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Critique de oiseaulire


Je n'ai lu de ce volume que les trois premiers poèmes de Blaise Cendrars : "Les Pâques à New-York", "La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France" et "Le Panama ou les Aventures de mes sept oncles".

J'ai lu "Moravagine" il y a une dizaine d'années et il ne m'en reste absolument aucun souvenir.

Que dire de Cendrars ? Un voyageur (quoiqu'il n'est absolument pas sûr qu'il ait pris le Transsibérien) ? Un chrétien athée ? Un homme aux horizons (au moins imaginaires) élargis ?

De la compassion, de l'intuition, de la "virilité" au sens qu'on donne habituellement à ce terme et qui jouxte l'idée de grand large et de possibilité de s'aventurer tout seul la nuit...

Son art de poétiser me laisse pensive : est-ce de la bonne poésie ? Et qu'est-ce que la bonne poésie ?

"Je ne suis pas un bon poète", nous répète Cendrars, conscient peut-être de la frustration qu'il peut susciter.

Il n'empêche qu'il a pu éditer le très beau livre-objet "La prose du Transsibérien" avec de merveilleuses illustrations de Sonia Delaunay : son talent était donc reconnu.

Je le livre pour ce que je ressens : ni forcenée des voyages, ni attirée par l'orientalisme, je me sens un peu à côté de la plaque, comme je l'ai été à la lecture des "Villes invisibles" d'Italo Calvino.

Cet imaginaire déployé sur des contrées mythiques dont les jalons sont des architectures tarabiscotées et des femmes-muses ne me parle pas beaucoup.

Si quelqu'un possède la clé d'entrée dans cet univers, je suis preneuse.
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