La considération que l’on porte aux êtres influe sur leur développement. (...)
Robert Rosenthal a donné à ce principe le nom d’ « effet Pygmalion ».
Certains peuvent être détruits par des mots, des insultes. D’autres sauront résister aux pires sévices. Les dépasser, même. Chaque parcours est particulier, chaque vie unique, chaque douleur aussi.
Un roman c'est un peu comme une personne, non ?
On voit la couverture, le titre et on se fait une idée.
Mais ce n'est qu'en passant de longues heures avec lui qu'on parvient à avoir une vision précise de ce qu'il est et cherche à nous dire
Oublier peu à peu le passé. Effacer progressivement de leurs souvenirs les affres de leur existence.Se laisser porter par la vie en groupe, les cours, la passion qui animait l'académie. Tenter de renaître, revivre. Et perdre la notion du temps.
Le silence est la plus humiliante des insultes quand il suggère que vous n'existiez plus, que vous ne méritez ni justification ni reproche.
Salim savait organiser les mots pour créer des images capables de frapper son esprit, de le transporter au cœur de scénarios fantastiques dont il devenait le héros, compagnon d’âme et d’armes des nouveaux et vaillants chevaliers de l’Apocalypse annoncée voici bien longtemps par les textes sacrés.
Alors, quand il lui avait demandé s’il se sentait le courage de partir un jour rejoindre ces hommes, il avait immédiatement répondu le désirer ardemment, expliqué qu’il était au service de Dieu et de Son prophète, que lui aussi souhaitait voir la vérité triompher. Parce que Salim avait créé le souffle sur lequel ses idées le portaient. Parce que c’était ce qu’il fallait répondre pour se montrer digne de son amitié.
Certains peuvent être détruits par des mots, des insultes. D’autres sauront résister aux pires sévices. Les dépasser, même. Chaque parcours est particulier, chaque vie unique, chaque douleur aussi.
En vérité la seule question qui vaille est la suivante : est-on maître de son destin ou condamné à le subir ?
Un roman, c’est un peu comme une personne, non? On voit la couverture, le titre et on se fait une idée. Mais ce n’est qu’en passant de longues heures avec lui qu’on parvient à avoir une vision précise de ce qu’il est et cherche à nous dire.
Lorsque les faits produisent une émotion si forte qu’elle empêche la réflexion, chercher au cœur de sa lucidité une vérité, un principe, une valeur capable de guider est essentiel.