondeur, qui en reste un peu trop, à mon goût, aux gros traits, sans entrer dans les détails de ce que sont réellement l'Australie, ses habitants, sa jeunesse, sa police...
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Darian Richards, ex-responsable des homicides à Melbourne, s'est retiré. Mais voilà qu'un des téléphones qu'il avait confié par le passé à de potentielles victimes d'un tueur, et qu'il a laissé activé malgré sa cessation d'activité, sonne. Une jeune fille, Ida, étudiante autrichienne dans une fac locale, est en danger. Ni une, ni deux, Darian repart en guerre dans un secteur géographique, la Gold coast australienne, qu'il ne connaît pas. Une succession de stations balnéaires, plages, cocotiers et marais, portant des noms évocateurs comme Surfers Paradise ou Miami. A cette période l'année, les rues sont envahies par les Schoolies, ces jeunes étudiants et étudiantes qui viennent fêter la fin de l'année scolaire, avec beuveries jusqu'au bout de la nuit. En remontant les données du portable de l'étudiante, avec l'aide du hacker Isosceles, Darian découvre deux cadavres de jeunes femmes déposées dans une mangrove. Il ne va perdre son temps à aider la police locale. Lui veut agir… et tout de suite.

L'éditeur se targue d'une comparaison entre Connelly et Cavanaugh. Hé les gars à la publicité, faudrait se calmer ! Darian Richards n'a rien d'un Harry Bosch. Certes, comme Bosch, il concentre son action sur les victimes et fonce malgré l'opposition de la hiérarchie policière, mais les comparaisons s'arrêtent là. Darian Richard tient plus de l'inspecteur Harry. Il fait sa loi. Et quand Connelly avance toujours soigneusement son intrigue, Cavanaugh fait parfois de gros raccourcis.

D'ailleurs, il faut avoir lu l'ouvrage précédent, pour bien comprendre les relations de départ entre les protagonistes. Manque de bol, si j'ai lu le premier ouvrage publié en français de Cavanaught, L'affaire Isobel Vine, il s'agit en fait du quatrième de la série, le premier étant La Promesse. Bref, lire Requiem sans avoir lu La Promesse, c'est comme entamer directement la saison 2 d'une série télé…

Originalité, Cavanaugh choisit sur certains chapitres de placer le lecteur dans la tête de la méchante de l'intrigue. Une beauté brésilienne au fonctionnement sérieusement déréglé. Darknet, sexe, meurtres, tout ce qu'elle véhicule est assez gore.

Mais la présence de l'ancien flic aux méthodes radicales et de son pendant féminin du côté obscur de la force ne suffisent pas à vraiment bâtir une intrigue efficace. Darian est toujours au bon endroit - grâce à son hacker, qui va même jusqu'à le guider comme un GPS. Darian a mauvais caractère - oui et alors ? Darian va retrouver la fille - on s'en doute… même si on ne sent pas franchement d'empathie là dedans. Passé le contexte sea, sex and sun, Darian va vite en besogne.

