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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
PORTE BIEN SON TITRE. PROPAGANDE EFFECTIVEMENT, MAIS AU PROFIT DU SYSTEME.
Caricatural et malhonnête.

Les deux premiers tiers sont franchement soporifiques. C'est une énumération fastidieuse d'écrits sur le thème de la propagande. Essentiellement d'auteurs très orientés politiquement. Pas de fil conducteur, pas de lien logique présentant un mécanisme.
On a la pénible impression de parcourir le mémoire médiocre d'un étudiant de maîtrise qui se serait limité à compiler les travaux des autres.

Néanmoins, même dans mon demi-sommeil, mon sixième sens a été mis en éveil. La présentation sur un même plan de la propagande des hommes de l'Etat d'un côté, de la communication et publicité d'entreprise de l'autre, m'a rendu méfiant.
Les hommes de l'Etat ne nous donnent pas le choix. N'oublions pas qu'ils ont le monopole de la coercition.
Ainsi, ils utilisent les médias subventionnés pour nous seriner du matin jusqu'au soir que le virus SARS-COV2 va tous nous tuer si nous ne soumettons pas à leur dictature sanitaire. Et dès que ça leur chante, ils n'ont plus qu'à siffler les moutons terrorisés pour qu'ils s'internent chez eux.
Leur bourrage de crâne menaçant, intime aussi de se faire vacciner contre un virus qui tue 0,05 % de la population (les très vieux et les très malades). Bien sûr, aucun rappel de ce que ces vaccins sont en phase expérimentale. Et qu'ils ont tué par thrombose des jeunes cobayes qui ne seraient pas mort du Covid. Ne parlons pas non plus de tous ces très jeunes atteints de myocardites après vaccination et devant être hospitalisés.
De l'autre côté, rien ne nous force à consommer le produit d'un entrepreneur. Même si nous voyons sur tous les murs les affiches publicitaires de tel ou tel limonadier, celui-ci ne peut nous forcer à boire ses élixirs qui donnent des caries et rendent obèse.

Dans la dernière longueur de l'ouvrage, bingo ! L'auteur tombe le masque et le pressentiment s'avère juste. On a droit à tous les poncifs d'un ennemi juré de la liberté. le camp du bien et de la pensée unique personnifié. Quelques exemples succulents.

D. Trump est comparé à Hitler (rien de moins que ça !) : « Il [Trump] a intuitivement, mis en pratique l'une des règles les plus intangibles de la propagande, énoncée par Adolf Hitler dans « Mein Kampf » » (p. 279).
Toujours à propos de D. Trump, M. Colon s'étend longuement sur l'affaire russe. Il ne sait pas que celle-ci s'est avérée être un canular monté de toutes pièces ? (Il fallait à tout prix déstabiliser le trublion dont la victoire a pris de court l'establishment.)
Pour un spécialiste de la propagande et la désinformation, M. Colon ne creuse pas beaucoup !

Pour l'auteur, le réchauffement climatique est dû, cela va de soi, à l'activité humaine : « peu importe que 99 % des scientifiques soient convaincus de la réalité du réchauffement climatique anthropique : il suffit d'un pseudo-scientifique climatosceptique pour conquérir un espace à la télévision […] » (p. 347). « 99 % des scientifiques », M. Colon n'a pas dû chercher bien loin. Quant à l'espace à la télé, on se souviendra comment ce présentateur météo a été licencié manu militari pour avoir osé émettre une opinion contraire à la doxa officielle.

La liberté d'expression que permet Internet est insupportable à M. Colon : « l'absence de tout filtre, de toute hiérarchie de l'information, favorisent à la fois la dissémination de la propagande complotiste et la dissimulation de ses auteurs véritables ou de ceux qui en tirent profit » (p. 320)
En bref, ce qui n'est pas le discours officiel est « complotiste » et M. Colon ose même le dire clairement : « le propre du complotisme est de remettre en cause des vérités officielles. » (p. 319)
Pour ce monsieur, la pensée unique véhiculée par les grands médias subventionnés, c'est la diversité des opinions, tandis que les médias alternatifs ce sont des « outils de propagande russe ou de la fachosphère » (p. 333). Autrement dit, la liberté c'est l'esclavage.
« Climatosceptique, complotiste, fachosphère ». On retrouve sans surprise les termes en usage chez les propagandistes du système.

M. Colon enseigne à Sciences Po. Avec lui, les étudiants sont entre de très bonnes mains.
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