Premier roman que je lis du chanteur du groupe Zebda, né à Toulouse de parents algériens. Je me régale de cette prose tantôt intellectuelle (BAC A5), tantôt le parler rebeu. Des concerts à droite, à gauche et un boulot où il écrase des steaks entre deux pains de forme rond où on lui impose le prénom Chris. La vie de quartiers de Toulouse, sa famille, ses potes, son groupe, ses émois amoureux. le combat d'être arabe ou français, la gauche qui passe au pouvoir, puisque l'histoire se passe dans les années 80. Qu'il est bon d'entendre les noms des chanteurs que l'on a aimé ! C'est frais, enlevé, une verve jubilatoire qui n'est pas sans rappeler
San Antonio ou Audiard.
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