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J'ai découvert l'autrice avec Rosine, une criminelle ordinaire, que j'avais bien aimé. C'est donc tout naturellement que je me suis procurée celui-ci.
Comme dans le premier, il n'y a pas de chapitre et l'écriture est plutôt spontanée et orale. Mais on s'y fait rapidement !
Si le début est un peu long à démarrer, j'ai été happée par ce roman, captivant, percutant, plein de rebondissements, mais aussi de tendresse et d'espoir.
C'est un roman qui fait réfléchir. J'ai bien aimé
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La nouvelle reine du noire
J'ai voulu avoir la surprise complète. Pas lu la 4c. J'ai craqué sur la couv
Le non chapitrage (oui j'invente des mots) m'a perturbé. Mais c'est tellement fluide. Impossible à lâcher.
On est immergé dans cette famille dès les 1eres pages. Chacun est touchant à sa manière
Ambiance à la Shameless (ma série préférée)
Une tension palpable dans le pavillon, la même tension dans le monde. 2015...
Lu en apnee
Une bo extra
Une des plus belles lectures du mois
Il sera dans le top de l'année
Je vous le conseille fortement
Cela fait longtemps que des personnages vont me manquer

J'avais vu son 1er trop tourner sur les réseaux, le sujet a été spoilers. Je le lirai plus tard quand même
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Captivée par cette lecture ce week-end!
Si on m'avait raconté cette histoire pour de vrai je crois que j'y aurais vriament cru...
Je n'aurais pas été si surprise que ça...
Quelle histoire !!!
Pas si éloignée de tout ce qu'on entend tous les jours, partout !!!
On ne connaît jamais les gens, les voisins... Autour de nous... Une fois la porte fermée... Chacun chez soi !
Il y a des mamans qui font comme elles peuvent...
Elles se battent jusqu'à l'épuisement...

Une lecture tout aussi suprenante parce que pas de chapitres ! Alors j'ai enchaîné pardi...
Merci pr cette lecture j'ai vraiment bien aimé !
Maintenant je veux lire Rosine...

📖Suzanne vit avec ses quatre enfants, nés de quatre pères différents, Achille, Jules, Arthur et Mathilde, qui ont entre 6 et 17 ans. Ils partagent un quotidien tendre et fantasque, à l'image de leur mère. Liés par un amour indéfectible, ils ont surmonté toutes les épreuves, jusqu'à ce jour de novembre 2015 où tout s'écroule. Commence alors pour la fratrie une course folle contre la montre, avec un seul objectif : rester ensemble.
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Ce roman nous plonge dans la vie d'une famille où tout bascule avec les attentats de novembre 2015. A partir de là l'ascenseur émotionnel se met en place, colère, tendresse, tristesse, angoisse.

Cette lecture m'a sorti de ma zone de confort.

Noir, intense!
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Un livre noir, noir comme les âmes perdues. L'histoire difficile d'une mère qui tente d'élever ses enfants et de trouver un certain équilibre face à ses propres démons intérieurs.
Les enfants sont touchants par leur capacité à s'adapter aux changements liés à l'instabilité de leur mère. Ils lui porte un amour inconditionnel malgré leurs propres manques et attentes.
J'ai eu souvent les tripes nouées face à ce qu'ils vont devoir gérer.
Un roman noir écrit simplement, avec une sincérité qui transparaît dans ce livre.
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Ce roman pourrait s'apparenter à une chronique sociale tant la description de cette famille si particulière sonne juste.
Sandrine Cohen nous transporte auprès d'une famille que l'on pourrait de prime abord qualifiée de "dysfonctionnelle" ou si l'on est moins clément de "cas social". Suzanne élève seule ses 4 enfants qu'elle a eu avec 4 pères différents. Elle travaille quand elle le peut dans un petit supermarché et le reste du temps elle le le passe à fumer des cigarettes , avec pour toile de fond la télé branchée sur BFM en continu. Mais Suzanne est aussi une mère qui aime profondément ses enfants et ces derniers lui rendent bien. Si elle a réussi à créer quelque chose de fort, c'est bien le lien qui les unit tous. Ces 5 là sont inséparables. Mais voilà, Suzanne est une écorchée vive. L'amour est son crédo, son moteur et souvent Suzanne aime trop, aime mal, dans la démesure. Elle est aussi habitée par sa propre histoire sur laquelle elle n'a jamais pu poser de mots et ce silence la tue à petit feu. Alors quand l'irréparable se produit, ses enfants font front et résistent ensemble contre vents et marées pour rester ensemble car ils ont appris une chose essentielle : si l'amour peut tuer, il peut aussi transcender tous les obstacles.
"Tant qu'il y a de l'amour" est un roman puissant, qui interroge notre rapport à l'autre et le regard parfois jugeant que l'on peut porter sur ceux qui sont un peu différents, ceux qui n'ont pas les "codes". En nous faisant entrer dans l'intimité de cette famille, l'auteure nous permet de dépasser nos à-priori et met également en lumière les failles de notre société, celles qui "au nom du sang" séparent encore des fratries, celles des laissés pour compte parce qu'ils n'ont pas les bons mots et les bonnes armes pour se battre.
Un vrai coup de coeur.
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J'avais beaucoup adoré son premier roman, "Rosine, une criminelle ordinaire", c'était même un coup de coeur. Et c'est sans aucune hésitation que je me suis procurée ce deuxième roman de l'auteure. 

