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Critique de Berthelivre


J'ai fait l'erreur de vouloir ouvrir ce livre juste après avoir terminé « La pleurante des rues de Prague ». Or, après l'incroyable écriture de Sylvie Germain, il faut passer à tout autre chose ; en comparaison, le style d'Andrée Chedid qui n'est pourtant pas médiocre, et l'histoire plutôt originale qu'elle commence à raconter, m'ont paru fades.
Et puis, je n'ai pas cru un instant à la course obstinée de Marie, une balle logée entre les deux omoplates…

J'ai reposé le livre et fait des détours : Queneau, Gary, Ernaux. de quoi changer mon état d'esprit… Mais décidément je n'entre pas dans cette histoire qui n'a pas choisi son camp : elle se voudrait à la fois tragédie grecque et drame réaliste. Elle n'a ni la puissance de la première ni l'authenticité du second. Elle tente de les imiter à tour de rôle et ça reste d'une banalité plate, d'un côté comme de l'autre.

Un effort d'écriture ? Mais le résultat est tellement attendu et scolaire : « La vie n'était que bref passage sur cette mystérieuse planète qui continue de pirouetter, imbue de son importance, comme une danseuse étoile sur la scène des astres ». J'ai l'impression de voir l'élève Chedid chercher, sans souci du ridicule, les mots qui pourront impressionner son prof de français, dans la rédaction qu'elle lui rendra demain.

C'est dommage, j'aurais aimé être séduite par ce livre, car l'auteur m'est sympathique, pour ce que j'en sais.
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