Lorsque le dernier arbre

Et bien oui... Il m'est tombé des mains;
Je me suis accrochée pourtant, j'ai lu plus d'un quart (quand on sait qu'il fait 700 pages) ce n'est pas rien....
Bref, je me suis ennuyée et il est tombé...

Quand je lis les critiques unanimes je me demande si c'était le moment que j'ouvre ce livre....

Une fois n' est pas coutume, je vais aller à l' encontre de l' encensement de ce bouquin. Promis, je ne le fais pas exprès.
Mais voilà, ce livre si bien noté, si bien critiqué, en tête de gondole en librairie... m'a ennuyée à mourir ! J' ai failli l'abandonner je ne sais combien de fois, et je regrette bien de ne pas l'avoir fait.
La plume est sans charme, dénuée d' émotions, de tripes. La présence des arbres est très (trop) secondaire, ils ne sont qu'un prétexte à une énième fresque familiale. Comme on lit l'histoire en remontant le temps, difficile d'être happée par le suspense, en tous cas moi, ça ne m'a pas tenue.
Bref, un roman à l' histoire convenue, au titre prometteur et c'est tout, et qui manque singulièrement d'âme à mon goût !!

L'idée de base de l'histoire, qui consiste à raconter les sagas d'une famille sur 4 générations, est intéressante mais j'ai trouvé que le roman est beaucoup trop long. J'ai perdu mon intérêt à quelques reprises.

De plus, je suis démoralisée et angoissée depuis cette lecture car j'ai peur que cette fiction ne devienne réalité et que notre avenir et celui de nos enfants soit hypothéqué lorsque la planète atteindra son point de non retour au niveau de l'environnement et du pillage des ressources naturelles.

En plus de tout cela, j'ai trouvé la fin de cette histoire très décevante...

Peut-on construire un roman comme en dendrochronologie des arbres : plus on avance vers le coeur plus les événements s'éloignent du présent ; mais seule la séquence complète fait le tout ?
Lorsque le dernier arbre est une saga familiale atypique où chaque Greenwood (nom de la famille en question) possède un rapport particulier avec les arbres. On sillonne alors l'histoire de chaque membre depuis le début du XXème siècle jusqu'à un futur proche où la très grande majorité des arbres a disparu. Pour comprendre cette destinée collective le lecteur suit à la fois les différentes vies des Greenwood mais également, en toile de fond, une trajectoire mondiale où l'économie de marché écrase toute autre considération.
Séduisant par sa structure, ce roman agréable pêche néanmoins par quelques longueurs. La fable écologique qu'il porte reste malheureusement criante de vérité.