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Critique de Salix_alba
Premier contact, avec Maxime Chattam, dont la présentation du livre submergée de noir, y compris la bordure de toutes les pages, suggère une noirceur de l'âme. Mais quoi ? N'est-ce pas un polar ! Et même si la quatrième de couverture insinue que la peur fera partie intégrante de ce roman, je l'attends de pied ferme.
Mahingan Falls, une petite ville tranquille de la Nouvelle-Angleterre, accueille la famille Spencer, lassée de la vie trépidante d'une métropole. Un rêve que beaucoup de citadins décident d'effectuer. Certes la ville de Salem, pas très éloignée, connote une peur, mais ces événements datent de plusieurs siècles. Alors tout va bien dans le meilleur des mondes…Mais, attention, ce lieu d'habitation s'avère avoir été celui de l'une des sorcières de Salem. Ha ! le cadre de l'épouvante, ainsi posé, augure mal d'une vie paisible. D'autant, que des manifestations plus ou moins lugubres font leur apparition. L'angoisse se distille, sensiblement pour aller crescendo au fil des pages. Les incidents inexpliqués, voire les accidents incompréhensibles, dérangent la raison, qui elle-même engendre la peur irrépressible et viscérale. Un voile sombre et ténébreux s'abat sur Mahingan Falls.
Si non n'avons pas le choc des photos, celui des mots, nous enfonce dans le côté lugubre de nos esprits, où tourbillonnent la catatonie des gestes, la frayeur des images suggérées ; bref, l'instinct de survie, la peur primale de tout un chacun enfoui dans les tréfonds de son cerveau reptilien. « le signal » nous oblige à avancer, de transgresser notre paralysie, de chercher une issue de secours dans une atmosphère délétère crée par l'auteur. Une perception d'une autre réalité ; mais n'est-ce pas : la vérité est ailleurs !
En somme, l'homme, non seulement fabrique ses peurs, élabore ses mythes, mais surtout ses monstres. Certes, Maxime Chattam, utilise les ficelles de bons nombres d'auteurs : King, Masterton, Lovecraft ou Dean R. Kootz ; mais, pour notre plus grand plaisir ou…frayeur !
Lien : https://bookslaurent.home.bl..
Mahingan Falls, une petite ville tranquille de la Nouvelle-Angleterre, accueille la famille Spencer, lassée de la vie trépidante d'une métropole. Un rêve que beaucoup de citadins décident d'effectuer. Certes la ville de Salem, pas très éloignée, connote une peur, mais ces événements datent de plusieurs siècles. Alors tout va bien dans le meilleur des mondes…Mais, attention, ce lieu d'habitation s'avère avoir été celui de l'une des sorcières de Salem. Ha ! le cadre de l'épouvante, ainsi posé, augure mal d'une vie paisible. D'autant, que des manifestations plus ou moins lugubres font leur apparition. L'angoisse se distille, sensiblement pour aller crescendo au fil des pages. Les incidents inexpliqués, voire les accidents incompréhensibles, dérangent la raison, qui elle-même engendre la peur irrépressible et viscérale. Un voile sombre et ténébreux s'abat sur Mahingan Falls.
Si non n'avons pas le choc des photos, celui des mots, nous enfonce dans le côté lugubre de nos esprits, où tourbillonnent la catatonie des gestes, la frayeur des images suggérées ; bref, l'instinct de survie, la peur primale de tout un chacun enfoui dans les tréfonds de son cerveau reptilien. « le signal » nous oblige à avancer, de transgresser notre paralysie, de chercher une issue de secours dans une atmosphère délétère crée par l'auteur. Une perception d'une autre réalité ; mais n'est-ce pas : la vérité est ailleurs !
En somme, l'homme, non seulement fabrique ses peurs, élabore ses mythes, mais surtout ses monstres. Certes, Maxime Chattam, utilise les ficelles de bons nombres d'auteurs : King, Masterton, Lovecraft ou Dean R. Kootz ; mais, pour notre plus grand plaisir ou…frayeur !
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