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Critique de Ardwen


[Je tiens à remercier Babelio et les éditions DENOËL pour ce cadeau suite au Masse Critique.]

J'ai découvert Ted Chiang à travers son oeuvre « la tour de Babylone ». Un livre avec quelques nouvelles originales et intéressantes. J'ai été donc super content de gagner son nouveau recueil de 9 nouvelles intitulé « expiration ». D'autant plus, que ce livre a été récompensé à plusieurs reprises par la presse est acclamé par les fans de science-fiction.

1 « le marchand et la porte de l'alchimiste » (4/5) : cette première nouvelle digne d'un conte des Mille et Une nuits fut une belle découverte à la fois pour sa poésie et son originalité. Une autre façon d'aborder le voyage dans le temps (dans le passé ou le futur). L'histoire et efficace et passionnante !
2 « Expiration » (3/5) : la fameuse nouvelle qui a donné titre au livre. Cette histoire très courte, et très originale dans le fait d'aborder la respiration et l'expiration n'ont pas d'un individu mais carrément de l'univers. Cette nouvelle écrite autour des robots fait réfléchir le lecteur sur une hypothèse de la vie. Très intéressant !
3 « Ce qu'on attend de nous » (2/5) : une très courte nouvelle qui traite du libre arbitre. Même s'il y a une part de science-fiction, cette nouvelle est plutôt philosophique. Bien, mais non transcendante.
4 « le cycle de vie des objets logiciels » (1,5/5) : cette nouvelle est très étrange. Dès le début j'ai trouvé le thème peu intéressant mais j'étais persuadé que cela allait amener à quelque chose de grandiose. Cette histoire abracadabrante tourne autour de l'intelligence artificielle mélangée aux animaux de compagnie virtuelle. Je l'ai trouvé trop longue, sans réel rebondissement et peu intéressante. Dommage.
5 « La nurse automatique brevetée de Dacey » (3,5/5) : cette nouvelle plutôt courte aborde les inventions technologiques (autour de la robotique) au XVIIIe et XIXe siècle. Là encore, cela aurait été vraiment intéressant que la nouvelle soit plus longue et plus approfondie. Néanmoins cette nouvelle est originale et passionnante du début jusqu'à la fin.
6 « La vérité du fait, la vérité de l'émotion » (2,5/5) : une nouvelle sur le thème de la mémoire où il serait possible d'enregistrer toutes nos actions de notre vie pour ne rien oublier. le récit aborde de nombreuses questions autour de ce sujet plutôt actuel. Cette nouvelle est aussi philosophique mais l'histoire aurait pu être plus captivante.
7 « le grand silence » (4/5) : une belle nouvelle sur le paradoxe de Fermi. Ce récit, à nouveau original, conté à travers le point de vue de perroquets est court mais très intéressant. Une belle petite découverte !
7 « Omphalos » (3/5) : une nouvelle qui traite de l'archéologie, de la science, de l'histoire et de la place de la foi dans un monde qui continue d'évoluer et qui se détourne plus en plus des religions. Cette nouvelle est construite sous forme de prières (l'héroïne de cette nouvelle s'adresse à Dieu pour parler de ses questionnements et expériences). Ce récit est aussi philosophique. La science-fiction est moins « grandiose » mais cela n'enlève rien à la qualité de cette histoire originale.
8 « L'angoisse est le vertige de la liberté » (1/5) : pour cette nouvelle qui traite aussi du libre arbitre et des vies parallèles, je n'ai vraiment pas accroché. L'histoire construite autour de ce sujet m'a paru beaucoup trop complexe et peu passionnante. Je me suis vraiment forcé pour la lire entièrement.

Globalement, « expiration », est un recueil avec des nouvelles philosophiques mêlées à de la science-fiction. Il faut aimer le style de l'auteur bien que tout soit écrit avec une fluidité quasi parfaite. Tout comme l'oeuvre de la tour de Babylone, j'ai aimé lire ces quelques nouvelles mais sans les trouver pour autant transcendantes. Les sujets abordés sont intéressants mais les histoires ne sont pas toujours des plus passionnantes. J'ai préféré, les histoires dans « la ménagerie de papier » de Ken Liu.
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