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Critique de jfponge


Vesper, c'est Vénus qui brille de tous ses feux, propice aux souvenirs lorsqu'on passe de longs, très longs moments à contempler le ciel pendant les heures d'insomnies. Colette, clouée dans son fauteuil par cette arthrite qui ne la quitte guère, le jour comme la nuit, fait appel à sa mémoire et écrit, dans cette langue inimitable n'hésitant pas à mêler termes de métier, adjectifs insolites, associations d'images à la limite de la poésie. Les êtres qu'elle a connus, ceux et surtout celles dont elle a apprécié la compagnie, défilent sous nos yeux en tranches de vie alternant avec son quotidien d'aujourd'hui, cette vie monotone, de temps en temps rompue par une visite, dont il a bien fallu qu'elle s'accommode. Lire Colette, c'est habiter pour un moment avec elle, chez elle, partager son quotidien et s'ouvrir à des senteurs nouvelles, des impressions fugaces qu'elle seule sait retenir et nous faire partager à l'aide des mots. Colette n'est jamais aussi bon écrivain que lorsqu'elle nous parle de la nature, qu'il s'agisse des plantes ou des animaux, domestiques ou sauvages, une connaissance acquise dès l'enfance sous la férule attentive de sa mère Sido.
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