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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On se retrouve aujourd'hui avec Trois lucioles, le second tome de la saga Capitale du Sud, de Guillaume Chamanadjian. Rappelons qu'il s'agit de l'une des sagas jumelles qui constituent La tour de garde avec la trilogie Capitale du Nord, de Claire Duvivier. Deux cités du même univers présentées par deux auteurs différents. Un projet atypique qui a su attiser la curiosité de nombreux lecteurs et surtout la conserver.

Ce second tome s'ouvre sur un court résumé du volume précédent, et là je dis bravo. Je milite pour ce genre de choses depuis des années. C'est tellement plus agréable de se lancer dans une suite en ayant bien en tête les événements passés. Bravo et merci à l'auteur et à l'éditeur, donc. On retrouve Nox dans une situation bien périlleuse. Alors qu'il essaie de se faire discret pour éviter les complots ourdis par les différentes maisons, voilà que plusieurs factions cherchent à l'impliquer directement en lui imposant une mission qu'il se refuse à remplir.

Si j'avais été charmée par le sang de la cité, j'ai été happée par Trois Lucioles. Fini le tome d'introduction où l'on découvrait Gemina, ses intrigues et ses croyances. Nous sommes désormais au coeur de l'action, complots et manipulations se succèdent à un rythme effréné jusqu'à un final explosif. le rythme est un peu plus dynamique mais le récit est toujours aussi sensoriel et mystérieux, avec cette cité-miroir, le Nihilo, et ses créatures des tréfonds d'une part, mais aussi grâce au conte des deux soeurs transformées en oliviers.

Du côté des protagonistes, Nox est un jeune homme terriblement attachant. Il doute, se fait manipuler plus souvent qu'à son tour, se débat dans un filet tissé d'intrigues et il n'en finit plus de découvrir de terribles choses sur ses origines. de nouveaux personnages viennent enrichir la scène et élargir notre horizon. On quitte un peu le coeur de la cité pour découvrir l'Entre-Deux-Murs au cours d'un passage plus calme où l'auteur prend le temps d'établir des relations fortes entre ses héros. La dernière partie, n'en est que plus rude car Guillaume Chamanadjian n'hésite pas à sacrifier ceux qui doivent l'être.

