Eden Island, tome 2 : Si loin du paradis

j'avais adoré le premier volume, surprenant, consistant, plein de super bonnes idées et se terminant sur un truc vraiment décoiffant. J'attendais donc beaucoup de ce second volume. Peut-être trop. C'est compliqué les diptyques. Dangereux, souvent, pour les seconds tomes.

Et justement, ce second volet m'a malheureusement moins convaincue. Pour plusieurs raisons.
La principale raison vient du fait que l'intrigue s'écarte beaucoup du premier volume. Trop, à mon sens : elle laisse dans l'ombre certains aspects du premier volume qui attendaient des réponses, ou un approfondissement. Et ce second volet ressemble davantage à un one shot à part.
D'autre part, l'antagoniste principale, un peu sortie du chapeau, manque cruellement de nuance. C'est une méchante risible, tellement elle est odieuse, mégalomane. Ca ne prend pas…
Enfin, certains personnages sont effacés, notamment un protagoniste du premier volume qui ne fait plus que coucou de temps en temps ici. Dommage, je l'aimais bien...

Bref, pour résumer un peu tout ça, le premier volume démarrait des tas de pistes, excellentes, et ce second tome n'a pas saisi les perches. Il se concentre sur une intrigue très resserrée, familiale (qui ne m'a pas intéressée d'ailleurs), et qui laisse un peu en plan les enjeux majeurs d'Eden Island, lointain décor.
F

Mais! ça reste un roman qui se lit bien, avec cette écriture toujours fluide, efficace et instantanée. J'ai aussi beaucoup aimé la manière dont Hana Claistel aborde des sujets contemporains toujours avec finesse (le réchauffement climatique et ses conséquences, le statut des femmes en temps de crise…).
Et elle nous offre même de jolies surprises avec une revisite de l'Atlantide, c'est bien traité et intéressant.

Un second volet qui me semble donc beaucoup plus classique, beaucoup moins innovant que le premier, et qui n'apporte pas grand chose de plus. Cela dit, il se lit bien, et conclut, même de manière peu satisfaisante, la duologie. Je conseille donc de lire les deux volets malgré tout, on passe un bon moment dans tous les cas. Mais ce premier volume me restera en mémoire, il m'avait vraiment bluffée.
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Que je l'attendais ce tome !
J'ai tellement adoré le premier que je l'avoue, j'avais aussi beaucoup de craintes pour la suite des aventures de Analia et Aylan.

Mes craintes étaient elles justifiées ? Oui et non

La première moitié est complètement addictive.
Une fois encore, l'autrice aborde des thèmes très profonds d'une juste manière (violences faites aux femmes, écologie, proxénétisme, capitalisme, ...)

Les événements s'enchaînent et il est très difficile de poser le livre.

Cependant la seconde partie m'a moins convaincue.
C'est évidemment très personnel mais la direction que prend l'histoire m'a laissé assez en retrait.

Même si, une fois encore, l'autrice développe des thèmes important (la dictature, la résistance, le sacrifice, la manipulation) il m'a manqué deux choses : Aylan et Éden Island.

Les personnages trop manichéens perdent en intérêt et manquent de nuances, ce qui étaient la force du premier tome. de plus, la direction très young Adult de la fin saura plaire au plus grand nombre mais tout se résout bien trop facilement à mon goût.

Je retiens une très bonne duologie avec des passages que je ne suis pas prête d'oublier et des thématiques puissantes et d'actualités.
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Après le choc d'Eden Island et le cliffhanger de fin du premier tome, je me devais de me replonger directement dans la suite pour connaître le fin mot de l'histoire.

Et ce fut une petite déception. J'ai eu un réel plaisir à retrouver Analia et à suivre ses aventures, mais le manque d'Aylan était bien trop présent. J'ai trouvé cela dommage de ne pas suivre ses aventures en parallèle.

Dans ce deuxième tome, Analia se réveille sur une île remplie de déchets. Des monstres de déchets cohabitent avec un campement de femmes reclues d'autres îles environnantes. Elle va tenter de reprendre sa vie en main après avoir été abandonnée par l'homme qu'elle aime.

Et bien que j'aie trouvé l'intrigue autour de cette île intéressante, j'ai eu beaucoup de mal avec les similitudes des monstres de déchets avec les vers de la planète DUNE. Je venais de finir le roman juste avant et la similitude m'a bloqué lors de la lecture. Couplé à cela, le manque d'information sur Aylan a rendu le début de ma lecture assez décevant. J'ai poursuivi parce que je voulais connaître le fin mot de l'histoire, mais je n'étais pas réellement passionnée par ma lecture. Une fois la moitié du roman passée, un retournement de situation m'a conquise, et j'ai une nouvelle fois pris plaisir à la lecture de ce roman.

Ce qui m'a surtout manqué, ce sont tous les enjeux politiques autour d'Eden Island. J'aurais aimé avoir plusieurs points de vue, bien que la nouvelle méchante de ce second tome reste intéressante à suivre, bien que trop "méchante" à mon goût. Elle était méchante pour être méchante, et j'ai trouvé cela décevant. Il manquait cruellement de profondeur au personnage. Néanmoins, l'intrigue autour d'elle et Analia était captivante, et le dernier tiers passionnant.

Ce second tome est donc une petite déception. Je n'ai pas trouvé mon bonheur avec la manière de raconter l'histoire, et toutes les intrigues ne m'ont pas intéressé. Mais le dernier tiers a bien rattrapé les choses, et la fin m'a conquise. J'en garde un bon souvenir de la saga dans son intégralité.
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Aucun élément ne m'a permis d'apprécier ce second tome plus que le premier.
Au contraire, l'arrivée d'Anna et de Louna sur l'île des Récupératrices où a été jetée Analia, ou celle d'Aylan sur Awana exactement au moment où elle s'y trouve, comme celle de Joao au moment opportun pour utiliser son solavion afin de transporter Analia ressemblent bien trop à une accumulation de hasards heureux.
Le peu de présence d'Aylan occulte totalement la part de romance, de nouveaux personnages secondaires font leur apparition et seul le dernier chapitre se déroule sur Eden Island : c'est un tome résolument consacré à Analia et à sa confrontation avec la "méchante" de l'histoire.

Une lecture assez décevante dont le seul point positif à mes yeux est une écriture très agréable.