Tout cela n'est pas mauvais, loin s'en faut. Mais pas vraiment haletant non plus...
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Lecteurs de polars noirs, soyez prêts : l'enquêteur fétiche de Tony Cavanaugh, Darian Richards est de retour, toujours aussi sombre et tourmenté, toujours en marge de la légalité, toujours assoiffé de justice au point d'appliquer des codes bien personnels pour la résolution des enquêtes... et l'élimination des malfaisant(e)s ....
Au début du roman, voici le "bad boy" australien qui se ressource en profitant d'une paisible retraite consacrée à la paresseuse contemplation d'une rivière quand il reçoit un appel au secours d'une jeune fille qu'il a sauvée lors d'une de ses précédentes aventures. le voici donc qui repart au charbon...
Avec l'aide d'un ami, génie de l'informatique, il se lance sur les traces de la demoiselle en détresse et parvient à la localiser dans la région balnéaire de la Gold Coast ( le Miami australien) où il se rend sur le champ pour tomber en plein milieu des "schoolies" , ce rassemblement de jeunes gens qui fêtent avec exubérance la fin de leurs études secondaires. Sea, sex and sun mais aussi drogue et piccole....
Au milieu de cette joie de vivre, la découverte de deux cadavres féminins fait tâche et encore plus celui d'un flic local ami de Maria, la policière avec laquelle Darian fera équipe avant de décider de faire cavalier seul pour recherche sa protégée disparue.
Trouvera t'il un adversaire à son niveau en la personne de Starlight la "méchante"dont la hargne, nourrie sur le fumier des favelas dont elle est originaire, se cache derrière une façade d'habile enjôleuse ?
Bien sûr le roman, issu de la plume d'une scénariste, ne joue pas dans la dentelle et il ne faut pas rechercher une psychologie poussée dans des personnages qui évoquent incontestablement ceux que l'on croise dans les "James Bond" mais la lecture est aisée et l'alternance des narrateurs, Darian et Starlight, présentant le récit sous des perspectives différentes, relance agréablement l'intérêt.
En ce qui concerne l'intrigue, l' amateur de chemins tortueux, de coups de théâtre, de surprises scénaristiques, n'y trouvera probablement pas son compte et la chute n'est pas vraiment surprenante.
Je tiens cependant à rendre hommage au dynamisme d'un sympathique auteur venu des antipodes, rencontré à Paris à l'initiative de sa maison d'édition Sonatine, qui se donne pour but, avec ce roman, de procurer à ses lecteurs, un moment de pure distraction, comme celui que l'on recherche quand on s'écroule sur son canapé pour voir une série sur Netflix et se vider la tête à la suite d'une journée éprouvante.
Fatigué ? Pas envie d'une lecture "prise de tête" ? Besoin de s'évader d'un quotidien morose ? Ce polar "exotique" est certainement fait pour vous .

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Un auteur australien comparé à Connelly! Il fallait que je le demande à NetGalley, surtout que j'avais vu passé beaucoup de bonnes critiques sur L'affaire Isobel Vine sans jamais l'acheter. Aussitôt reçu, aussitôt commencé mais je dois avouer que j'ai été déçue.
C'est bien mené, il y a du rythme et je ne me suis pas ennuyée mais ça va peut-être trop vite. C'est un roman choral dans lequel on se retrouve tour à tour dans les pensées de chaque protagoniste, y compris du tueur. L'ancien policier qui mène l'enquête est atypique et pas vraiment sympathique, c'est le type même du solitaire misogyne et toutes les nanas du roman sont bien-sûr de vraies bombes! Ce polar, glauque à souhait, est un peu à l'ancienne avec un ton cru, des moyens pour trouver le serial-killer pas toujours politiquement correct et des personnages à la psychologie assez simpliste.
Le dépaysement était tout de même au rendez-vous avec les schoolies sur la Gold Coast, terrain de chasse idéal pour tout prédateur sexuel.
Est-ce que cette lecture n'est pas arrivé au bon moment pour moi? Ai-je dépassé ma dose acceptable d'horreurs dans les polars? Ces remarques ne vont pas m'empêcher de lire L'Affaire Isobel Vine, ne serait-ce que pour vérifier si j'accroche à cet auteur ou non.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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C est bien écrit, rien à dire sur le style, l histoire manque peut être un peu de rebondissements. C'est froid, les personnages ne sont pas très attachants. Je n en garderais pas un souvenir émerveillé
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Pour qui vient de découvrir Cavanaugh à travers  « l'affaire Isobel vine » Ou « la promesse », Requiem est plutôt raté. On a la triste impression qu'on a tordu le bras de l'auteur afin qu'il écrive un nouveau roman au plus vite. La chose est un peu essoufflée.
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Si j'ai plutôt bien accroché avec le début de l'histoire, l'intrigue et les personnages, je me suis vite perdue à cause des changements des points de vue.
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