Les seconds tomes sont souvent des volumes de transition et ont tendance à décevoir. Ce n'est pas le cas ici, pas du tout. La tension continue de monter crescendo jusqu'à un final éblouissant. Nox a gagné en maturité. La cité, telle qu'on l'a connue, n'est plus et si cet opus a comme un goût de finalité, gageons que la plume efficace et addictive de Guillaume Chamanadjian nous réserve bien des surprises pour le troisième et dernier tome, Les contes suspendus. À découvrir, absolument.
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Huit mois. Cela faisait huit mois que je concluais ma chronique du premier tome de « Capitale du Sud » en criant mon impatience de recevoir une deuxième transfusion du « Sang de la Cité », en priant Vulcain et ses Forges de me rouvrir les portes de Gemina, en remerciant Guillaume Chamanadjian d'avoir créé un univers Fantasy très abordable pour un non-initié. Huit mois et me voilà exaucé face à mon deuxième shoot d'adrénaline made in Nox, le héros narrateur de « Trois Lucioles », le deuxième tome de la trilogie Capitale du Sud qui formera avec la trilogie Capitale du Nord de Claire Duvivier le Cycle de la Tour de Garde, Aux Forges de Vulcain.
Bienvenue à Gemina, la ville portuaire dont le chant palpite en harmonie avec le coeur de Nox et ce n'est pas exagéré que d'affirmer qu'une certaine hypertension règne dans les artères de la Cité dans les dernières pages du « Sang de la Cité ». Pour palier aux huit mois d'attente du lecteur impatient, c'est une excellente idée d'avoir placé au début de ce deuxième tome, deux pages de résumé du tome précédent, de quoi se réimmerger sans appréhension dans le quotidien de Nox. C'est donc parti pour une apnée de 400 pages pendant laquelle la plume de l'auteur joue le fil d'Ariane qui nous guide au gré des déambulations de Nox et de ses confrontations avec les desseins bien sombres de personnages motivés par la vengeance, la rancune et la rancoeur qui n'ont qu'une cible : l'homme qui fut le protecteur de Nox mais dont les projets architecturaux et commerciaux pour Gemina attisent les haines. Ce n'est pas entre deux chaises que le pauvre Nox a le séant hésitant mais entre quatre ou cinq voire davantage : manipulation, chantage, menace mettent ses nerfs à rudes épreuves. Pour agrémenter le tout, de nouveaux personnages apparaissent, nimbés de mystère : du vieux clan Serpentaire à la jeune Adelis, ils entretiennent les dilemmes auxquels est confronté Nox.
L'écriture de Chamanadjian n'a rien perdu de ses qualités du premier tome, bien au contraire. Même si Nox a gagné en maturité et parait moins exalté, plus réfléchi, le rythme de ses aventures est resté soutenu, grisant. Gemina a morflé mais elle demeure un décor somptueux inspiré de la Sienne toscane tant dans la stimulation des sens qu'elle entraine à travers ses couleurs, ses odeurs, ses sons que dans la richesse culturelle dont elle est le berceau : poètes et artistes en tout genre sont le supplément d'âme humaine d'une Gemina animale. Mais elle a sa face sombre, le Nihilo, la Cité-miroir grise et muette, que, par son pouvoir, Nox continue d'explorer malgré le danger que lui fait courir une brume assassine. Avec le héros, le lecteur va de découvertes en révélations sur le passé de Nox et de Gemina, sur la fameuse Tour de Garde qui donne son titre au Cycle et dont on soupçonne la future importance. Tout dans ce tome deux est sujet à réjouissement : l'exploration de nouveaux lieux comme l'Entre-deux-Murs, l'apprentissage et l'exploitation des pouvoirs de Nox et de Symètre, son acolyte, le jeu des alliances et des trahisons qui promet toujours son lot de rebondissements, ou encore la résonnance que peuvent avoir certains sujets avec notre actualité que ce soit l'utilisation d'une histoire nationale biaisée destinée à prendre le pouvoir ou la place du migrant dans une société repliée sur elle-même. « Trois Lucioles » éclaire d'une lueur nouvelle Nox et la Cité, tous deux confrontés aux forces et aux faiblesses de leurs racines et c'est un enchantement à lire. On ne peut, en refermant ce tome 2, que piaffer d'impatience en attendant l'ultime tome l'année prochaine et se consoler en se disant que le tome 2 de Capitale du Nord de Claire Duvivier devrait sortir en octobre prochain. Vivement !
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C'est avec plaisir, mais aussi avec crainte que j'ai repris la lecture de la Tour de garde pour la deuxième fournée, en démarrant, une nouvelle fois, par le Sud.
Avec plaisir, parce que le tome 1 avait été un petit coup de coeur.
Avec crainte, justement parce que le tome 1 avait été un coup de coeur, et que j'avais peur que le tome 2 ne soit pas à la hauteur, mais aussi parce que j'avais terriblement peur de ce que j'allais y trouver, et de ce qui allait arriver à nos personnages. On ne peut pas dire que le tome 1 finisse sous de bons augures, j'appréhendais donc les retrouvailles avec Nox (et que dire d'Amalia).

Et au final, une fois encore, j'ai dévoré le livre comme Nox dévore les gâteaux au miel et aux amandes.

Alors oui, beaucoup de choses changent à Gemina, et Nox se retrouve dans une position particulièrement instable, MAIS l'auteur utilise magnifiquement ces conditions pour faire grandir ses personnages. Leurs vies ont changé, leurs mentalités ont dû changer, et chacun soit s'adapte pour survivre comme il peut, soit prend les devants pour se faire entendre. Les événements devaient forcément avoir un effet sur notre protagoniste, et c'est un soulagement pour moi de le dire, Nox n'en est que plus attachant, car on l'accompagne de manière très intime dans ses espoirs, ses désillusions et sa douleur. J'ai rarement ressenti autant d'empathie pour un personnage. Symètre, mon chouchou, n'est pas en reste. de nouveaux personnages viennent se greffer à la fresque de la Cité, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ne sont pas là pour plaisanter.

