Françoise avait envie d'y croire. Mitterrand était arrivé dans sa vie comme une amant, plutôt laid, mais qui dire à une femme : je sais que tu rêves, et tes rêves sont possibles. Un homme comme ça n'a pas de limites. A ses yeux, il était un peintre suffisamment habile pour refaire son horizon en trompe l’œil? Où qu'elle porte son regard, elle en verrait plus qu'Humanisme et Fraternité. Ce monde nouveau, sorti du cerveau d'un type proche de la retraite, serait une ode à la jeunesse. C'était un programme nietzschéen. C'était un peu n'importe quoi. C'était fait pour Françoise.