L'idée de départ est intéressante, mais outre que ce genre de livre n'est pas vraiment ma tasse de thé, certaines choses m'ont déplu. En fait, j'ai continué ce livre parce que j'aime beaucoup la lecture du comédien qui l'a lu.
D'abord, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi Matthieu, qui semblait tant tenir à cette vie, finit par s'étioler. Et puisqu'il s'ennuie, que ne retourne-t-il à une vie citadine? Je n'ai pas trop compris pourquoi il se compliquait autant la vie. Apparemment, il veut le beurre et l'argent du beurre. Rien que cela a suffi pour m'agacer. Je trouvais qu'il compliquait les choses.
Ensuite, il dit qu'il aime les animaux, et achète une génisse. Or, dans sa démarche, il n'y a qu'égoïsme. En effet, il achète cette génisse parce qu'elle lui rappelle son enfance, elle évoque un mythe grec, etc. Cependant, il la coupe de ses congénères, la rendant malheureuse. La vache se raccroche donc à lui, et voudrait même vivre dans la maison, ce qu'il ne lui permet pas, arguant que rien n'est adapté à elle dans la maison. Soit, mais au départ, c'est de sa faute si elle ne se sent pas bien, c'est à lui de tout faire pour qu'elle soit bien. Enfin, il explique qu'il préfère une vache à un chien parce que la vache ne fait pas son possible pour s'adapter à l'humain au point de devenir l'humain, comme fait le chien. D'accord, mais il voudrait justement qu'elle s'adapte à lui, puisqu'il veut qu'elle vive en solitaire, et ne veut pas s'embêter à lui acheter des compagnes.
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