Dans le Sang de la Cité, j'avais eu l'impression d'observer une fresque italienne de la Renaissance, faisant étalage de la richesse, des couleurs, des parfums de l'Italie, dans tout ce que ce pays compte de grandeur. Dans Trois lucioles, c'est différent, et c'est sans surprise plus sombre : je me serais crue au théâtre, en train d'assister à une succession de complots menant inéluctablement à une grande tragédie (sans être une experte, j'ai beaucoup pensé à la Florence de Laurent le Magnifique - la voisine un brin envahissante de Sienne comme par hasard). C'était palpitant !

Et ce titre, Trois Lucioles… ce titre me touche énormément, de la même façon que l'avait fait « Citadins de demain » à l'issue de ma lecture. La référence est cruelle, mais belle, et j'en ai eu les larmes aux yeux (encore).

Tout au long du livre, j'ai eu beaucoup d'interrogations, notamment sur Daphné et sur le Nihilo : je suis satisfaite d'avoir obtenu mes réponses, enfin ! Car, oui, on en a un certain nombre dans ce tome, à ma grande surprise. le mystère du Nihilo n'est pas encore entièrement résolu, mais on ça progresse. J'ai vraiment hâte de savoir quel est le lien entre ce dernier et la « vraie » Tour de garde.

J'ai du mal à anticiper la conclusion de cette trilogie. Plus qu'un tome, déjà ? Et je n'ai absolument aucune idée de ce qui pourrait se passer dans le dernier tome, malgré les pistes distillées par Nox.

Alors en attendant le tome 3… il faut vite retourner voir ce qui se passe au Nord !
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Wahou la claque !
J'avais beaucoup aimé l'univers créé dans le premier tome, et beaucoup apprécié son "jumeau" la Capital du Nord, cette suite est merveilleuse.
On s'attache aux personnages, on se prend au suspens, à la poésie... C'est fluide, c'est beau, on dévore ce roman sans s'en rendre compte.

Vraiment hâte de poursuivre cette trilogie, en faisant un détour par Dehaven entre temps.
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Après un premier tome qui se finissait de manière très énergique, avec une Cité au bord de la guerre civile, l'auteur fait le choix d'une trêve hivernale qui permet de se rendre compte que la situation est de plus en plus explosive mais que Nox est bien décidé à rester en dehors de tout ça, tout occupé qu'il est à tenir l'épicerie du mieux possible tout en cherchant à faire sortir son petit pote Symètre des ennuis dans lesquels il est depuis que la Recluse le pourchasse.
Autant dire que les différentes factions ne l'entendent pas vraiment comme ça et, tandis que la construction du canal est abandonnée et que des vagues de réfugiés viennent frapper à la porte de la Cité, voilà que Nox est approché par plusieurs maisons qui veulent le voir tuer Servaint de la Couane.
Pour quelqu'un qui a juste envie qu'on le laisse dans son coin, autant dire qu'il est servi.

J'ai toujours eu beaucoup d'attachements à ce personnage et ça se confirme avec ce tome dans lequel il tente bien de s'en sortir du mieux possible mais où tout le monde veut se servir de lui pour arriver à ses fins.

On retrouve aussi les personnages que j'avais appris à apprécier et on nous élargit un peu notre horizon avec la jeune réfugiée Adelis et l'introduction de factions qu'on ne connaissait pas précédemment.
Cet élargissement se fait aussi géographiquement puisqu'on découvre de nouveaux lieux en compagnie de Nox qui était rarement sorti de sa zone portuaire jusque là et qui poursuit son exploration du Nihilo, apprenant à maitriser ce monde miroir.

On est toujours dans un faux rythme assez étrange, avec un côté fantastique qui se développe un peu plus mais presque toujours à la marge, comme s'il s'agissait de quelque chose d'important mais que même sans cela la catastrophe en approche aurait quand même eu lieu.
Face à tout ça, Nox continue à être passif. Il ne sait pas comment agir et finir par ne pas agir, laissant les autres bouger à sa place, comportement qui pourrait paraitre étrange pour celui qui est au centre du récit mais tellement compréhensible.
Chacun place ses pièces et avance son jeu comme dans la Tour de Garde, jusqu'à ce qu'arrive un évènement que même les grands visionnaires Serpentaires n'ont pas pu imaginer parce qu'il fait intervenir la petite graine de poussière étrangère qui n'a jamais pu être prévue.

