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Critique de Pecosa


Certains auteurs semblent habités par le jazz. Boris Vian, Julio Cortázar, et Velibor Colic. Perdido est moins une biographie du saxophoniste américain Benjamin Francis Webster, membre des Big Band d'Andy Kirk, Fletcher Henderson, Cab Calloway, Duke Ellington, qui exerça son art aux côtés d'Oscar Peterson, de Billie Holiday, … qu'une partition très personnelle, un « roman jazz » similaire à des morceaux, que Colic interprèterait autour d'un même thème.

Les femmes, l'alcool, la musique, la cocaïne, l'Europe, l'Amérique, la famille, les amis musiciens, la fumée d'une cigarette sont les morceaux joués par le romancier  un chorus poétique pour dire le génie de Ben Webster. Sous-titré « Roman roulette », Perdido rappelle Marelle, de Cortázar, où le lecteur peut sauter des chapitres comme s'il sautait à cloche pieds. Velibor Colic lance les dés sur le tapis d'une vie, et déroule son récit là où leur course s'arrête. Je découvre la destinée de ce saxophoniste légendaire, dont je n'avais en mémoire qu'une silhouette aperçue dans le film d'animation Chico et Rita de Fernando Trueba et Javier Mariscal.
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