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EAN : 9782081332942
368 pages
Flammarion (09/04/2014)
3.68/5   152 notes
Résumé :
New York, Upper East Side. Samuel Sanderson est un écrivain célèbre et adulé qui profite de sa notoriété pour séduire ses lectrices... Jusqu'au jour où un curieux message lui arrive sur Facebook : "Je suis toi dans vingt ans. Et je viens t'avertir des drames à venir."
Qui se cache derrière cette mise en garde ? Un lecteur dément ? Un confrère jaloux ? Une femme délaissée ? Un proche qui voudrait lui faire changer de vie ?
Ou s'agit-il vraiment de son d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 152 notes

Une écriture précise et efficace, un sujet original qui tourne autour du surnaturel, des personnages bien campés, un héros écrivain qui s'interroge sur son avenir en tant qu'écrivain et les enjeux commerciaux qui ruinent peu à peu son inspiration, les ingrédients sont réunis pour faire de ce livre un bon best-seller.
On lit le livre d'une traite, c'est terriblement efficace oui mais à la fin on reste un peu sur sa faim justement.. pourquoi ? un peu de déception sur le dénouement mais je ne peux en dire plus.
En tout cas le livre donne une bonne idée des diverses pressions médiatiques et commerciales qui pèsent sur les écrivains de nos jours, du moins les « écrivains à succès » et on ne peut s'empêcher de penser qu'ils ne sont pas toujours dans une position enviable…
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Encouragé par sa femme à réaliser son vieux rêve d'adolescent, Samuel Sanderson se met à écrire et contre toute attente, son premier livre est publié et connait un certain succès. Mais perdurer dans le coeur des lectrices a un prix, son éditeur et son agent lui demandent de produire un roman par an, peu importe le scénario pourvu qu'il réponde à la règle des 3S : Sentiment, Sexe et Suspense. Grisé par la notoriété, Samuel y perd son âme et sa famille et se prête au jeu des rencontres faciles, des soirées sans lendemain, de l'alcool et de la drogue. Mais un jour où l'inspiration lui fait défaut, tout bascule. Un inconnu qui dit être lui dans vingt ans lui envoie des messages étranges sur un réseau social, accompagnés des photos de son passé, messages qui le mettent également face au personnage qu'il est devenu. Menace réelle d'un anonyme détraqué ou délire paranoïaque d'un écrivain au bout du rouleau ? Samuel ne sait plus... quand son voisin et ami de beuverie est retrouvé mort, noyé dans sa baignoire, alors qu'il l'avait chargé de vérifier si son ordinateur n'était pas piraté.

De Thierry Cohen, je n'ai lu que "Je le ferai pour toi" dont j'avais beaucoup aimé l'intrigue. Je ne l'avais absolument pas perçu comme quelqu'un jouant dans la même catégorie que Musso ou Lévy, d'où ma déception. Dans "Je n'étais qu'un fou", j'ai eu l'impression que l'auteur appliquait le principe "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais", c'est-à-dire qu'il nous écrit un scénario exactement du même genre que ceux qu'il critique dans son roman, à savoir ceux qui répondent à la règle des S (voir plus haut). J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette romance qui se la joue thriller, où le fond se veut moraliste et la phrase philosophique... et pourtant j'ai pu apprécier et mettre 5 étoiles à certains (pas tous) titres de ces auteurs que je pense avoir identifiés et qui sont la cible de ce roman. Pour moi, la copie ne vaut sans doute pas l'original. 10/20
Un petit élément positif quand même, j'ai beaucoup ri devant le plagiat (encore un !) de l'émission télévisée où deux cerbères sont chargés de mettre les invités en pièces (et plus particulièrement les écrivains à minettes), sous les rires de l'animateur.. on s'y croirait.
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Adulé par la critique et son lectorat, Samuel Sanderson est un auteur à grand succès. Sollicité par ses fans ce qu'il aime plus que tout, notamment quand il s'agit de lectrices, Samuel perd peut à peu sa vie de famille. Suite à une aventure, il est harcelé par un mystérieux correspondant jusqu'à transformer son existence en enfer et à douter de lui même et de son talent. Alors qu'il se "met au vert" pour faire une pause dans sa vie, il est kidnappé par son harceleur qui lui réclame de raconter sa vie et surtout sa mystification quant à son talent, dans un délai de trente jours, faute de quoi son ex-femme et sa fille seront tuées à leur tour. Samuel s'exécute mais pourra t'il s'échapper de ce piège mortel ?
"Je n'étais qu'un fou" de Thierry Cohen m'a beaucoup plu. C'est un roman plein de suspense, facile à lire, agréable qui nous parle de l'écriture et de ces auteurs faciles qui emploient toujours les mêmes ficelles pour composer, nous posant par là même les questions autour de la vraie création littéraire. On retrouve un peu sous la plume de Thierry Cohen quelques ressemblances avec Guillaume Musso ou Marc Lévy mais je trouve celle de T.Cohen plus réussie et aboutie que ces deux dernières, et surtout moins répétitive. Bref un bon roman qui se laisse bien lire.
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Dans le rayon de mon supermarché, j'ai d'abord été attirée par la couverture du livre. Cette image m'a interpelé. Ensuite, le titre, dont j'ai aimé la tournure. Et enfin, l'auteur, que je connaissais pour avoir lu "J'aurais préféré vivre" il y a cinq ou six ans. Un livre que je n'ai jamais oublié! Tous les ingrédients étaient réunis pour que j'achète "Je n'étais qu'un fou".