C'est prenant, c'est fort, c'est magistral et bouleversant, avec de nouvelles révélations qui viennent encore remettre en cause ce qu'on croyait établi.
C'est un excellent roman qui est en plus très contemporain en plaçant le lecteur face aux propres contradictions de notre société quant aux questions migratoires.

Étrangement, ce tome donne presque l'impression de boucler une grosse part de son intrigue mais laisse les choses dans un état déplorable et je suis curieuse de voir comment tout ça peut rebondir par la suite.
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On ne va pas se mentir, j'étais un peu inquiet avant de démarrer ma lecture. Est-ce que ça allait être à la hauteur du premier tome ? (Oui) Est-ce que je n'avais pas un peu trop idéalisé le premier tome à la base ? (Non) Bref, j'étais hyper pressé de me plonger dedans mais je me suis mis une pression un peu bête qu'on a souvent tendance à se mettre en tant que lecteurs quand il s'agit de suites de coups de coeur.

Je tiens donc à tous vous rassurer, ce tome était au moins aussi bon, pour ne pas dire meilleur, que le premier tome ! Il m'a fallu quelques pages pour me remémorer les noms des uns et des autres (même si on a une liste de personnages au début) mais je n'ai eu aucune difficulté à m'immerger dans l'histoire. Les choses ont un peu changé depuis les évènement du tome 1 mais on retrouve la magnifique plume de l'auteur, pleine de chaleur et de saveurs du sud, qui parvient à nous embarquer directement.

Comme dans le premier tome, le récit est terriblement humain, entièrement centré sur les personnages, et c'est un vrai plaisir de retrouver les uns et les autres (bon, peut-être pas Daphné même si j'avais envie d'en apprendre plus sur elle). On s'attache très vite aux nouveaux personnages, tout en découvrant de nouvelles facettes des personnages que l'on connaissait déjà. J'ai d'ailleurs vraiment apprécié l'évolution de Nox qui s'affirme et s'endurcit pas mal dans ce tome. Il connaît nombre de déconvenues, des déceptions, mais aussi quelques victoires. Pour autant, il garde une part de naïveté et d'innocence, reste à savoir s'il la conservera jusqu'au bout…

En effet, on pouvait déjà s'en douter à la fin du premier tome mais l'univers de Nox s'assombrit de plus en plus. La tension augmente à mesure que de nouveaux complots (et peut-être même des plus anciens) se dévoilent. Nox et son entourage se retrouvent souvent acculés et doivent faire face à des situations et des choix impossibles. Et nous, lecteurs, sommes partagés entre la douleur de voir des personnages qu'on aime confrontés à tout ça et le plaisir coupable de découvrir la cruauté de l'auteur…

Mais ce tome ne se résume pas à de la souffrance ! Il est aussi très riche en révélations (et aussi en nouvelles questions évidemment). On en apprend plus sur le Nihilo ainsi que sur les origines de Nox. Les différents éléments de magie, qu'il s'agisse de la capacité de Nox à visiter le monde miroir ou de la magie de Symètre, sont bien plus exploités dans cette suite. J'ai adoré en découvrir un peu plus sur ces aspects de l'univers. Ne reste plus qu'à en apprendre plus sur la Tour de Garde, et en comprendre enfin les tenants et les aboutissants.
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De retour à Gemina, la capitale du Sud. Un tome plus politique, plus sociétal, plus noir mais toujours très poétique.
Le surnaturel se fait très présent, la dualité, la gémellité se retrouvent partout. Ce ne sont pas seulement deux trilogies, deux auteurs qui s'entrelacent, tout est basé sur cette idée de miroir.
Une double trilogie qui tient ses promesses.
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Quelques mois après la fin du premier tome, nous retrouvons Nox à la tête de l'épicerie de Saint-Vivant, dans sa très chère Cité. En froid avec son duc, il s'est promis de ne plus jamais mettre les pieds au Moineau-du-fou. Mais très rapidement, alors qu'il pensait rester à l'écart de toute intrigue, la vie politique de Gemina va le rattraper.
En effet, la guerre civile couve à petit feu et il ne suffit que d'une étincelle pour qu'elle embrase toute la ville. Cette étincelle, beaucoup de factions différentes aimeraient que ce soit Nox, au travers d'une mission qui le répugne au plus haut point. Nox est bien décidé à ne pas se laisser manipuler et à suivre sa ligne de conduite ; malheureusement, la Cité a sa volonté propre et il ne pourra pas échapper à son destin.

