Je n'avais pas trop entendu parler de ce livre, mais on me l'a présenté au stand Sarbacane pendant le Salon du Livre Jeunesse de Montreuil, et j'ai jugé l'oeuvre à sa couverture (à la fois la 1ère et la 4ème) et ai décidé de l'acheter.
Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais peut être à légèrement plus.
C'est l'histoire de la rencontre entre Isadora qui est très malheureuse et se rebelle contre sa famille et le système et Tristan, qui a fait une tentative de suicide. Comme on peut s'en douter il s'agit d'une belle amitié, qui va leur redonner à tous les deux le goût de la vie.
Le style du livre est ce qui fait sa force : vers libres, poèmes et calligrammes. J'ai vraiment adoré lire ce livre pour le style. Il y a également des captures d'écrans, des SMS, des images. C'est un objet livre formidable.
En tant que grande fan de
Baudelaire, j'ai adoré son omniprésence et l'omniprésence de sa poésie dans le recueil. Je me suis reconnue dans ces deux adolescents littéraires qui essaient de donner sens à une période malheureuse de leur vie. Qui n'est pas passé par là ? L'adolescence est dure.
J'ai trouvé le style d'écriture d'
Elodie Chan très beau, mais j'ai cependant été déçue par le « langage SMS » beaucoup trop présent. Madame Chan, plus personne ne parle (et n'a parlé) avec de telles abréviations par SMS. C'est un style à proscrire de la littérature jeunesse, surtout en 2022. Quelle image néfaste cela renvoi, surtout lorsque la protagoniste aime autant la littérature !
L'intrigue en elle-même est mignonne, mais basique et pas très palpitant. Je n'ai pas été déçue en soi, juste je suis restée sur ma faim/fin. J'aurai aimé plus, aller plus loin en profondeur. J'ai l'impression que ce livre n'effleure que la surface des problèmes et de la vie adolescente. Il faut dire que je ne suis pas une grande lectrice de livres réalistes en lycée, mais plutôt de SFFF c'est sûrement pour ça. Mais j'ai passé un bon moment.
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