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Citations sur Crime à Moscou (10)

Les prix ne sont pas affichés, ce qui permet au marchand d’énoncer n’importe quelle somme à la tête du client. Ma tête dénonce en l’occurrence l’étranger, et le vendeur traduit par un chiffre multiplié au moins trois fois par rapport au prix annoncé aux Russes. J’évite d’acheter dans ces conditions-là. C’est  injuste quand il y a un nombre infini de Russes tellement plus riches que moi.
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Quelle belle vie ! Cela me permet d’autant mieux de supporter tous les périples de ces Italiennes. Tosca, Manon Lescaut, Violetta, Marguerite, Gioconda, Santuzza. Toutes ces femmes malheureuses auxquelles ma voix enfin peut rendre justice. Je dois être très prudente. Nous aurons deux séances d’enregistrement. Elena me répète que c’est de l’héroïsme. Je me flatte d’y croire un peu. D’après moi, chanter quatre heures durant à la file, l’enregistrer pour en faire un CD, si j’y réfléchis un tant soit peu, relève plus de la folie que de l’héroïsme. Je travaille et j’évite de penser.
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Il est également inutile de le dire : ma lecture des journaux se fait de plus en plus rare. Je m’étonne que des milliers d’êtres suivent les gros titres en pain quotidien. « Il faut être au courant, » annoncent-ils avec l’air de mecs à la page. Au courant de quoi ? Se rendent-ils seulement compte que les journaux sont un voile cachant le mystère des réalités sous le manteau de l’information ? On n’est jamais si bien informés que par soi-même.
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Faudrait vraiment être cancre pour se faire passer pour une vraie cloche lorsque l’on a la parole et que les autres ne peuvent rien dire. 
D’autant plus que la vérité, la vraie, celle avec un grand V, tout le monde s’en balance. Et moi, je veux rester positive et surtout voir le bon que cette histoire m’apporte. J’ai appris le russe. Déjà pas si mal. Ma vie a été rallongée d’au moins deux ans. Ma vie, je ferais mieux de dire « mes vies » puisque dorénavant, j’ai aussi une vie à Moscou, ville ouverte.
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Indéniablement, les Russes ont de grands joueurs d’échecs. Le résultat compte autant que la manière dont on joue. Mais, ce que je prenais pour la patience légendaire des joueurs d’échecs, n’est que l’addition génétique de cerveaux ramollis par des générations et des générations de caisses salées. Le Russe adore les problèmes et, surtout, penser. Quoique lorsque l’on voit ce que cela donne… on se demande pourquoi. En revanche, il déteste résoudre ces problèmes.
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Tout le monde part en vacances, quitte la ville. Moi, je vais à la découverte de Moscou. Passer par des chemins inconnus dont je sais qu’ils mènent quelque part. J’ose me lancer, approfondir, et cette fois-ci, je le vois et je le sens, Moscou que j’aime et que j’adore est une ville de poivrots. Pas des dilettantes, non de vrais professionnels.
Dans toutes les villes du monde, il y a de ces mecs déchus qui se sont mis à boire pour tromper la réalité, pour oublier un malheur, pour sentir la chaleur des autres et se regroupent en petits clans. Ils forment des îlots sur les bords des plages urbaines. A Moscou, rien de tout cela, pas d’ilot de débiles : toute la ville n’est qu’une grande épave d’alcoolos. Ils ne pérorent même pas : ils boivent sciemment jusqu’à ce qu’ils tombent raides par terre, effondrés, sans connaissance et se mettent à dégueule
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Au sud, un gros chien hirsute pousse des beuglantes à faire trembler les fenêtres. Pour un oui ou pour un non, plus souvent pour un non que pour un oui, le voilà qui se met à l’unisson avec les sirènes du voisinage. Au nord, ce sont les chats galeux qui miaulent à s’en décrocher la mâchoire ; ce qui, par ailleurs, explique l’odeur âcre émanant des escaliers chassée de mon appartement à coup de pots-pourris et de désodorisants, probablement cancérigènes, mais qui ont l’avantage supérieur de sentir bo
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Ses lèvres prennent doucement mes lèvres, et sa langue se fraie un chemin entre mes dents. Je lui rends son baiser. Sa main droite descend le long de mon bras et se love autour de mon sein. Je me laisse tomber à la renverse et le couche sur moi. Je sens son désir enfler le long de mon aine, durcir à mesure qu’il se presse avec plus de force contre moi. Nos mains cherchent nos sexes. Nous nous empoignons et roulons sur le lit. Comme deux assoiffés, nous buvons nos baisers et, sans vergogne, je défais sa ceinture de cuir, lui ouvre sa braguette pour en sortir sa verge enflée, lui permettant de gonfler de plus belle, suivant les impulsions naturelles qui l’entraînent vers mon sexe quémandeur.
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Ils s’embrassent. L’amour et la mort se rejoignent sur la fonte.
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La Pologne, Lucas connaît bien. Il était à Varsovie dernièrement pour régler une sale histoire de traite humaine. Les gens se figurent que l’esclavage est aboli, mais s’ils avaient ne serait-ce qu’un coup d’œil sur tous ces trafics qu’il traque, ils n’en dormiraient plus.
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