Les évènements s'enchaînent sans nous laisser de répit, jusqu'à un final terriblement explosif. Incroyable. À la hauteur du final du premier tome. Et au milieu de ces intrigues et de la vie au sein de la Cité, on découvre un peu l'Entre-Deux Murs, cet immense endroit à la mélodie plus douce qu'au coeur de Gemina. Nox et Symètre vont y trouver un refuge provisoire, avant que tout ne bascule de nouveau. C'était un passage intéressant, mais il m'a moins passionnée que le reste. Avec le recul, je me rends compte qu'il était nécessaire que le souffle ralentisse, pour pouvoir exploser à la fin.
Ce tome voit arriver également de nouveaux personnages, certains vraiment terrifiants, d'autres intrigants, parfois légèrement agaçants. Les contes sont plus que jamais mit en avant, en particulier celui des deux soeurs transformées en oliviers.

La plume de Guillaume Chamandjian est toujours aussi efficace, poétique et percutante, c'est un vrai bonheur que de le lire. Il nous embarque avec une facilité déconcertante dans son récit, et une fois le livre terminé, il est difficile de s'extraire de l'univers. J'attends le moment de pouvoir lire le troisième tome avec impatience et, également, avec une pointe de réticence, car je sais qu'après cela, il me faudra quitter définitivement la Cité.
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Quel plaisir de retrouver cet univers et Gemina en particulier, j'aime beaucoup cette cité, malgré tout ses complots. Les tensions sont vives et Nox se retrouve au milieu, évidemment. Je trouve qu'il ressemble de plus en plus au Fitz de Robin Hobb, avec ses éternelles introspections. Il finit par m'agacer un peu et sa copine, là, je ne la sentais pas depuis le début ! ^^ Bon, cela étant dit, il se passe beaucoup de choses dans ce second tome, tant au niveau des intrigues politiques que du Nihilo, des contes, des légendes, et tout ça... C'est hyper bien pensé, et si j'ai trouvé quelques petites longueurs au passage dans l'Entre-Deux-Murs, je me suis néanmoins régalée. le final est grandiose !

Je trouve que cela se lit indéniablement mieux que Capitale du Nord ! L'écriture est fluide et l'auteur se débrouille à la fois pour nous replonger au coeur de Gemina et élargir son univers. C'est la fin de l'innocence pour Nox, cette fois pour de bon. Bon après, je trouve que le Nihilo est un peu sa solution de facilité à tout mais ce sont ses choix moraux qui font avancer l'histoire alors ça passe bien. Seul bémol pour moi : Adelis, qui m'est sortie par les yeux !
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J'avais un peu peur de perdre la magie du premier tome qui avait été un énorme coup de coeur pour moi, mais il n'en est rien, j'ai encore adoré cette plongée à Gemina.

Comme dans le premier tome, la ville est au coeur du récit, et si elle était colorée et insouciante dans le premier tome, faite d'odeurs et de cris joyeux, une chape de plomb commence à s'installer suite aux évènements du premier tome. le temps de l'insouciance est fini, et ça se ressent à tous les niveaux du récit, avec acuité. L'écriture est excellente dans cette immersion où l'on ressent la ville, et les conflits naissants en même temps que Nox. Et, si l'on sent les ennuis arriver, Nox étant un personnage très lumineux, on vibre avec lui, et on s'accroche à cette lumière, en suivant ses aventures avec passion (et en se disant parfois qu'il est sacrément naïf… mais ça fait partie du charme ^^). le fantastique, comme dans le premier tome, reste peu présent, mais se dévoile progressivement, là encore avec beaucoup de finesse et de mystère.

Bref, une saga pépite, qui mérite d'être lue !
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