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Critique de Unhomosapiens


Je n'avais plus depuis plusieurs années, le recueil "Du monde entier au coeur du monde". C'est avec joie et intérêt renouvelé que j'ai trouvé ces "poésies complètes" rééditées en flânant dans une librairie. Pour moi, les poésies de Cendrars sont synonymes de voyages bien sûr, mais surtout d'anticonformisme, à une époque où peu voyageaient, en tout cas comparé au tourisme actuel. J'aurais aimé voir le monde à travers les yeux de Cendrars. le Brésil des années 20, par exemple, est loin de ce que ce pays est devenu. J'aime lorsqu'il mélange ses impressions avec l'imaginaire et des considérations plus matérielles. Je suis en accord avec sa vision du monde. Mais, ne nous y trompons pas, il y a aussi du désarrois chez ce poète. On devine un aspect dépressif entre les lignes et parfois même écrit de manière explicite. Mais très vite, il se reprend et s'émerveille d'un rien. Comme Claude Leroy nous le signale dans la préface, Cendrars se situe souvent dans une cosmogonie. Il élargit sa vision à l'univers tout entier. Nombreuses sont ses réflexions sur les astres, le ciel, et plus symboliquement à toutes sortes de spiritualités. Il mélange les points de vue. C'est ce qui donne à sa poésie ce ton universaliste. Il sait s'élever des contingences en les sublimant. En fait, ce qui me semble communicatif est son regard émerveillé sur tout ce qui se présente. C'est cette force qu'il communique au lecteur. Bon, il y aurait encore beaucoup à dire. C'est un peu brouillon mais c'est ce que je retiens de ce recueil pour le moment.
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