Comme pour son précédent livre, vous n'y retrouverez aucun chapitre.
Un joli piège pour ne pas voir les pages défiler. Je les ai dévorés sans m'en rendre compte.

Suzanne, mère de quatre enfants de pères différents. Essayes tant bien que mal de rester positive. 
C'est sûr qu'avec en fond, la télé allumée sur BFMTV, le monde va mal et tourne en boucle, ne l'aide pas à avoir envie de vivre.

"Suzanne a toujours rêvé d'une famille unie et aimante, sa déception est à la hauteur de l'espoir suscité"

Cette femme qui ne demande rien, mais à qui on lui fait des promesses non tenues. 

Un coeur brisé en plusieurs morceaux peut-il davantage se briser ? Je pense que oui, en morceaux plus petits encore, qui seront plus difficiles a recoller. Ou pire, finir en poudre...

Nous sommes beaucoup à être un peu comme Suzanne :
"La nuit, la boîte noire crie. Elle veut faire entendre la petite fille à l'intérieur de Suzanne. Mais Suzanne ne veut pas, ne peut pas, l'entendre. À la place, elle l'oublie, elle l'abandonne et elle pense."

Et puis il y a Achille, l'aîné, qui porte toute la famille et les responsabilités sur ses épaules.
Ce roman m'a d'autant touchée, car je me suis vue en lui. 
Passer à côté de sa jeunesse et de son éducation au prix d'une famille saine et unie.

C'est comme nager à contre-courant pour finir par se retrouver perdu, essoufflé au large... Nager sans avoir plus aucune force. Ce ne sont pas que les poumons qui prennent l'eau, mais le coeur aussi...

Je ne peux en dire plus pour éviter de spoiler.

L'amour est un sentiment nécessaire pour chacun de nous.
"Tant qu'il y a de l'amour", c'est le principal non?

Lire la plume de Sandrine, c'est la garantie de s'accrocher aux personnages. Bien plus que dans mes lectures habituelles selon moi.
Ils font partie de nos vies et nous partageons leur bonheur autant que leur peine. 

L'auteure arrive avec brio à faire ressortir la psychologie de ses protagonistes. Elle arrive à faire ressortir le bon et le mauvais de chacun. Sa plume correspond à la double face d'une pièce de monnaie, qui virevolte dans les airs pour y voir les deux côtés tourner au même moment.

De ses romans, on n'en sort pas indemne. 

De plus, Sandrine est proche de ses lecteurs. Elle prend la peine de lire chacun de nos retours pour connaître nos ressentis.

Ses deux romans m'ont fortement touché et j'espère que d'autres livres suivront. 
En-tout-cas, je serais au rendez-vous. 

Je recommande chaudement, mais un conseil avant, ayez le coeur bien accroché. Parce que ça fait mal. Très mal.