Samuel Sanderson était un homme comme vous et moi. Il avait une femme, une fille, une maison, un travail, et un rêve. Un rêve que beaucoup partage je pense. Celui d'écrire un roman. Voulait-il devenir un écrivain célèbre et adulé comme on en voit parfois? Non. Il voulait juste l'écrire ce roman. Mettre sur papier toutes ces idées qui se bousculent dans sa tête, prouver qu'il peut le faire. Et ce rêve, il l'a atteint. C'est à partir de ce moment que sa vie lui échappe! On peut penser que la parution d'un roman, son apparition sur les rayonnages d'une librairie est un des meilleurs moments d'une vie, qu'il signe le commencement d'une nouvelle vie. Mais pour commencer une vie, il faut sans doute en arrêter une autre.

La nouvelle vie de Samuel se partage entre l'alcool, la drogue, les femmes et le stress de devoir écrire toujours le même type de roman. Voilà son contrat, un roman par an, toujours sur le même schéma. Il semble se perdre totalement dans sa vie jusqu'aux messages d'un inconnu qui vont le faire réagir. Un inconnu qui dit vouloir l'aider... Mais peut-il lui faire confiance?

Dans ce roman, Thierry Cohen met en scène un homme égoïste et détestable au premier abord, ce qui m'a déconcerté puisque j'ai encore le souvenir de Jérémy ("J'aurais préféré vivre") en tête. Mais petit à petit, je me suis prise de pitié pour Samuel qui a laissé sa vie déraper sans plus savoir comment la rectifier. Si j'ai aimé ce livre, c'est aussi parce qu'il me parle. En lisant les premières pages, j'ai eu l'impression de me reconnaitre à travers ses lignes, quelqu'un de normal qui veut juste réaliser un rêve, qui veut écrire un roman. Les mots de Thierry Cohen ont trouvé un écho en moi et je n'ai plus réussi à lâcher ce livre de la journée (d'ailleurs, j'y ai passé tout mon dimanche). Au fil des pages, c'est le suspense qui prend le dessus, on veut savoir si Samuel s'en sortira, connaitre le fin mot de l'histoire. Qui est ce persécuteur? Pourquoi fait-il ça? Ou est-ce que Samuel est simplement fou, comme on pourrait le penser?

Ce roman est fluide, facile à lire. L'auteur sait manier ses mots et notre tension pour notre plus grand plaisir.
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Je suis bluffée! En lisant ce livre j'en apprécié tellement le style et chacun de ses mots que j'aurai voulu que jamais il ne se finisse…Je prenais plaisir à reprendre un des paragraphes, que je venais à peine de finir pour mieux m'impregner du talent de cet auteur…Et malgré cela, j'étais dans le suspense donc très impatiente de savoir la fin! Je n'ai pas été déçue une seule seconde, pour moi, cet auteur se bonifie avec le temps mais ce livre -ci est juste parfait, en tous cas, à mes yeux…

Ce n'était pas de la première évidence que j'apprécierais ce personnage autant, car Thierry Cohen nous a plus habitué à des personnages vertueux…Et là de voir Samuel se fourvoyer à ce point, c'est assez surprenant…Pourtant, on comprend vite que c'est une « victime du système » et c'est pour cela qu'il obtient toute notre compassion…

Je trouve que l'auteur a tout a fait saisi le monde dans lequel on vit, je partage toutes ses opinions sur ces relations virtuelles dues aux réseaux sociaux ( et je m'en méfie pire que la peste!). Finalement être auteur à succès aujourd'hui, n'est peut être pas aussi enviable qu'on le penserai, vu ce contexte marketing réducteur et hautement dangereux! C'est à la fois très instructif et repoussant car je pense qu'il y a certaines vérités dans ces propos…

En ce qui concerne l'histoire elle même, je dois dire que ce livre est un vrai bonheur, on sent comme une confidence intime entre auteur et lecteur, un merveilleux secret vous y dévoilé ,et la fin est hautement saisissante. Les dernières pages se dévorent ,(ainsi que vos ongles), tant la tension est à son maximum!!!

En bref, un gigantesque coup de coeur et un auteur excellent: un pur moment de grâce!

Le petit bémol: La couverture n'est pas géniale je trouve….

