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Citations sur La Gouvernante aux bas bleus (18)

C’était tellement banal, la servante qui s’éprend de son maître, ou inversement. Le terme de « domestique » peut choquer et pourtant il était étymologiquement approprié : Jeanne faisait partie de la « domus », de la maison, dans laquelle elle vivait, discrètement mais sûrement, depuis dix-huit mois. Elle contribuait beaucoup à la stabilité affective des enfants.
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Le silence et le mystère de cette femme, son port altier, les émeraudes de ses yeux, qui se cachaient obstinément, attisaient son désir de la connaître davantage. Plus elle le fuyait, plus il la voulait. Etait-elle hostile aux hommes ? Etait-elle réservée à l’un d’eux ?
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Elle avait choisi sa vie simple, obscure et tranquille, avec les enfants et les livres, elle leur avait sacrifié un grand amour. Elle se réconfortait parfois en se disant que l’amour passe et que les livres restent. Et puis elle pensait que les enfants allaient grandir, qu’un jour elle devrait les quitter, et elle avait à nouveau le cœur serré. Comme Moïse, elle serait condamnée à contempler de loin la Terre promise sans jamais en goûter les délices.
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Le métier de professeur me réservait des surprises désagréables. L’Education nationale me gâta dès l’abord en me nommant dans un collège de Saint-Ouen, dans le fameux département 93, dit « neuf-trois ». Un nombre qui s’accordait bien avec l’année la plus révolutionnaire de notre histoire et qui suscitait comme elle la terreur. Ce fut en tout cas l’expression que je vis passer fugitivement dans les yeux de mon père lorsque je lui annonçai ma nomination.
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Elle se destinait donc à l’enseignement pour rester dans le monde de la littérature et pour transmettre sa passion à des jeunes gens. Peu importaient le salaire misérable octroyé en France aux professeurs et le mépris dont ils étaient l’objet, elle avait toujours pensé que le vrai luxe était de faire le métier qui lui plaisait, le métier qui donnait envie de se lever tous les matins.
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Officiellement elle s’appelait désormais Jeanne Hermand. En choisissant ce prénom et ce nom, elle avait pensé à Jane Eyre, l’un de ses livres préférés. Bien sûr, elle aurait pu choisir Mary Poppins : cela aurait plu aux enfants, mais aurait jeté un doute sur son authenticité. Son but n’était pas d’attirer l’attention, bien au contraire.
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Elle se réconfortait parfois en se disant que l'amour passe et que les livres restent.
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Michel enviait ses enfants. Ah, s’il pouvait lui aussi bénéficier de ces caresses, de cette tendresse, de ces sourires ! Si elle pouvait être présente, la nuit, pour lui effleurer le front quand il se réveillerait d’un mauvais rêve ! Il la revit en chemise de nuit, il revit la forme fugitive de ses jambes et surtout la courbe voluptueuse de ses fesses, que la lumière dévoilait à travers le léger tissu. Béni serait le jour (ou la nuit) où il pourrait mettre la main sur ces formes enivrantes. Il devait cesser de se remémorer cette image, sinon il allait devenir fou et faire n’importe quoi. Quelle contrariété que l’existence de la civilisation !
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— Au moins tu prends cela avec humour.

— L’humour est la politesse du désespoir, comme on dit. J’espère maintenant qu’elle ne va pas me trotter dans la tête pendant encore huit ans comme ce fut le cas pour toi et Adrienne !
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Hamlet craint que la mort ne soit un sommeil peuplé de cauchemars et non un sommeil profond. Il pense cela à cause des choses horribles que le spectre de son père lui a dites sur l’au-delà.
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