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Critique de FabtheFab
Dans la famille Tannenbaum, il y a les arrière-grands-parents, Urs et Lorelei qui ont eu deux enfants, Fritzi, aujourd'hui 74 ans et Bettina, 69 ans qui s'est mariée à Volker Flecksteiner avec qui elle a eu deux enfants, Zella, 38 ans qui a un fils Richard, et Katinka, 41 ans qui a eu avec Francis trois enfants, Ludovika, 16 ans, dite Lulu, Léni, 17 ans et Herta, 9 ans.
Toute la famille descend d'une famille bavaroise, Dieter et Annelie Tannenbaum qui, après avoir eu huit beaux garçons, décident de se remettre à l'ouvrage en espérant une fille ; nait Urs, un enfant de petite taille. Devenu adulte, ses parents concluent pour lui un accord avec les Leckerli qui habitent de l'autre côté du Rhin et ont trois filles de petite taille, Gretel, trop bavarde, Odile, trop timorée et Urs choisit donc d'épouser la troisième, Lorelei. Ils bâtissent une maison à leur dimension, Tannenland que toute la famille partage encore. C'est un lieu connu pour ses sept naines s'occupant d'une petite ferme et fournissant notamment au mois de décembre toutes les spécialités alsaciennes notamment les bredele, les bonhommes de pain d'épices mais aussi des casse-noisettes ou des bougies parfumées.
Aujourd'hui, le fils de Zella, Richard mesure 1,98 mètre et pèse 89 kilos. Il va à un groupe de soutien aux aidants dans une salle d'hôpital ou il rencontre tout d'abord un jeune homme au franc-parler, Pravda puis une jeune femme de dix-huit ans qui vient à la session du groupe de parole suivant, celui des boulimiques. Elle s'appelle Daphné Hurel, elle mesure 1,80 m et elle est solide mais sa mère, possessive et tyrannique, veut la transformer en mannequin.
Si Richard est allé au groupe de soutien aux aidants, il y a été invité par sa cousine Ludovika qui vient d'apprendre qu'elle est atteinte du syndrome de Brugada, une maladie génétique rare qui se manifeste par un trouble de la conduction cardiaque et peut entraîner un arrêt cardiaque. Elle doit donc subir une intervention chirurgicale afin de lui implanter un défibrillateur automatique implantable.
Emilie Chazerand nous livre un roman comme à son habitude totalement déjanté, l'histoire de sept femmes de petite taille vivant dans une maison traditionnelle miniature, et un roman tout personnel car elle nous invite à partager son amour de sa région, l'Alsace et de ses traditions. Les dialogues sont toujours aussi cocasses grâce au franc-parler des personnages, au registre populaire de la langue et au dialecte alsacien - nous apprenons ainsi beaucoup d'injures ! Mais Emilie Chazerand sait surtout partager d'intenses émotions et tous les personnages nous attendrissent, le grand Richard timide et maladroit bloqué dans son développement par le secret sur son père, la pétulante mais sensible Lulu atteinte d'un syndrome cardiaque grave, l'insouciante Leni ou la sérieuse Herta qui a si peur de grandir. Et tous les personnages secondaires dont Chloé, cette grande femme solide complexée par son corps a cause des diktats de sa mère ou le jeune Pravda, en fait Jean-Baptiste, immensément seul.
Comme dans La fourmi rouge, nous rions beaucoup, nous sourions tout le temps grâce à l'humour des dialogues et nous sommes touchés par les situations dans lesquelles les personnages doivent trouver des solutions pour grandir, quitter le monde de l'enfance, accepter les imperfections des adultes et découvrir aussi que ce sont leurs forces et leurs faiblesses qui vont leur permettre de vivre heureux. Une célébration de l'amour et du sentiment amoureux.
Coup de coeur absolu !
Toute la famille descend d'une famille bavaroise, Dieter et Annelie Tannenbaum qui, après avoir eu huit beaux garçons, décident de se remettre à l'ouvrage en espérant une fille ; nait Urs, un enfant de petite taille. Devenu adulte, ses parents concluent pour lui un accord avec les Leckerli qui habitent de l'autre côté du Rhin et ont trois filles de petite taille, Gretel, trop bavarde, Odile, trop timorée et Urs choisit donc d'épouser la troisième, Lorelei. Ils bâtissent une maison à leur dimension, Tannenland que toute la famille partage encore. C'est un lieu connu pour ses sept naines s'occupant d'une petite ferme et fournissant notamment au mois de décembre toutes les spécialités alsaciennes notamment les bredele, les bonhommes de pain d'épices mais aussi des casse-noisettes ou des bougies parfumées.
Aujourd'hui, le fils de Zella, Richard mesure 1,98 mètre et pèse 89 kilos. Il va à un groupe de soutien aux aidants dans une salle d'hôpital ou il rencontre tout d'abord un jeune homme au franc-parler, Pravda puis une jeune femme de dix-huit ans qui vient à la session du groupe de parole suivant, celui des boulimiques. Elle s'appelle Daphné Hurel, elle mesure 1,80 m et elle est solide mais sa mère, possessive et tyrannique, veut la transformer en mannequin.
Si Richard est allé au groupe de soutien aux aidants, il y a été invité par sa cousine Ludovika qui vient d'apprendre qu'elle est atteinte du syndrome de Brugada, une maladie génétique rare qui se manifeste par un trouble de la conduction cardiaque et peut entraîner un arrêt cardiaque. Elle doit donc subir une intervention chirurgicale afin de lui implanter un défibrillateur automatique implantable.
Emilie Chazerand nous livre un roman comme à son habitude totalement déjanté, l'histoire de sept femmes de petite taille vivant dans une maison traditionnelle miniature, et un roman tout personnel car elle nous invite à partager son amour de sa région, l'Alsace et de ses traditions. Les dialogues sont toujours aussi cocasses grâce au franc-parler des personnages, au registre populaire de la langue et au dialecte alsacien - nous apprenons ainsi beaucoup d'injures ! Mais Emilie Chazerand sait surtout partager d'intenses émotions et tous les personnages nous attendrissent, le grand Richard timide et maladroit bloqué dans son développement par le secret sur son père, la pétulante mais sensible Lulu atteinte d'un syndrome cardiaque grave, l'insouciante Leni ou la sérieuse Herta qui a si peur de grandir. Et tous les personnages secondaires dont Chloé, cette grande femme solide complexée par son corps a cause des diktats de sa mère ou le jeune Pravda, en fait Jean-Baptiste, immensément seul.
Comme dans La fourmi rouge, nous rions beaucoup, nous sourions tout le temps grâce à l'humour des dialogues et nous sommes touchés par les situations dans lesquelles les personnages doivent trouver des solutions pour grandir, quitter le monde de l'enfance, accepter les imperfections des adultes et découvrir aussi que ce sont leurs forces et leurs faiblesses qui vont leur permettre de vivre heureux. Une célébration de l'amour et du sentiment amoureux.
Coup de coeur absolu !