Le petit plus: Heureusement que ça n'entache en rien le contenant!!!!
Lien : http://fairystelphique.wordp..
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, j'avais demandé à mon grand-père comment je reconnaîtrais celle qui m'était destinée. Il avait réfléchi un moment en se caressant le menton, amusé par ma préoccupation et, conscient de l'importance de ces échanges fondateurs, m'avait déclaré :
" Pose-toi trois questions. Est-elle gentille ? Car les femmes méchantes sont un poison que l'on est obligé d'avaler chaque jour à doses suffisantes pour souffrir, jamais pour mourir. Et la méchanceté chez une femme peut s'appeler jalousie ou caprice. Ensuite... Ai-je envie qu'elle devienne la mère de mes enfants ? Car tu portes en toi un amour si fort pour ceux qui un jour t'appelleront papa qu'il te sera impossible d'imaginer les confier à une femme qui ne les mériterait pas. Enfin... Serai-je capable de la voir vieillir à mes côtés et de lui offrir le spectacle de ma décrépitude ? Car si tant est que tu partes avant elle, il faut de beaux sentiments pour ne pas perdre sa dignité en même temps que sa tête ou ses fonctions physiques. Si tu réponds oui à ces trois questions, n'aie plus aucun doute et offre-lui ta vie. "
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Il happa le reste de son toast, essuya les gouttes de café qui perlaient sur son menton et se lécha les doigts.
- Merde, Nathan, t'es répugnant, fis-je, amusé. Il éclata de rire.
- Il faut que tu comprennes une chose : je suis un jouisseur. Autrefois, tout me procurait du plaisir : les femmes, le fric, le pouvoir, la lecture. Vu mon physique, je n'inspire rien d'autre aux femmes que de la crainte, voire de la répulsion. Le fric et le pouvoir... je ne suis plus assez jeune pour croire qu'ils me rendront invincible. Le peu d'élégance qu'il me reste, je le conserve pour les soirées passées à lire. Je respecte trop les livres pour leur faire subir l'outrage d'une attitude désinvolte. J'exprime donc ma vulgarité dans ma manière de manger. Et tant pis pour ceux qui me font face.
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Avec le développement des médias et l'arrivée d'Internet on a commencé à en raconter plus, à en montrer plus. Puis la vie des vedettes est devenu un show permanent. On sait comment elles vivent, avec qui elles couchent, ce qu'elles mangent... Fini le mystère ! Elles sont devenues des personnes banales qui rient, pleurent, baisent et chient ! Non mais tu te rends compte ! Les stars vont aux toilettes comme toi et moi ! Et ce nivellement par le bas a conduit à ériger au rang de vedettes de parfaits inconnus, incapables de faire quoi que ce soit de leur vie ni même de prononcer une seule phrase sans faire de fautes. Maintenant, n'importe quel gamin pense qu'il mérite de faire partie du show-biz, de passer à la télé, de voir sa tronche dans les journaux et ne respecte pas les vrais artistes, ceux qui sont arrivés au faîte de la notoriété à force de talent et de travail.
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Mais je savais pertinemment que sa joie était liée à ce que je représentais pour lui plus qu'à ce que j'étais vraiment. C'était le jeu dans cet univers qui avait troqué ses atouts culturels contre des arguments commerciaux au rythme lent et corrosif des assauts du monde économique et médiatique. Chacun n’existait plus qu'en regard de son potentiel de gains. L'époque des éditeurs passionnés par les livres, la langue, la création était révolu. Des businessmen issus des meilleures universités du pays occupaient tous les postes clés, laissant aux véritables lettrés des rôles subalternes comme l'aide éditoriale ou la correction des manuscrits.
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Parce qu'une dérive en entraîne d'autres, je me mis à boire, à consommer toute sorte de substances, sous prétexte de m'amuser, d'attiser ma créativité, de favoriser ma concentration lors de mes phases d'écriture forcenée. Je sortais, fréquentait des personnes déjantées qui, pour profiter de mes largesses, me flattaient. En repoussant les limites de la décence j'avais effacé celles, plus aléatoires, de ma lucidité et je pris ma décadence pour de la liberté, mes aventures sexuelles pour de la passion, mes romans pour des œuvres littéraires.
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Videos de Thierry Cohen (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thierry Cohen
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. le festival a l'honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s'immerger dans le huis-clos d'un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l'artiste sur la scène photographique internationale. C'est avec « House Hunting », que Todd Hido s'est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l'ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d'étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C'est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l'exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu'une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L'absence d'électricité, c'est le lot quotidien d'un milliard d'habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh. 
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l'extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d'Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d'oeuvre du compositeur Georges Bizet d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l'approche de la fin d'année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c'est à celui qui fera scintiller le plus d'ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d'un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu'elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C'est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l'Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l'age de 11 ans. Aveugle, le photograp
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