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Grand classique de la littérature anglaise, Chaucer suit la tradition de Boccace où un récit fédérateur est prétexte à rassembler non seulement des contes mais la psychologie des personnages qui les rapportent. Chaucer évoque un pèlerinage où pour tuer le temps, des conteurs se racontent leurs histoires, souvent humoristiques ou satires de la société. Tout l'art de l'écrivain sera de donner à ses différents conteurs, chair et densité au point que chacun des contes prend sa vraie valeur dans la bouche et le statut de celui qui le narre.
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Geoffrey Chaucer (vers 1343 – 25 octobre 1400) est considéré comme le père de la littérature anglaise. Écrivain, poète, philosophe, diplomate, il est surtout connu pour ses Contes de Canterbury, écrits à partir de 1386 et qui ne furent publiés qu'en 1478. Ses contes regroupent un certain nombre de récits dans le cadre mis à la mode par le Décaméron de Boccace, c'est-à-dire la rencontre de plusieurs narrateurs relatant chacun à leur tour leur histoire. On les classe en dix liasses ou fragments. Ils renferment une critique acerbe des différentes couches de la société féodale.

Chaucer évoque en premier lieu un rassemblement de pèlerins voulant aller se recueillir sur la tombe de Saint Thomas Becket. Chacun devra raconter deux histoires et ce, afin que la route paraissent moins longue. de ce fait, on assiste à un certain nombre de genres différents: fabliaux, lais, contes...
Lien : http://promenades-culture.fo..
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Distrayant, varié, instructif, malicieux ou émouvant, de lecture aisée.
La traduction d'André Crépin y est sûrement pour beaucoup. Certains la trouvent anachronique. C'est possible, mais sans elle je n'aurais jamais lu cette oeuvre !
Les grands thèmes moyenâgeux sont présents, mais je préfère nettement Chaucer à Boccace.
Je suis fan !
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Après avoir lu le Décaméron de Boccace (écrit autour de 1350) il y a un an je me dis naturellement que ça se ressemble beaucoup : plusieurs contes sont très similaires et on se dit qu'il y a du plagiat dans l'air. Chaucer, ayant beaucoup voyagé à travers l'Europe occidentale pour ses activités diplomatiques, a certainement lu l'oeuvre de Boccace durant ses pérégrinations, s'y inspirant énormément pour son oeuvre « les Contes de Canterbury », qui aurait été écrite, elle, autour de 1380.
Néanmoins cette oeuvre a une valeur propre, qui repose autant sur le fond (les contes en eux-mêmes et la manière dont les contes sont portés par leurs conteurs) que sur la forme (le style d'écriture de ces contes). C'est d'ailleurs ce qu'écrit André Crépin dans la préface de la version que j'ai lue « Ce qui importe n'est pas la nouveauté de l'intrigue mais le ton et la mise en perspective ».

Le fond tout d'abord avec la diversité des contes, narrés par un groupe de pèlerins représentant toute une frange de la population d'alors : un chevalier et son écuyer, des personnes d'Eglise (une prieure, une nonne, un aumônier, un moine, un frère mendiant, un curé), des artisans (commerçant, charpentier, tailleur, teinturier, tisserand, meunier), et d'autres : un universitaire, un juriste, un cuisinier, un marin, un médecin, une bourgeoise, un économe, un régisseur, un huissier, un aubergiste, etc, et Chaucer lui-même.
Les contes narrés sont pensés comme le miroir de la société et la morale des contes est bien souvent adaptable à notre société actuelle, tout comme les Fables de la Fontaine. J'ai particulièrement été impressionné par la densité du dernier conte, celui du curé. Quasiment 100 pages sur les péchés capitaux, leur définition, comment s'en prémunir et résister ou comment faire pénitence si on y a cédé. Un vrai prêche d'Eglise puissance xxl.

Sur la forme ensuite avec une variation dans le style utilisé pour chaque conte. Chaucer utilise parfois la prose et plus souvent le vers, en rimes, ou non, mais avec tout le talent d'un poète qui choisit ses mots pour en augmenter la signification et l'effet.
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Une introduction pleine de verve à la vie quotidienne du moyen-age, plein d'enseignements sur les préoccupations et les modes de vie à cette époque.
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Je suis néophyte en ce qui concerne la littérature médiévale. Et j'ai été surprise par la modernité des Contes de Canterbury. Il y a un récit, une étude des psychologies de chacun des personnages, des intrigues et leurs dénouements. Ce n'est pas un roman de chevalerie. J'y ai quand même entrevu une comédie de mœurs du Moyen Âge.
Le hasard réunit plusieurs voyageurs effectuant un pèlerinage au tombeau de saint Thomas de Canterbury. Afin de dissiper l'ennui du voyage, chacun des protagonistes raconte une histoire. Ces contes révèlent la personnalités des acteurs et la société médiévale britannique.
C'est écrit en vers et en prose. C'est une oeuvre intéressante.
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Un incontournable de la littérature médiévale anglaise. Un recueil de contes, nouvelles et fabliaux où se rencontrent tous les styles narratifs d'alors, des histoires les plus édifiantes aux fabliaux les plus grivois.
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L'auteur nous propose différents contes qui nous permettent d'imaginer cette époque lointaine avec humour ou sérieux. J'ai beaucoup aimé certaines histoires assez triviales et simples à s'imaginer. On les lit le sourire aux lèvres et avec facilité. J'ai aimé que certaines histoires soient plus courtes que d'autres parce que les longues histoires m'ennuyaient un peu. J'avoue que toute la ferveur pour le Christ que contient ce livre m'a passablement agacée, il doit y avoir au moins une centaine de pages (si on regroupe tous les passages) qui ne font que louer le « Sauveur » et j'étais fatiguée de relire sans cesse les mêmes prières … Autre chose qui m'a ennuyée : les passages sur la justice (Méllibée) ou le dernier conte du curé qui ont été pour moi des passages vraiment trop longs et trop explicatifs ou philosophiques. Mis à part cela j'ai trouvé que l'écriture était belle et que l'on apprenait tout en lisant car l'auteur ponctue souvent ses histoires de citations diverses.
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