Il y a très longtemps, j'avais entendu parler de cette histoire probablement pris dans un documentaire. Cette fois-ci, on a la version complète sur deux ans, entre 1910 et 1912. Une chance que tout s'arrête avant la Première Guerre mondiale. j'ai trouvé le documentaire fort intéressant malgré qu'il date d'il y a trente-quatre ans. L'auteur à dû quand même pas mal de recherche même en 1990 au début de l'informatique pas d'Internet ni Google. Un vrai travail de moine. À lire pour ceux qui aime redécouvrir leur histoire et je ne savais pas pour Picasso comme cela on en apprend tout les jours.
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En 1906 en effet, Picasso, visiteur assidu au Louvre, notamment dans la section égyptienne, a découvert la série de bas-relief archaïque provenant de la forteresse d'Ossuna qui venait d'être installée dans le musée. Les yeux cernés de lourdes paupières, les formes anguleuses, comme taillées à la serpe, les coiffures stylisées de ces reliefs de pierre lui ont inspiré toute une série de tableaux, culminant en 1907 avec Les Demoiselles d'Avignon.
Par cet escalier, on peut rapidement descendre vers la Cour du Sphinx, sans avoir l'embarras de faire un détour par le grand escalier du musée. Après quelques marches, on se trouve sur un étroit palier. Lundi matin, ce palier est encombré d'un objet inhabituel dans cette partie du musée: un fort beau cadre de bois sculpté et doré, inséré dans un châssis destiné sans doute à protéger une peinture très fragile. Le tout est appuyé contre le mur.
La mention des 'concurrents étrangers' est accablante quand on pense à l'aveu fait à Vignolle: on sait que Peruggia est allé à Londres chez Duveen, le plus grand marchand d'art ancien de l'époque. Sans doute a-t-il fait d'autres démarches semblables, dont on ne retrouve pas la trace.
On cite l'anecdote de ce journaliste qui avait passé une nuit au musée dans un sarcophage égyptien par bravade.