- Tu te rappelles tout, mais t’es pas capable de réfléchir trente secondes pour voir combien je t’aime ? À quel point ça a toujours été toi ?
[…]
- Je t’ai toujours aimée, mais j’ai toujours cru que tu n’étais pas prête à m’aimer en retour.
C'est ça, aimer la bonne personne. Quand quelqu'un vous aime, ses complexes n'ont pas vraiment d'importance. Parce qu'aimer, c'est un choix qu'il faut faire tous les jours, même quand ça ne se passe pas comme on veut.
J'ai vite compris que la logique et les sentiments n'allaient pas toujours ensemble. La logique, c'est un truc qui vient du cerveau, tandis que le coeur a sa raison que la raison ignore, comme on dit. Le coeur n'a pas besoin du cerveau, même si j'aimerais vraiment qu'il en soit autrement.
Pour éviter les déceptions, je préfère imaginer que l'avenir me réserve des trucs horribles plutôt que des trucs bien. L'anxiété nous joue des tours trop frustrants.
Papa dit que les écrivains ont besoin de débloquer leurs émotions pour pouvoir dire la vérité sur la page. Mais que se passe-t-il quand ce n'est pas à la page qu'on veut ouvrir son coeur, quand il faut dire les mots à haute voix ?
La vérité : J'ai quelque chose à te dire. Et je ne sais pas comment, alors je te mens. Quand Pap' me fait sa grande analyse, il dit que les gens mentent pour trois raisons : (1) Parce qu'ils ont peur des conséquences négatives de la vérité, (2) Parce qu'ils veulent que les autres pensent quelque chose qui n'est pas vrai à leur propos, et (3) Parce qu'ils veulent éviter de blesser quelqu'un. Mais que se passe-t-il quand c'est toi-même qui risque d'être blessé ?
Certaines histoires se racontent dans le noir. Il y a celles qui font peur, où le personnage est poursuivi dans les bois. Les policières, où un groupe de suspects se retrouve pris au piège. Mais les histoires d'amour aussi peuvent briller lorsque les lumières sont éteintes.
Les gens s'éloignent, ils changent. On peut pas lutter contre ça. Lutter contre une personne qui change, c'est lutter contre soi-même. Tu peux seulement l'accepter et choisir de l'aimer quand même. Et si tu peux pas, il faut la laisser partir, pour ton propre bien.
Mais d'un coup, je décide qu'on ne peut pas être courageux si on n'a pas un peu peur.
Relire des conversations de manière obsessionnelle, encore un de mes vices.