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Roman prenant, excellente plume, references a des poèmes et chansons qui nous renvoient dans notre enfance. J'ai passé ma lecture avec les personnages, je ne voulait pas les quitter. Excellent polar !! L'amour est le ciment et le remède à tous les maux sans hésitation.
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Je sais déjà qu'il va m'être difficile de vous parler de ce roman. Je l'ai trouvé assez long et pour autant, chaque événement qui survenait m'attachait à la suite, à l'histoire de ses 4 enfants qui met en avant toutes les failles que la vie peut faire vivre.

C'est l'histoire d'une famille très atypique, 3 fils, une fille, chacun d'un papa différent. Et une mère qui est là mais sans offrir à ses enfants les bases d'une éducation et d'une vie paisible. Et puis, un jour, tout dérape. Je n'ai pas compris au début pourquoi le sujet hyper important qui est évoqué ici et que l'on a tous vécu plus ou moins dramatiquement n'est pas dévoilé dans le résumé… Et puis en fait, quand on achève la lecture, tant d'événements ont découlé de ce sujet que je ne sais plus s'il est essentiel ou non.

Les 4 enfants vont tout faire, que ce soit légal ou non, avec tous les moyens imaginables pour une seule chose : rester ensemble. Avec leurs armes d'enfants, avec des adultes qui vont parfois les aider, parfois les trahir. Ils sont convaincus que rien n'est possible pour eux sans leur unité : les 4 mousquetaires.

Ce roman m'a touchée par cet enchainement de failles qui se mettent sur leur route, par ses drames qui sont de l'ordre de l'inimaginable tant l'histoire dans son entièreté parait rocambolesque. Il y a beaucoup de sujets de société traités ici, sous la plume précise et qui a su m'emporter de Sandrine Cohen. Je reste partagée mais je serai très curieuse d'en parler avec ceux d'entre vous qui l'ont lu.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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Tout d'abord il faut savoir que j'aime beaucoup quand les livres sont accompagnés d'une playlist à écouter pour se mettre dans l'ambiance, ou parce que, comme ici, le texte et l'histoire y font référence à différentes étapes, donc cette lecture s'annonçait sous les meilleurs hospices.

Tant qu'il y a de l'amour, c'est l'histoire de quatre petits mousquetaires inséparables à la vie à la mort, auxquels il est impossible de ne pas s'attacher.

Il y a d'abord le grand Achille qui en assume plus que de raison, mais qui conserve bien caché son talon.

Puis il y a Arthur, le Roi, qui pressent, analyse tout, qui observe les trains (mais aussi les autres), et surtout qui saisit l'étincelle de la vie dans ses dessins.

Ensuite il y a Jules, qui se rebelle, qui n'a pas sa langue dans la poche en prime de n'avoir peur de rien, et en qui gronde une sourde colère.

Et puis le quatrième, pour qui tous les trois donneraient leur vie sans réfléchir, la douce et tendre Mathilde, leur petite soeur, une flamme vacillante et fragile autour de laquelle ils se regroupent et se soudent, pour tenter de faire barrage au mal qui guette la moindre faille pour s'engouffrer.

C'est l'histoire d'une tentative de sauvetage réciproque, derrière l'horreur, c'est l'histoire d'un drame familial, c'est l'histoire du désastre du Bataclan, c'est l'histoire d'âmes blessées par la vie, qui n'ont guère d'autres issues que les mauvaises.

Quand une mère ne supporte plus de porter son fardeau, bien trop lourd pour ses frêles épaules, quand une fratrie entière se retrouve démunie et laissée à son pauvre sort, quand les adultes et la justice s'en mêlent, le pire devient possible.

Tant qu'il y a de l'amour, c'est une histoire tragique qui m'a émue aux larmes, si le début de cette lecture m'a agacée, certainement parce que j'avais du mal à éprouver de l'empathie pour Suzanne, cette mère qui a fait passer ses souffrances avant la sécurité et le bien-être de ses enfants (mais avait-elle d'autre choix ?), et encore moins pour Ismaël, j'ai fini par lire le dernier tiers du roman en apnée tellement j'appréhendais l'issue de cette histoire, et le dénouement a fini d'achever mon pauvre coeur qui avait déjà bien saigné tout au long de la lecture.

Les tragédies sont souvent les romans qui me marquent le plus, et celui-ci ne fait pas exception à la règle, l'histoire de ces 4 mousquetaires va m'accompagner encore longtemps après cette lecture.

" Aimez tant qu'il est encore temps."
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